Lettre du 4e dimanche de Pâques — Diocèse de Belley-Ars

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Lettre du 4e dimanche de Pâques

Hauteville, le 02 mai 2020

Ave Maria


 

Chers Amis,

 

Depuis un peu plus de vingt-quatre heures, avec Saint Joseph Travailleur, nous voici engagés dans le mois de mai, mois de Marie. Peut-être que certains d’entre vous se souviennent de ce que nous entendions chanter autrefois dans nos églises, soit à la messe, soit au terme du chapelet, prié chaque jour en paroisse : « C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau. A la Vierge chérie disons un chant nouveau. »

En regardant par nos fenêtres, en constatant la grisaille du ciel, nous pourrions croire qu’il s’agit d’une erreur. Et pourtant, c’est bien le mois de Marie, c’est bien le plus beau ! Aussi, ni les conditions météorologiques, ni le confinement ne doivent avoir raison de ce qui nous habite intérieurement, c’est-à-dire notre foi au Christ mort et ressuscité. Celui, que nous célébrons chaque dimanche, Celui que nous célébrons comme étant le Bon Pasteur, selon ce qu’il nous révèle de lui-même : le Bon Pasteur qui invite l’humanité à se réunir en lui, afin qu’il y ait « un seul troupeau et un seul pasteur. » cf Jn 10, 16

En ce dimanche, dit « du Bon Pasteur », nous sommes invités à prier d’une façon toute particulière pour les vocations, non pas que cette intention se doit être présente, dans notre cœur seulement le quatrième dimanche de Pâques. C’est bien tous les jours que nous devons demander à Dieu des prêtres. Mais le dimanche du Bon Pasteur, vient comme nous renouveler dans notre prière pour les vocations.

Nous ne le savons que trop, nous manquons de prêtres, et même, nous manquons gravement de prêtres. Il ne s’agit pas de regarder le passé avec nostalgie. Il faut regarder de l’avant, en considérant tous les besoins qui se présentent, dans l’Eglise, et qui ne peuvent parfois être satisfaits en raison du manque de prêtres, à commencer par l’absence de la Présence réelle de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans bien des églises. Certes, il s’agit de prendre des dispositions, en raison des profanations et vols que nous constatons en divers lieux (ce qui fut le cas à Hauteville, le 09 avril 2015). Néanmoins, ultimement cette absence de Jésus dans les tabernacles, est liée à l’absence de prêtres dans les paroisses. 

Prier pour les vocations, ce n’est pas constater les manques avec regret. Au contraire, c’est, en ayant conscience de ces manques, demander à Dieu, de susciter les prêtres dont nous avons besoin, avec la ferme espérance d’être entendus, en nous souvenant que le Christ a dit : « Demandez, on vous donnera. » Mt 7, 7

Nous devons demander des vocations non pas de façon abstraite, si je puis dire, en ce sens que nous devons demander qu’elles se lèvent dans nos familles, dans nos paroisses, et ne pas les attendre chez les autres. Il serait tellement beau que les parents qui envoient leurs enfants au catéchisme demandent que le Seigneur appelle un de leurs fils à devenir prêtre, ou encore une de leurs filles à devenir religieuse. Les vocations religieuses ne sont pas à prendre au rabais. Faut-il se le redire, quand le Seigneur appelle, c’est toujours un motif d’action de grâce pour les familles concernées.

 Que ceux qui sont appelés ne craignent pas de tout donner au Seigneur, car comme le rappelait si bien Benoit XVI, dans son homélie, lors de la messe d’inauguration de son Pontificat, le 19 avril 2005 : « N’ayez pas peur du Christ, il n’enlève rien, mais il donne tout. »

Je suis convaincu que dans le même temps, nous devons demander la foi, pour nous-mêmes, pour nos familles, nos communautés. Le manque de vocations est lié à la baisse de la température de la foi. Sans doute aussi, la peur de l’engagement.

Demandons à Dieu de saintes vocations sacerdotales, demandons-les par l’intercession du Curé d’Ars, dont Saint Jean-Paul II, a dit lors de son pèlerinage dans son village, le 03 octobre 1986 : « Le Curé d'Ars demeure pour tous les pays un modèle hors pair, à la fois de l'accomplissement du ministère et de la sainteté du ministre. » 

 

La prière pour les vocations, ne doit cependant pas nous faire oublier, que nous sommes toujours en temps d’épidémie.  Là encore, nous avons à prier avec foi et avec insistance pour que le Seigneur nous libère de cette pandémie qui nous enferme dans la peur, dans la méfiance, dans l’incertitude.

A ce propos, le Pape François, a écrit une lettre assez brève sur le Rosaire et sur efficacité. Il l’a accompagnée de deux prières à la Vierge, afin qu’elle nous obtienne la délivrance de ce virus. Il me parait opportun de vous l’envoyer. Cela me semble d’autant plus juste, que, d’après les dernières informations, le Premier Ministre, Monsieur Édouard Philippe, veut prolonger pour une durée de deux mois, l’état de crise sanitaire.

La lettre du Saint-Père est pour chacun de nous un encouragement, une invitation, à la prière, en l’occurrence à la prière du Rosaire, une prière simple et à la portée de tous. Une prière qui ne vieillit pas, et dont l’efficacité traverse les générations.

N’oublions pas de prier pour le personnel soignant, et de rendre grâce pour tous ces gestes de générosité qui se sont déployés, notamment depuis le confinement, et aussi, pour de multiples formes d’attentions délicates. 

 

Je me permets encore de vous rappeler que je continue de bénir le groupement paroissial avec le Saint-Sacrement, chaque dimanche, et chaque mercredi, après la messe.

 

Avec mon amitié et ma prière.


 

Père Didier +


 

Intentions de messes
Défunts :
Léontine et André COMPARD, Augustine et Léon GUY ; Hubert CAMOIN ; Andrée TRIPIER.
Défunts de la semaine :
Roger JACQUEMOUD, le 27 avril (Evires - 74 -), oncle du Père Didier.

 

4ème dimanche de Pâques, dimanche du Bon Pasteur

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 10, 1,10)

 

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

 Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »


 

    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA 57éme JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE
POUR LES VOCATIONS (3 mai 2020)

 

    Chers frères et sœurs !

    Le 4 août de l’année dernière, lors du 160ème anniversaire de la mort du saint Curé d’Ars, j’ai voulu offrir une lettre aux prêtres qui, chaque jour consacrent leur vie à l’appel que le Seigneur leur a adressé, au service du peuple de Dieu.

    A cette occasion, j’avais choisi quatre paroles-clés – souffrance – gratitude – courage et louange – pour remercier les prêtres et soutenir leur ministère. J’estime qu’aujourd’hui, en cette 57ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, ces paroles peuvent être reprises et adressées à tout le Peuple de Dieu, sur le fond d’un passage évangélique qui nous raconte la singulière expérience survenue à Jésus et Pierre, durant une nuit de tempête sur le lac de Tibériade (cf. Mt 14, 22-33). 

    Après la multiplication des pains, qui avait enthousiasmé la foule, Jésus ordonna à ses disciples de monter dans la barque et de le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. L’image de cette traversée sur le lac évoque, en quelque manière, le voyage de notre existence. La barque de notre vie, en effet, avance lentement, toujours agitée parce qu’à la recherche d’un lieu d’accostage favorable, prête à affronter les risques et les opportunités de la mer, mais aussi désireuse de recevoir du timonier un virage qui conduise finalement vers la bonne direction. Mais parfois, il peut arriver qu’elle s’égare, qu’elle se laisse aveugler par les illusions, au lieu de suivre le phare lumineux qui la conduit à bon port, ou d’être défiée par les vents contraires des difficultés, des doutes et des peurs.

    Il en est de même aussi dans le cœur des disciples, lesquels, appelés à suivre le Maître de Nazareth, doivent se décider à passer sur l’autre rive, en choisissant avec courage d’abandonner leurs sécurités et de se mettre à la suite du Seigneur. Cette aventure n’est pas tranquille : la nuit arrive, le vent contraire souffle, la barque est ballotée par les vagues, et la peur de ne pas y arriver et de pas être à la hauteur de l’appel risque de les dominer.

    L’Evangile nous dit, cependant, que dans l’aventure de ce voyage difficile, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur, presqu’en forçant l’aurore au cœur de la nuit, marche sur les eaux agitées et rejoint les disciples, il invite Pierre à venir à sa rencontre sur les vagues, il le sauve quand il le voit s’enfoncer, et enfin, il monte dans la barque et fait cesser le vent.

    La première parole de la vocation, alors, est gratitude. Naviguer vers le juste cap n’est pas une tâche qui relève de nos seuls efforts, et ne dépend pas seulement des parcours que nous choisissons de faire. La réalisation de nous-mêmes et de nos projets de vie n’est pas le résultat mathématique de ce que nous décidons dans un "moi" isolé ; au contraire, elle est avant tout la réponse à un appel qui vient d’En-Haut. C’est le Seigneur qui nous indique le rivage vers lequel aller et qui, bien avant, nous donne le courage de monter sur la barque ; alors qu’il nous appelle, c’est lui qui se fait aussi notre timonier pour nous accompagner, nous montrer la direction, nous empêcher de nous échouer dans les écueils de l’indécision et nous rendre même capables de marcher sur les eaux agitées.

    Toute vocation naît de ce regard aimant par lequel le Seigneur est venu à notre rencontre, peut-être alors même que notre barque était en proie à la tempête. « Plus qu’un choix de notre part, la vocation est la réponse à un appel gratuit du Seigneur » (Lettre aux prêtres, 4 août 2019) ; c’est pourquoi, nous réussirons à la découvrir et à l’embrasser, quand notre cœur s’ouvrira à la gratitude et saura saisir le passage de Dieu dans notre vie. 

    Quand les disciples voient Jésus s’approcher en marchant sur les eaux, ils pensent d’abord qu’il s’agit d’un fantôme et ils ont peur. Mais aussitôt Jésus les rassure par une parole qui doit toujours accompagner notre vie et notre chemin vocationnel : « Courage, c’est moi, n’ayez pas peur ! » (v.27). Justement c’est la seconde parole que je voudrais vous confier : courage.

    Ce qui souvent nous empêche de marcher, de grandir, de choisir la voie que le Seigneur trace pour nous, ce sont les fantômes qui s’agitent dans notre cœur. Quand nous sommes appelés à laisser notre rivage de sûreté et à embrasser un état de vie – comme le mariage, le sacerdoce ordonné, la vie consacrée –, la première réaction est souvent représentée par le "fantôme de l’incrédulité" : ce n’est pas possible que cette vocation soit pour moi ; s’agit-il vraiment du juste chemin ? le Seigneur me demande-t-il vraiment cela ? 

    Et, peu à peu, croissent en nous toutes ces considérations, ces justifications et ces calculs qui nous font perdre l’élan, qui nous troublent et nous paralysent sur le rivage de départ : nous pensons avoir fait fausse route, ne pas être à la hauteur, avoir simplement vu un fantôme à chasser.

Le Seigneur sait qu’un choix fondamental de vie – comme celui de se marier ou de se consacrer de façon spéciale à son service – nécessite du courage. Il connaît les interrogations, les doutes et les difficultés qui agitent la barque de notre cœur, et c’est pourquoi il nous rassure :               "N’aie pas peur, je suis avec toi !". La foi en sa présence, qui vient à notre rencontre et nous accompagne, même quand la mer est en tempête, nous libère de cette acédie que j’ai déjà eu l’occasion de définir comme une « douce tristesse » (Lettre aux prêtres, 4 août 2019), c’est-à-dire ce découragement intérieur qui nous bloque et ne nous permet pas de goûter la beauté de la vocation.

    Dans la Lettre aux prêtres, j’ai parlé aussi de la souffrance, mais ici je voudrais traduire autrement ce mot et me référer à la fatigue. Toute vocation comporte un engagement. Le Seigneur nous appelle parce qu’il veut nous rendre comme Pierre, capables de "marcher sur les eaux", c’est-à-dire de prendre en main notre vie pour la mettre au service de l’Evangile, dans les modes concrets et quotidiens qu’il nous indique, et spécialement dans les diverses formes de vocation laïque, presbytérale et de vie consacrée. Mais nous ressemblons à l’Apôtre : nous avons le désir et l’élan, cependant, au même moment, nous sommes marqués par des faiblesses et des craintes.

    Si nous nous laissons emporter par la pensée des responsabilités qui nous attendent – dans la vie matrimoniale ou dans le ministère sacerdotal – ou par les épreuves qui se présenteront, alors nous détournerons vite notre regard de Jésus et, comme Pierre, nous risquerons de couler. Au contraire, même dans nos fragilités et nos pauvretés, la foi nous permet de marcher à la rencontre du Seigneur Ressuscité et de vaincre même les tempêtes. En effet, il nous tend la main quand, par fatigue ou par peur, nous risquons de couler, et il nous donne l’élan nécessaire pour vivre notre vocation avec joie et enthousiasme. 

    Enfin, quand Jésus monte sur la barque, le vent cesse et les vagues s’apaisent. C’est une belle image de ce que le Seigneur opère dans notre vie et dans les tumultes de l’histoire, spécialement quand nous sommes dans la tempête : Il commande aux vents contraires de se calmer, et les forces du mal, de la peur, de la résignation n’ont plus pouvoir sur nous.

    Dans la vocation spécifique que nous sommes appelés à vivre, ces vents peuvent nous épuiser. Je pense à ceux qui assument d’importantes charges dans la société civile, aux époux que, non pas par hasard, j’aime définir comme "les courageux", et spécialement à ceux qui embrassent la vie consacrée et le sacerdoce. Je connais votre fatigue, les solitudes qui parfois alourdissent le cœur, le risque de l’habitude qui petit à petit éteint le feu ardent de l’appel, le fardeau de l’incertitude et de la précarité de notre temps, la peur de l’avenir. Courage, n’ayez pas peur ! Jésus est à côté de nous et, si nous le reconnaissons comme l’unique Seigneur de notre vie, il nous tend la main et nous saisit pour nous sauver.

    Et alors, même au milieu des vagues, notre vie s’ouvre à la louange. C’est elle la dernière parole de la vocation, et elle veut être aussi l’invitation à cultiver le comportement intérieur de la sainte Vierge Marie : reconnaissante pour le regard de Dieu qui s’est posé sur elle, confiant dans la foi ses peurs et ses troubles, embrassant avec courage l’appel, elle a fait de sa vie un éternel chant de louange au Seigneur.

    Chers frères et sœurs, spécialement en cette Journée, mais aussi dans l’action pastorale ordinaire de nos communautés, je désire que l’Eglise parcoure ce chemin au service des vocations, en ouvrant des brèches dans le cœur de chaque fidèle, pour que chacun puisse découvrir avec gratitude l’appel que Dieu lui adresse, trouver le courage de dire "oui", vaincre la fatigue dans la foi au Christ et, enfin, offrir sa vie comme un cantique de louange pour Dieu, pour les frères et pour le monde entier. Que la Vierge Marie nous accompagne et intercède pour nous.

Rome, Saint Jean de Latran, 8 mars 2020, 2ème dimanche de Carême.



 

LETTRE DU PAPE FRANÇOIS
à tous les fidèles pour le mois de Mai 2020

Chers frères et sœurs,

Le mois de mai est désormais tout proche, mois où le peuple de Dieu exprime avec une particulière intensité son amour et sa dévotion pour la Vierge Marie. Il est de tradition, en ce mois, de prier le Rosaire à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont “contraints” à valoriser, également du point de vue spirituel.

J’ai donc pensé proposer à tous de redécouvrir la beauté de prier le Rosaire à la maison pendant le mois de mai. On peut le faire ensemble ou personnellement ; c’est à vous de choisir selon les situations, en évaluant les deux possibilités. Mais, de toute manière, il y a un secret pour le faire : la simplicité ; et il est facile de trouver, aussi sur internet, de bons modèles de prières à suivre.

De plus, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pourrez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même pendant le mois de mai, uni à vous spirituellement. Je les joins à cette lettre de sorte qu’elles soient mises à la disposition de tous.

Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, spécialement pour ceux qui souffrent le plus, et vous, s’il vous plait, priez pour moi. Je vous remercie et vous bénis de tout cœur.

Rome, Saint Jean de Latran, 25 avril 2020
Fête de Saint Marc Évangéliste

FRANÇOIS

Première prière

O Marie,
tu resplendis toujours sur notre chemin
comme signe de salut et d’espérance.
Nous nous confions à toi, Santé des malades,
qui, auprès de la croix, as été associée à la douleur de Jésus,
en maintenant ta foi ferme.

Toi, Salut du peuple romain,
tu sais de quoi nous avons besoin
et nous sommes certains que tu veilleras
afin que, comme à Cana de Galilée,
puissent revenir la joie et la fête
après ce moment d’épreuve.

Aide-nous, Mère du Divin Amour,
à nous conformer à la volonté du Père
et à faire ce que nous dira Jésus,
qui a pris sur lui nos souffrances
et s’est chargé de nos douleurs
pour nous conduire, à travers la croix,
à la joie de la résurrection. Amen.

Sous Ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.
N’ignore pas nos supplications, nous qui sommes dans l’épreuve,
et libère-nous de tout danger, O Vierge glorieuse et bénie.

 

Seconde prière

« Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu ».

Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.

O Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus, et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.

Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

Protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire, les volontaires qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé.

Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus.

Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité.

Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir.

Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

O Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal.

Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance, o clémente, o miséricordieuse, o douce Vierge Marie. Amen.