Pour le 6e dimanche de Pâques — Diocèse de Belley-Ars

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Pour le 6e dimanche de Pâques

                                                                                    Hauteville, le 16 mai 2020

Ave Maria 
 

Chers Amis,

 

Après bientôt une semaine de déconfinement, semaine durant laquelle se sont mêlés des sentiments de soulagement, de joie, mais aussi de méfiance, et d’inquiétude, en ce qui concerne les chrétien, les choses ont peu évolué. Les messes publiques ne sont toujours pas autorisées. Néanmoins, nos églises se sont rouvertes, et il nous est possible de venir prier devant le Saint-Sacrement.

A Hauteville, avec les sœurs, qui ont la garde de la clé de l’église, il a été défini comme horaire de 10 heures à 16 heures. Dans les villages, les personnes qui ouvrent habituellement l’église, jugent de l’horaire qui est à mettre en place, sans doute l’horaire habituel. Que les portiers soient remerciés.

Je tiens aussi à remercier très chaleureusement, les personnes qui, d’une part ont enlevé les fleurs fanées et desséchées dans l’église d’Hauteville, et, d’autre part, l’ont fleurie pour la rendre plus accueillante. J’en profite pour remercier également les personnes, qui ont peut-être fait de même dans les différents villages du groupement paroissial.

Pour des raisons sanitaires, pour chaque église il faut que la porte principale et la porte qui donne accès à l’intérieur restent ouvertes, afin d’éviter au maximum d’avoir à les toucher. Il serait bien de mettre une affiche sur la porte intérieure, afin de demander qu’elle reste ouverte.

Par ailleurs, les personnes qui souhaiteraient recevoir le sacrement de réconciliation, ou tout simplement faire le point sur ce qu’a été leur vie spirituelle durant ces semaines de confinement peuvent téléphoner à la cure, pour convenir d’un rendez-vous à l’église. Les personnes qui le désirent pourront aussi recevoir la communion. Nous vous donnerons des consignes sanitaires au préalable.

Tout ce que je viens de vous écrire est un peu technique, et manque certainement d’un peu de chaleur. Vous voudrez bien m’en excuser.

 

Vous trouverez aussi une petite biographie de Saint Jean-Paul II. En effet, lundi, ce sera le centenaire de sa naissance. Il est vrai qu’un saint n’est jamais fêté le jour de sa naissance à cette vie terrestre, mais, dans la plupart des cas, le jour de sa naissance au ciel. En ce qui concerne Saint Jean-Paul II, sa fête a été fixée au 22 octobre, jour anniversaire de son intronisation sur la Chaire de Pierre, dont il était le 263ème successeur.

Il n’en demeure pas moins que cecentième anniversaire, est une invitation à rendre grâce au Seigneur pour ce Pape qu’il a donné à son Eglise, et qu’il a marquée irrémédiablement. Nous pouvons rendre grâce au Seigneur d’avoir vécu sous son Pontificat, bénéficiant de ses enseignements, et après l’avoir « connu » sur la terre, de pouvoir le prier, confiants en son intercession. 

Nous devons rendre grâce au Seigneur, puisque plusieurs fois il est venu en France, dont deux fois à Ars, tout d’abord en 1947, en tant que jeune prêtre, puis le 06 octobre 1986, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du Saint Curé. Il avait d’ailleurs intégré dans sa vie certains gestes de Saint Jean-Marie Vianney, comme celui de se baisser et d’embrasser le sol des pays qu’il visitait. C’est en effet, le geste qu’a posé le jeune Abbé Vianney, en arrivant à Ars. 

Saint Jean-Paul II est né dans une famille profondément chrétienne. Lui-même a témoigné, qu’étant enfant, il a toujours été impressionné, en se levant la nuit, de trouver son père, à genoux, en train de prier.

Avant même cela, c’est-à-dire, dès le jour même de sa naissance, sa mère l’a initié à la prière. Elle avait ouvert la fenêtre dans laquelle il avait été installé, afin qu’il entende les vêpres qui se chantaient dans l’église voisine.

Cela doit être pour nous, non seulement un encouragement à la prière, mais encore un encouragement à demander à Dieu des familles profondément chrétiennes, des familles profondément ancrées dans la foi, solidement attachées au Seigneur, et à la prière, malgré l’aridité de certains jours. Des familles, selon ce que lui-même a demandé à Dieu : « Ô Dieu, de qui vient toute paternité au Ciel et sur la Terre, Toi, Père, qui es Amour et Vie, fais que sur cette Terre, par ton Fils, Jésus-Christ, « né d’une Femme », et par l’Esprit saint, source de charité divine, chaque famille humaine devienne un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour pour les générations qui se renouvellent sans cesse. Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux vers le plus grand bien de leurs familles, de toutes les familles du monde. Que les jeunes générations trouvent dans la famille un soutien inébranlable qui les rende toujours plus humaines et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour (…) Enfin, nous te le demandons par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth, qu’en toutes les nations de la terre l’Église puisse accomplir avec fruit sa mission dans la famille et par la famille. »

Ne perdons pas de vue, que les familles chrétiennes sont un terreau favorable pour l’éclosion de vocations, d’une part, parce qu’elles les demandent à Dieu, et, d’autre part, parce que les jeunes évoluent dans un milieu propice pour entendre l’Appel du Seigneur.

 

Je redis à chacun mon amitié et ma prière. 


 

 Père Didier +


 

                                                                            

 

 

Intentions de messes :

Défunts :
Sébastien, Juliette, Michel CARRIER ; Camille et Antoinette CARRIER ; Familles ECOCHARD-TRONCHON ; Familles LAGRANGE-MOREL-HANNOUANT-ZANONI ; Père Mathieu.

Défunts de la semaine :
Marie-Thérèse COMMENOZ de Brénod, le 15 mai, temps de prière à la chambre funéraire des Pompes Funèbres du Plateau.

 

6ème dimanche de Pâques, 17 mai 2020

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 14, 15-21)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »

 

Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole dit Jésus ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et chez lui nous nous ferons notre demeure. Au temps de l’Eden, c’est à dire avant le temps de notre monde déchu, l’homme et Dieu vivaient en amitié. Mais le péché que le démon a suscité nous a fait perdre cet état primordial d’intimité avec Dieu. C’est pourquoi le Christ est venu dans le monde, afin de le sauver, de le restaurer encore plus beau qu’avant.

Pour que chacun puisse librement apporter son « fiat » à cette œuvre merveilleuse de salut, il a envoyé le Saint-Esprit qui vient frapper à la porte de chaque cœur sans en forcer l’entrée. Il entre que si nous lui ouvrons la porte. Ce n’est pas lui qui l’ouvrira pour nous, car l’amour ne s’impose pas. En revanche il nous donne le mode d’emploi pour ouvrir cette porte : “si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole”

Cela suppose que l’on prenne le temps de fréquenter Jésus, d’écouter sa parole, de le prier, de suivre l’enseignement de l’Eglise à travers lequel Jésus éclaire notre conscience. On le voit bien dans cet épisode des Actes des Apôtres où surgissent des divergences d’opinions inévitables. Comment savoir où est la vérité quand Jésus n’est plus visible pour l’exprimer ? Avant de disparaître, Jésus a donné la clé : « celui qui vous écoute, m’écoute » (Lc 10,16) C’est donc Pierre et les apôtres unis à lui collégialement, qui nous révèlent la vérité. C’est un repère pour nous aujourd’hui, dans la confusion actuelle. « Le Saint-Esprit et nous-mêmes avons décidé… » La parole du Christ aujourd’hui passe par le magistère de l’Eglise, c’est à dire par ce que le pape et les évêques unis à lui ont défini, et continuent d’exprimer. Le catéchisme de l’Eglise catholique est un bon outil à consulter quand on ne sait pas où est la vérité. Une précieuse lumière nous est donnée aujourd’hui avec force par notre pape François : c’est la nécessité pour l’Eglise de ne pas s’abriter derrière la loi idéale pour juger ou donner le sentiment à ceux qui sont en difficulté spirituelle, d’être rejeté ou excommunié de l’Eglise. Dans sa dernière exhortation, la joie de l’amour, le Pape a rappelé ce qu’il avait déjà dit dans la joie de l’Evangile « un petit pas, au milieu de grandes limites humaines peut être plus apprécié de Dieu que la vie extérieurement correcte de celui qui passe ses jours sans avoir à affronter d’importantes difficultés. » Evangeli Gaudium 44

Garder la Parole du Seigneur, c’est faire comme Marie qui repassait tout ce qui le concernait dans son cœur. Nous n’y arriverons pas sans elle, sans nous mettre à son école ; l’école du Rosaire. Petit évangile en miniature disait Jean-Paul II. (C’est le mois de Marie, profitons-en pour le reprendre si nous l’avons laissé). Le fruit béni de cette sainte compagnie qu’est la prière avec Marie, c’est la paix que Jésus nous laisse, que Jésus nous donne. Il ne nous la donne pas comme le monde. La paix du monde est fonction des circonstances extérieures : il faut que tout aille bien. La paix qui vient d’en haut est indépendante des circonstances, car elle ne procède que de la consolation que Dieu nous donne par Marie, dans la prière.

Cultivons la prière du chapelet avec les mystères du Rosaire et nous garderons dans notre cœur la Parole du Seigneur, c’est à dire tout ce qu’il a fait pour nous ; alors le Saint-Esprit se précipite dans les cœurs où Marie est souveraine, comme le dit Grignion de Montfort. Le résultat c’est que la Sainte Trinité fait de cette âme sa cité sainte, qui, un jour prochain resplendira de gloire. Pour cela il n’est pas nécessaire de savoir beaucoup de choses, ni d’accomplir beaucoup de choses ; ni grandeur ni puissance ne sont nécessaires mais comme le dit le psaume 130 : tenir simplement son âme « en paix et silence, comme un petit enfant tout contre sa mère », et cela afin de traverser la grande épreuve de cette vie.

 


















 

Sanctuaire de ND de Vaucluse