F.A.Q. — Diocèse de Belley-Ars

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F.A.Q.

Des questions nous ont été posées.
Vous trouverez peut-être une réponse à votre questionnement !

Aucun garçon ne s’intéresse à moi !!!

Ta question : Je n’ai jamais eu de copain , mais je ressens une terrible envie d’être aimée , aucun garçon ne s’interesse à moi , et cela me rend triste. Aujourd’hui , j’ai l’impression que seules les filles qui "se la pètent" comme on dit , ont des garçons qui les aiment. 

Bonjour, Clotilde,

Tout d’abord, dis-toi que ton besoin d’être aimée est tout à fait légitime ! Nous sommes tous faits pour l’amour.                                      Aimer et être aimés, c’est même le seul vrai moteur de notre vie !

Et garde bien haut ce désir-là. Car c’est bien au-delà du maquillage ou du son de la voix que ce sentiment s’enracine ! C’est dans les qualités profondes, les valeurs, le coeur... Autant de beauté que tu as certainement en pagaille... Il faut juste qu’un garçon les remarque. Alors peut-être que dans le tourbillon des sentiments naissants à l’adolescence, aucun n’a encore remarqué ton trésor...                        Car en effet, les relations garçons-filles dans les années collège-lycée sont souvent balbutiantes, et cela doit renforcer ton impression d’aujourd’hui : les filles qui attirent les garçons sont celles qui « brillent » le plus en apparence !                                                              Mais est-ce que ce sont vraiment celles qu’ils « aiment » ?? Tu dois bien aussi voir qu’ils peuvent très vite se lasser d’une « conquête »...

Surtout ne te décourage pas ... Cela peut prendre un peu de temps, mais tu verras qu’alors, ce sont d’autres registres de séduction qui seront utilisés, et tu auras toutes tes chances ! Et « celles qui se la pêtent » comme tu dis, devront changer de message, car elles ne tromperont plus personne !

 

Je ne sais pas quoi faire... autre réponse 

Question posée : 
Un ami m’a demandé si je voulais sortir avec lui ; je ne sais pas si je dois dire oui ou non car je ne suis pas amoureuse de lui. 
► Si je dis non, j’ai peur que ça casse notre amitié. 
► Si je dis oui , le jour où on casse j’ai peur que notre amitié ne redevienne jamais comme avant. 
En plus comme nos parents sont amis j’ai peur que, si on casse, nos parents se sentent mal à l’aise ensemble si l’un de nous a le coeur brisé. 
Aidez moi s’il vous plait !  Merci d’avance 
Capucine

Bonjour !

Tout d’abord, merci d’avoir posé cette question, car tu as eu le courage d’en parler, et c’est bien de ne pas garder ce qui nous tourmente pour soi !

Je vais essayer de te donner une ou deux pistes pour avancer : J’ai remarqué tout de suite que tu dis explicitement ne pas être amoureuse de ce garçon. Alors avant d’aller plus loin, il faut te dire qu’on ne peut pas sortir avec quelqu’un si on n’est pas amoureux... Et ça, la personne doit le comprendre absolument : c’est notre liberté à chacun ! Je dirais même que s’il est ton ami, il pourra comprendre que tu ne l’aimes que d’amitié ! En tous cas, Capucine, ne laisse rien ni personne te forcer à sortir avec un garçon... L’Amour ne force jamais !

Et puis tu sembles préoccupée par le regard de vos parents, entre eux ou sur vous deux... J’ai envie de te dire : Ne t’en soucie pas tant ! C’est secondaire, non ? Tes parents et ceux de ton ami auront suffisamment de recul pour faire la part des choses... Et puis tu pourras peut-être trouver une occasion pour en parler avec eux si cela est trop lourd pour toi. Fais-leur confiance : Ils t’aiment !

Avec toute mon amitié

 

Tomber amoureux ou vivre libre ?

C’est pas facile de faire des concessions avec ma copine qui tord le nez quand je "passe trop de temps avec mes copains"... J’ai l’impression de perdre ma liberté depuis que je suis amoureux, et pourtant je ne veux pas la perdre ! Est-ce que l’amour, ça rend forcement prisonnier ? Arnaud.

Merci Arnaud, de "mettre les pieds dans le plat" !

Liberté chérie ! Des hommes et des femmes se battent pour elle, et il semble qu’on la perd dès qu’on tombe amoureux ! ?

Mais est-ce qu’on ne confond pas "liberté" et "indépendance" ?

La liberté ce n’est pas de choisir ce que l’on aime, mais d’aimer ce qu’on choisit.

(c’est pas de moi ! lol)

Vois, tout est dans le choix, à mon sens ! Cela me fait penser à ces moines Chartreux qui passent toute leur vie dans le même lieu avec une journée rythmée par les mêmes horaires... On réagit tout de suite en disant : "Quelle prison !"                                        Et bien ils témoignent avec un large sourire :"Vous savez, un moine bien dans sa vocation ne s’ennuie jamais !"                              "Notre grande chance, c’est que nous sommes libres de mener la vie que nous avons choisie. Alors même s’il y a une grande austérité, cette liberté nous donne l’impression d’être en vacances toute la vie !" Dom François Marie VELUT, prieur de la Chartreuse de Portes (Ain)

Tu vas me dire que je n’ai pas répondu à ta question ! Pourtant si, en partie, et c’est à toi d’écrire le reste :                                                                                                   choisis toujours d’aimer, et tu seras libre !                                                                                           Si tu choisis d’aimer ta copine, il et bien évident que tu devras aussi choisir son bonheur, c’est-à-dire de faire ce qui la rend heureuse...

Mais si elle aussi choisit ton bonheur, c’est-à-dire ce qui te rend heureux... eh bien je vous souhaite tout le bonheur du monde, et cela pourra durer au-delà des épreuves... toute la vie !

Mijou

 

Dieu a-t-il créé le mal ?

Le mal existe-t-il ?  E.M.

Pour répondre à ta question, je te rapporterai simplement cette anecdote.

Un professeur universitaire défia ses étudiants avec cette question :                                                                                                           - Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ?                                                                                                                                               - Un étudiant répondit bravement, "oui, Il l’a fait !"                                                                                                                                        - Le professeur dit, "Dieu a tout créé ?"                                                                                                                                                         -"Oui, monsieur", répliqua l’étudiant.                                                                                                                                                             - Le professeur répondit, "si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais.                                                                                                                          -  L’étudiant fut silencieux devant une telle réponse.                                                                                                                                    -  Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu’il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.

- Un autre étudiant leva sa main et dit, "Puis-je vous poser une question professeur ?" 
-  "Bien sûr", répondit le professeur. 
- L’étudiant répliqua, "Professeur, le froid existe-t-il ?" 
- Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu’il existe. Vous n’avez jamais eu froid ?" dit le professeur. 
- Le jeune homme dit, "En fait monsieur, le froid n’existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons le froid, est en réalité l’absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l’énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l’énergie. Le zéro Absolu (-460°F) est l’absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le Froid n’existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n’avons aucune chaleur." 
- L’étudiant continua. "Professeur, l’obscurité existe-t-elle ?" 
- Le professeur répondit, "Bien sûr qu’elle existe !" 
- L’étudiant : "Vous avez encore tort Monsieur, l’obscurité n’existe pas non plus. 
L’obscurité est en réalité l’absence de lumière. Nous pouvons étudier la Lumière, mais pas l’obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d’ondes de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l’obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d’obscurité et l’illuminer. Comment pouvez-vous savoir l’espace qu’occupe l’obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N’est-ce pas vrai ? L’obscurité est un terme utilisé par l’homme pour décrire ce qui arrive quand il n’y a pas de lumière." 
- Finalement, le jeune homme demanda au professeur, "Monsieur, le mal existe-t-il ?" 
 - Maintenant incertain, le professeur répondit, "Bien sûr comme je l’ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C’est dans les exemples quotidiens de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. C’est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d’autre que du mal !" 
- L’étudiant répondit, "Le Mal n’existe pas Monsieur, ou au moins il n’existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l’absence de Dieu. Il est comme l’obscurité et le froid, un mot que l’homme a créé pour décrire l’absence de Dieu. Dieu n’a pas créé le mal. Le Mal n’est pas comme la foi, ou l’amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l’homme n’a pas l’amour de Dieu dans son cœur. Il est comme le froid qui vient quand il n’y a aucune chaleur ou l’obscurité qui vient quand il n’y a aucune lumière." 
- Le professeur s’assit, abasourdi d’une telle réponse.

Le nom du jeune étudiant ? Albert Einstein

 

 

 

Peut-on se remarier...?

Chère Laurence, ta question était : "Peut-on se marier à l’Eglise si on a déja été marié une fois à la Mairie et pas à l’Eglise ?"

En fait, ta question est à la fois simple et compliquée... Alors je vais essayer de te répondre très simplement, et tu reposeras une question si ce n’est pas assez complet pour toi !

D’abord une chose : l’Eglise ne joue de rôle que pour les baptisés, ceux qui se réfèrent à la vie chrétienne...

Quand des personnes baptisées (Une seule sur les deux, ça suffit) vont voir un prêtre et lui demandent de les marier "à l’Eglise", c’est toujours une démarche de foi au moins pour l’un des deux... La demande peut -être quelquefois confuse, mais elle s’enracine sur le sentiment que Dieu pourrait "bénir" leur amour... (D’ailleurs, une préparation au mariage est toujours prévue pour justement aller plus loin et enrichir ce sentiment premier)

Et le prêtre demande toujours si les "fiancés" ont déjà été mariés à l’Eglise. Pour les Catholiques, on est marié pour toute la vie ! Le mariage est "indissoluble", comme on dit, c’est-à-dire que rien ne peut le casser. Donc si un des deux s’est marié religieusement auparavant, on ne pourrait alors pas faire de "re-mariage".

Par contre, c’est différent si l’un ou les deux ont été auparavant mariés seulement à la mairie puisqu’ils n’avaient alors pas demandé à Dieu de celler leur union. Dans ce cas, juridiquement, rien ne s’oppose à ce qu’après une rupture, une nouvelle union se fasse à l’Eglise.

J’espère que cela est à peu près clair. En fait, il y a des subtilités que je ne t’expose pas ici, car je ne sais pas si tu fais allusion à une situation précise ou si ta question est générale ...

Si tu veux, tu peux rebondir sur cette réponse !

Je souhaite que le chemin que tu parcourras, quelle que soit la situation, sera toujours éclairé, habité par le Seigneur qui aime tout homme.

à bientôt !

Mijou

 

Travail professionnel et conscience

Je voudrais savoir comment vous feriez pour résoudre des problèmes de conscience liés au travail. Mon patron me demande de faire des choses qui me gênent par rapport à ma conscience et à mon éthique de catholique. Je n’ose pas lui en parler et je ne veux pas faire ce qu’il me demande ; je ne sais plus ce que je dois faire. 
Cela concerne des affaires de management mais aussi des histoires de manipulation génétique sur les plantes. Je n’arrive pas à savoir ce que l’église catholique pense des manipulations génétiques sur les végétaux.

Pour le management, je dois prendre en compte des paramètres économiques au détriment de paramètres humains ; or, je ne peux considérer mes collègues de travail comme un facteur de production. Que dois-je faire ???

Existe-til un groupe de réflexion chrétienne qui pourrait m’aider à y voir plus clair car j’aime mon métier.

Merci d’avance de votre écoute. Laurent.

Bonjour Laurent,

Suite à ta demande d’aide, j’ai d’abord envie de dire qu’il est bon de se questionner sur son travail par rapport à la foi. Bravo ! L’intelligence est faite pour servir. Le pire serait de réagir sans réfléchir ou d’enterrer tout cela.

Le Seigneur ne nous laisse pas seuls, il nous envoie son Esprit qui nous éclaire pour peu qu’on le prie, que l’on s’imprègne de sa Parole par la lecture des Ecritures.

J’en viens plus directement aux questions que tu poses sur le management et les manipulations génétiques : 
- Il faut se souvenir que toute chose créée par Dieu n’est ni bonne ni mauvaise en soi. Même le poison peut guérir lorsqu’il est administré à bonne dose. C’est l’usage qui en est fait qui le rend bon ou mauvais.Prudence donc par rapport aux jugements à l’emporte pièce ou aux étiquettes collées un peu rapidement sur untel ou telle activité. 
- S’agissant de management il y a deux réalités d’apparence contradictoire qui sont en fait complémentaires : 
- pour que l’entreprise vive et que ses employés en vivent par leur salaire, il faut qu’elle soit rentable d’où la nécessité de prendre en compte sérieusement les paramètres économiques ; 
- pour que la société soit juste et en paix et il faut que les employés soient heureux de faire leur travail et pour cela il faut qu’ils soient estimés comme hommes, quel que soit leur niveau et reconnus dans leur travail ; 
- comme la motivation des hommes sert l’efficacité de l’entreprise, il n’y a pas forcément opposition entre les deux. Tout est question de dosage. Un objectif ambitieux n’est pas un problème dans un contexte humain, juste et motivant. 
- Mais attention, le respect de l’homme, sa reconnaissance demandent une attention de tous les instants. L’homme ne se satisfait pas longtemps de faux semblants, il sent très vite ce qui l’agresse, là où l’autre ne voit que son intérêt. Il détecte à coup sûr le clinquant d’une démarche de valorisation superficielle. 
- Cela concerne tous les instants et tout le monde, pas uniquement les chefs vis à vis des subordonnés mais aussi les collègues entre eux et pourquoi pas les subordonnés vis à vis des chefs.

La question qui se pose est d’un côté de savoir si, dans le cas particulier, les critères économiques sont justes ou abusifs et de l’autre côté si l’homme est respecté dans ses compétences, dans ce qu’il fait et s’il est mis en situation de progresser, ce qui suppose qu’il prenne le risque de changer.

Sache que l’Evangile est une source inépuisable de questions pertinentes et de pistes de réflexion dans le domaine qui touche le comportement humain. Il suffit pour cela de se laisser guider par la méditation quotidienne des textes du jour.

N’ayant malheureusement aucune compétence dans le domaine des manipulations génétiques je me bornerai à poser quelques questions qui peuvent te permettre d’y voir plus clair et à t’indiquer quelques références de textes.                               
- Au delà du terme manipulation qui peut avoir une résonance négative de quoi est-il question : Quel en est le but ? Quel en est l’intérêt pour l’entreprise, pour la société et l’homme en général ? Y a-t-il des risques connus ? Quels sont-ils ? Y a-t-il une possibilité de risques non reconnus ? Lesquels ? Sont-ils graves ? 
- Si le travail consiste à créer de nouvelles couleurs de fleurs, le risque pour l’homme et pour la flore n’est sans doute pas le même que s’il s’agit de faire des fruits sans graines pour que les agriculteurs ne puissent plus se passer de l’entreprise qui commercialisent les graines. Etc… 
- En recherchant sur Internet, j’ai trouvé deux références sur le site du Vatican sur le sujet manipulations génétiques des plantes. Voici les § concernés. Il est sans doute utile de lire aussi un peu avant et un peu après, pour saisir le contexte.  MESSAGE DU PAPE JEAN PAUL II POUR LA CÉLÉBRATION DE LA XXIIIème JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX (Cf. § II.7)  COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE (Cf. 459, 462, 463)

Voici maintenant un début de réponse à ta dernière question. Il existe effectivement des mouvements qui permettent de réfléchir en commun avec d’autres chrétiens sur les problèmes rencontrés dans l’entreprise. Ils sont organisés par catégorie : étudiants, ouvriers, agriculteurs, cadres… Ce sont par exemple l’ACO, la JOC, le MRJC, le MCC…à voir dans les correspondants dans l'Ain. Il ont des publications qui permettent de travailler les sujets les plus courants.

Au revoir et à ta disposition.

Je prierai pour toi, merci de prier aussi pour moi.

Bernard

 

Travail professionnel et conscience (autre réponse)

Laurent,

Je ne crois pas que tu aies de souci à propos des manipulations génétiques sur les plantes : c’est un "moyen neutre", comme on dit en morale, c’est-à-dire qu’on peut l’utiliser si la fin est bonne. 
Là où l’Église met en garde, c’est envers les manipulations génétiques qui mènent à considérer des êtres humains comme un simple matériau génétique. Par exemple, utiliser des embryons pour la recherche, quitte à les tuer, ou à les vider de leur propre patrimoine génétique pour le remplacer par un autre... On voit que c’est tout autre chose.

Concernant le management, tu te poses des questions fondamentales : pas facile de faire un travail humain avec un entourage qui considère les personnes comme des outils. Mais pas forcément impossible ! L’attitude classique qui respecte les gens avec qui on travaille et qui sont sous sa propre autorité, c’est ce qu’on appelle le "principe de subsidiarité". C’est-à-dire donner un objectif économique à quelqu’un (il en faut), en lui donnant la possibilité de s’organiser, de prendre des responsabilités, de choisir les moyens (honnêtes évidemment) pour y arriver, dans un délai convenu. L’attitude inhumaine n’est pas dans le fait qu’on mette la pression sur quelqu’un, mais dans la manière de le faire : brimades, chantage odieux. Un bon chef sait à la fois mettre la pression quand il faut, et la relâcher, remercier et féliciter quand il faut. Mettre aussi la main à la pâte quand il y a besoin. Être à l’écoute des problèmes techniques rencontrés pour trouver des solutions. À l’écoute d’autre problèmes éventuellement, mais là, avec prudence : si le chef finit par faire du soutien psychologique, il risque de ne plus pouvoir faire son boulot. Mais il peut orienter vers quelqu’un de compétent.

Pour te permettre de réfléchir avec d’autres chrétiens qui se posent des questions identiqes aux tiennes, tu pourrais contacter le Mouvement des Cadres Chrétiens.

Tu peux regarder aussi le Compendium de la doctrine sociale de l’Église" nn. 185-191.

Matthieu+

 

 

P’tit copain et grand projet ?

"Mes copines ont toutes des petits copains. Elles me disent qu’à mon âge, je suis trop jeune pour « faire des projets », et que je devrais profiter de la vie. Je ne sais pas quoi leur répondre, moi !" I., 17ans.

Peut-être que tu ne cherches pas la même chose qu’elles à travers une relation amoureuse… ?

Il y a une grosse différence entre chercher le plaisir et chercher l’amour.

C’est un peu la même différence qu’entre un réverbère et une étoile. Il y a de la lumière aux 2 endroits, mais une ne s’éteint pas et nous emmène immensément plus haut, là où il y a la « joie du cœur », profonde, celle qui dure… pas seulement le temps d’une soirée, mais le temps de toute une vie. Et puis, tu as déjà observé un lampadaire le jour ? Au niveau beauté, on fait mieux ! Je ne dis pas qu’il n’y en a pas qui présentent bien… Mais on sent bien qu’on est profondément touché par la beauté immense et mystérieuse des étoiles.

Le problème, c’est que quand on cherche un lampadaire, on ne voit plus les étoiles ! 
Pour 2 raisons : 
► D’abord, c’est qu’on ne regarde pas à la même hauteur. Si tu regardes au niveau du lampadaire, tout ce qui est plus loin, est flou. C’est le principe de la photo : tu fais la mise au point au premier plan, ce qui est à l’arrière devient flou et ne se voit plus. 
Je veux dire qu’on ne cherche pas un compagnon d’une nuit comme on cherche un compagnon d’une vie. On ne regarde pas les personnes au même niveau. (ils le sentent bien, d’ailleurs.) 
►  La deuxième raison, c’est que la lumière du lampadaire empêche de voir les étoiles. Tu as déjà observé une nuit étoilée en pleine ville ? On n’y voit rien ! (d’ailleurs, bien souvent, on ne regarde même pas !) Non, pour voir la beauté des étoiles, il faut s’éloigner des villes et des lampadaires, et là, on les voit. Plus brillantes que jamais.

Mais alors, tu vas me dire, tant pis pour le plaisir ? Ah non ! Le plaisir est bon (très bon, même), mais je réponds à ça dans la question suivante…

Ev’

 

Le plaisir n’est pas mauvais !

"Pourquoi je ne pourrais pas faire comme mes copines avec leurs « mecs » : Profiter de la vie et prendre mon pied ? Tu ne vas pas me dire que le plaisir, c’est mauvais !!!?" I., 19 ans.

Ah non ! Le plaisir est bon (très bon, même) ! Mais ce n’est pas lui qui apporte la Joie, le Bonheur. Ce qui apporte la joie et le bonheur, c’est aimer et être aimé. Le plaisir en lui-même et pour lui-même n’apporte que déception, parce qu’il ne dure pas et ne nous fait pas entrer dans la relation.

Quand on veut du plaisir, on va utiliser l’autre pour le trouver et nous satisfaire. On va le consommer. C’est pas pour rien que certains disent : Les mecs (ou les filles, selon les circonstances), c’est comme des kleenex ! C’est exactement ça : Je le prends, je l’utilise, je le jette. Je CONSOMME. (Je baise. Désolée, mais c’est ça.)

Dans ce cas, l’autre devient un objet, une chose. Ce n’est plus une personne digne d’intérêt, d’attention et de respect.

Or, notre joie se trouve dans la RELATION ! On dit une « RELATION sexuelle », c’est pas pour rien ! Quand on rencontre une autre personne et qu’on tombe amoureux, on a envie de la découvrir, de tout connaître d’elle, de tout faire avec elle. C’est là que c’est bien de prendre le temps de le faire : découvrir qui est l’autre. Or, quand on s’embrasse et qu’on fait l’amour, y a pas moyen de parler ! C’est pas le meilleur moyen de découvrir qui est l’autre, quels sont ses centres d’intérêts, ses réflexions, ses sentiments. Partager ça avec quelqu’un, c’est déjà extraordinaire. C’est ce qui donne naissance aux plus grandes amitiés. (et une grande amitié, c’est extrêmement précieux !)

Puis, au bout d’un moment, on découvre que :

1. Déjà, notre cœur trouvait ce type super.

2. Notre intelligence nous dit qu’effectivement, vu ce qu’il pense, vit et fait, c’est un type super.

3. Notre corps est attiré par lui, nous éprouvons du désir.

Alors LA, ça devient intéressant. Parce que c’est là qu’on pourra vraiment Aimer : poser des actes d’amour qui auront du sens : se donner et le recevoir : s’UNIR.

Et cet acte qui dira, par tout notre corps, notre cœur et notre esprit : « je t’aime » sera un cadeau, un don. Et le plaisir et la joie qui en ressortent durent et sont immenses ! (même le plaisir physique est plus grand). Et ça prend VRAIMENT tout son sens dans l’engagement de sa vie : le mariage. Mais j’en parle dans la question suivante.

Ev’

 

Mariage et relations sexuelles

Mes parents m’ont dit qu’il faut être marié pour avoir des relations sexuelles. Pourquoi ? C. 18 ans

Si on te dit que c’est dans le mariage que les relations sexuelles sont les meilleures, c’est parce que c’est là qu’elles prennent tout leur sens. Le sens du DON.

Il faut savoir que cet acte, la relation sexuelle (moi je préfère dire l’union), a le sens du don inconditionnel de soi. Je me donne à toi, toute entière ; puisque mon corps, c’est moi : Si je donne mon corps, je me donne, moi. Et je reçois le don de toi, tout entier. (voir l’article précédent sur la question du plaisir).

Or, si je me donne « moi », c’est que je ne veux pas me « reprendre ». Si je me DONNE, c’est pour toute ma vie. Et toi, qui te donnes à moi, tu te donnes pour toute ta vie.

Et on vit ça. Pas seulement dans nos unions sexuelles, mais dans toute notre vie : les petites choses qu’on fait ensemble et l’un pour l’autre prennent alors une saveur incomparable. C’est là qu’on se met à AIMER pour de vrai, pas seulement à « être amoureux ».

Et c’est Grand, Beau, Vrai. Et ça DURE, et ça enthousiasme. Et ça remplit de joie. Et ça remplit de plaisir.

Si on te dit ça, c’est pas pour t’embêter et te compliquer la vie (on a autre chose à faire), c’est parce que c’est ça qui donne le plus de joie et de bonheur. Et moi, c’est ça que je vis, c’est ça que je veux ! Et c’est parce que j’y trouve le bonheur que je te le dis !

Ev’

 

Mon frère est mort

Mon frère est mort dans un accident de voiture... J’ai l’impression qu’il est toujours avec moi, que je peux lui parler... mais ça me fait un peu peur !

J’imagine ta tristesse, ta douleur devant ce drame ! La mort est "contre nature" et on voudrait tous qu’elle ne nous sépare pas de ceux qu’on aime !

Justement, les chrétiens croient qu’elle ne nous sépare pas totalement, parce qu’ils croient que Jésus-Christ, le Fils de Dieu est ressuscité, sorti victorieux de la mort, et vivant pour toujours (Actes chapitre 2, verset 23 et 24). Nous croyons qu’avec lui, les morts ressuscitent, c’est-à-dire qu’ils sont dans la vie éternelle avec Dieu. (Romains chapitre 6, verset 8)

Et l’Eglise nous propose de continuer de prier pour les défunts, parce qu’ils croient que la mort n’est pas la fin des relations avec Dieu.

Mais tu me parles de ta peur, si c’est la peur de parler "aux esprits" des morts, je la comprends bien : il n’est pas question d’essayer de communiquer avec les morts, mais bien de PRIER pour ton frère par exemple... Prier Dieu, prier Jésus, en redisant tout ton amour pour ton frère ! En confiant à Dieu toute ton espérance de le revoir un jour... J’allais dire là, pas de risque de "fausse route" !

AimJ

citation du Catéchisme de l’Eglise Catholique 

 

 

On a besoin de toi !

L’an passé, une de mes meilleurs copines de ma classe (je lui disais presque tout) est décédée après s’être fait renverser par une voiture sur un passage piétons vers chez elle (c’est tellement injuste !) ; je n’ai plus personne à qui me confier ; elle me comprenait. Il y a des jours, où je trouve que la vie est trop dure et elle me fait peur. Comment reprendre le goût de vivre quand ceux auxquels on tenait meurent ? Merci de me répondre".

La vie est un cadeau

qui est donné chaque jour pour un jour. Tu es unique et ta vie est unique. Ta vie a eu un commencement. Tu peux le situer à ta naissance, ou à ta conception... elle aura, comme la mienne, comme celle de tous tes ancêtres et de ceux qui t’entourent, un début et une fin.

As-tu parfois pensé à tous ceux à qui tu dois ta vie ? Que sais-tu de leur histoire ? Dans la joie ou dans les difficultés, parfois terribles, ils ont transmis la vie, et tu l’as reçue... Toutes tes rencontres, sont l’occasion pour toi de cheminer, de t’aider à choisir -en positif ou en négatif, le chemin que tu vas prendre. Si tu sais les apprécier, elles sont "pour toi". Et si tu as su goûter la joie d’être avec ton amie, tout ce que vous avez vécu ensemble ne s’effacera pas. la mort donne un poids terrible et fabuleux au présent.

Après toute peine, vient le temps du deuil. le temps de la cicatrisation. Accepte ta peine, mais ne ferme pas les yeux : il y a sûrement autour de toi des jeunes... ou des anciens peut-être, qui ont besoin de toi ! Car tu as toute ta place dans ce monde : nous vivons de longs chemins de préparation -comme le temps sombre de la semence en terre- puis viennent les essais, les choix... Un jour, tu penseras peut-être : "Voilà, je sais ce que je suis, et tout ce que j’ai vécu, joyeux ou douloureux, m’a préparé pour ce jour...."

Tu trouves la vie dure... elle l’est. Mais elle est belle aussi. Que dirais-tu d’une vie qui ne serait que "sucre" et "coussins" ? Comment en connaîtrais-tu la saveur ? Observes autour de toi, regarde tous ceux qui espèrent de toi un sourire, un coup de main, une visite... tu seras peut-être étonnée de leur nombre.

Vas, vis, fais la fête à ceux qui entrent dans ta maison, écoute-les.

Et si tu crois en Jésus-Christ, confie lui ta peine -il sait ce qu’est souffrir !- et demande lui de t’apprendre à aimer..lilhaud