Une jauge réaliste pour les deux prochains dimanches — Diocèse de Belley-Ars

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Une jauge réaliste pour les deux prochains dimanches

Communiqué de la Conférence des Evêques de France le 2 décembre 2020

 

La Conférence des évêques de France prend connaissance de la jauge rendue publique aujourd’hui par le ministre de l’Intérieur pour ce qui concerne les célébrations publiques dans les lieux de culte. 

La CEF estime que cette mesure proportionnée à la capacité d’accueil des édifices, bien que contraignante, est applicable. Elle impose de « laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux ». Les fidèles catholiques devront donc appliquer cette mesure, en particulier, les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre.

Cette nouvelle mesure, plus réaliste et dont la CEF a été informée en début d’après-midi, fait suite à la consultation des cultes organisée depuis dimanche par le gouvernement. La CEF se réjouit que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics. Elle attend maintenant, à la lecture des données sanitaires, l’éventuelle réévaluation de cette jauge à partir du 15 décembre.

De dimanche en dimanche, cette période de l’Avent entamée le 29 novembre, est un chemin vers Noël. Les communautés catholiques espèrent de tout leur cœur pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 au soir, avec le moins de restriction possible. Ils sont conscients que l’attention aux précautions sanitaires est toujours nécessaire. 

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Le droit a été rétabli et la raison reconnue

Communiqué du 29 novembre 2020

Par sa décision du 29 novembre 2020, le juge des référés du Conseil d’État a retenu le caractère disproportionné de la mesure gouvernementale qui limitait à 30 le nombre de personnes autorisées à assister aux cérémonies religieuses dans les lieux de culte, en relevant qu’il n’y avait pas de justification à cette interdiction absolue et générale « alors qu’aucune autre activité autorisée n’est soumise à une telle limitation fixée indépendamment de la superficie des locaux en cause ». 

Ce soir, à l’occasion de leur rencontre avec le Premier ministre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Président de la CEF et archevêque de Reims, Mgrs Dominique Blanchet (évêque de Belfort- Montbéliard), et Olivier Leborgne, (évêque d’Arras), vice-présidents de la CEF,  Mgr Dominique Lebrun (archevêque de Rouen), membre du Conseil permanent et Mgr Stanislas Lalanne (évêque de Pontoise) rediront leur souhait que soit acté, dans les trois jours qui ont été impartis au gouvernement par la décision du juge des référés du Conseil d’État, l’adoption d’une jauge réaliste, comme le prévoyait le protocole sanitaire qu’elle avait déjà présenté. 

La CEF considère que le droit a ainsi été rétabli et que la raison a été reconnue. Elle souhaite pour autant que le recours judiciaire reste l’exception dans un réel dialogue dont elle attend la reprise. 

Que ce premier dimanche de l’Avent nous prépare à accueillir le Seigneur qui vient. 

 

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Jauge à 30 personnes ce dimanche pour la messe : une mesure irréaliste et inapplicable

Communiqué du 26 novembre de la CEF

C’est avec regret que la Conférence des évêques de France (CEF) apprend que la jauge de 30 personnes par lieu de culte pour les célébrations est maintenue pour ce dimanche. Après l’appel du Président de la République à l’issue de son discours du mardi 24 novembre, elle attendait une rectification de cette mesure et la mise en place d’une « jauge réaliste » dès ce 28 novembre. Il n’en est rien ! 

Le Premier ministre explique sa fermeté par la situation épidémiologique ; néanmoins les protocoles présentés par les différentes religions auraient pu permettre des décisions plus facilement applicables et équitables. 

La CEF s’interroge sur les véritables critères utilisés par le gouvernement pour fixer les conditions de ce confinement. Certes les cultes ne sont pas des commerces mais traiter ainsi les religions, c’est considérer comme accessoire la foi de millions de croyants. C’est une grave erreur pour notre société tout entière. 

Le Premier ministre s’est engagé à ouvrir la discussion sans attendre pour permettre dès que possible une jauge proportionnée à la taille des édifices. La Conférence des évêques de France réclame une véritable concertation plus efficace pour aboutir à un accord. Dans ce contexte elle se réserve toujours la possibilité d’utiliser les moyens de droit appropriés. 

La Conférence des évêques de France réaffirme l’engagement plein et entier des catholiques dans la lutte contre cette épidémie et leur volonté de servir au plus grand bien de notre société. 

 

Message de Mgr Roland aux prêtres du diocèse

Chers frères,

Je vous prie de trouver ci-joint le communiqué de presse du secrétariat général de la Conférence des Evêques de France, que je vous invite à diffuser largement. 

La décision du Premier Ministre suscite des sentiments légitimes à la fois d’incompréhension, de déception et de révolte. En même temps, elle ne nous étonne pas de la part de gouvernants qui classent la religion dans le « non-essentiel ». 

C’est pour le moins le fait d’une anthropologie déficiente qui ne prend pas en compte toutes les dimensions de l’être humain et ignore que celui-ci ne vit pas que de pain.  

Pour autant nous ne baissons pas les bras et allons poursuivre la discussion, en réclamant à nouveau une concertation dans le but d’un accord sur une jauge proportionnée à la taille des édifices religieux.

En attendant le résultat de ces démarches, nous devons user au maximum de la jauge autorisée. Pour ce faire, je vous invite à multiplier (dans la mesure du raisonnable), les célébrations eucharistiques (y compris samedi soir et dimanche après-midi).

J'invite aussi les fidèles laïcs qui voudraient faire connaitre leur mécontentement à écrire au Ministre de l’Intérieur chargé des cultes et à saisir du problème leur Député.  

En communion de prière avec vous tous, avec une pensée particulière pour ceux d’entre vous qui sont touchés par le virus. 

Bien fraternellement. 

+ Pascal ROLAND