Vivre le carême : quelques pistes

Ce mercredi, nous avons célébré avec toute l’Eglise l’entrée dans le carême. Le premier dimanche de carême, le 6 mars, aura lieu l’appel décisif des catéchumènes, 42 jeunes et ces adultes qui se préparent à être baptisés dans la nuit de Pâques. Dimanche matin  à Ambérieu, ce sont les jeunes que notre évêque appellera solennellement. L’après-midi, à Ars, ce sont les adultes.

Pour eux, le carême est la dernière ligne droite avant Pâques, avant leur baptême et leur confirmation. Et nous, comment vivrons-nous ce temps du carême ? Pour le vivre au mieux, voici quelques propositions afin de vous accompagner dans votre chemin vers Pâques. 

Tout d’abord, il y a les 10 haltes spirituelles qui débutent ce vendredi 4 mars et auront lieu durant tout le mois de mars, à travers le diocèse. Avec notre évêque Mgr Roland, ces haltes spirituelles ont pour but de mieux comprendre ce qu’est un synode, mais surtout pourquoi et comment nous devons apprendre à marcher ensemble. Pendant ces haltes, il y a des temps d’enseignement, d’échange, de prière. Vous retrouverez les 10 dates et lieux où se dérouleront ces haltes sur le site du diocèse.

Deuxième proposition : le Conseil Diocésain pour l’Evangélisation propose un livret pour vivre le carême, et au-delà, un livret qui nous prépare à vivre le jubilé 2022-2023, l’anniversaire des 200 ans du diocèse. Un livret qui nous aide à approfondir le Notre Père, en se mettant à l’écoute de la Parole de Dieu, en découvrant des vies de saints ou de témoins de Dieu, en lisant les enseignements de papes, d’évêques ou de pères de l’Eglise, un livret pour réfléchir aussi sur plusieurs thèmes, qui seront repris pendant le jubilé 2022-2023.  Ce livret est disponible dès ce dimanche dans les paroisses du diocèse, vous pouvez vous le procurer et le lire seul, en famille ou en petits groupes. Il est aussi disponible en ligne sur le site du diocèse. Nous aurons bien sûr l’occasion d’en reparler !

Troisième proposition, qui touche directement à l’actualité. Chacun suit bien sûr, chaque jour, les nouvelles de la guerre en Ukraine. Nous pouvons nous joindre à la demande du Pape François et des évêques de France, en priant et en jeûnant pour la paix. C’est ce que nous avons fait le mercredi des cendres, nous pouvons bien entendu continuer à le faire, pour toutes les victimes de cette guerre, pour les victimes des autres guerres dans le monde, dont on parle moins. Nous pouvons aussi soutenir matériellement l’Ukraine : vous trouverez en une du site du diocèse des propositions pour aider l’Eglise en Ukraine, avec Caritas, l’Aide à l’Eglise en Détresse ou l’Oeuvre d’Orient. C’est une belle manière de vivre ce que le Christ nous demande : le jeûne et la prière et le partage avec nos frères et soeurs qui souffrent.

Et puis une toute dernière proposition. Et puis, le monde dans lequel nous vivons est dur, entre pandémie, guerre, crise écologique, manque d’espérance en l’avenir… Alors ce n’est pas toujours facile de vivre son Carême, avec soi-même, avec les autres, et avec Dieu. Mais le carême est tout de même un beau temps, puisque nous sommes invités à nous rapprocher de Dieu et de nos frères ! Alors un petit effort à faire, ce pourrait être de ne pas avoir des têtes de “piments au vinaigre” comme le dit souvent le pape François. Gardons le sourire, rendons le contagieux, partageons notre joie au monde entier : Jésus nous sauve !