Les décès dans nos villages — Diocèse de Belley-Ars

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Les décès dans nos villages

mercredi 14 aout à 16h à l'eglise de Mijoux-Lajoux seront célèbrées les obsèques de Mme Michèle BENOIT-GONIN, 96ans. Elle vivait sur Lyon mais restait profondement attachée à son village natal. Elle reposera dans le caveau famillial.

mercredi 14 aout à 16h à l'eglise de Mijoux-Lajoux seront célèbrées les obsèques de Mme Michèle BENOIT-GONIN, 96ans.  Elle vivait sur Lyon mais restait profondement attachée à son village natal. Elle reposera dans le caveau famillial.

 

 

 

 

 

 

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Vendredi 17 mai 2024, à 15h à l'église de Lelex, auront lieu les funérailles du doyen de la vallée.

 Mr Marcel GROSGURIN, de la chapelle, est décédé à l'age de 103 ans. c'est une figure de Lelex qui achève son parcours.

nous assurons son épouse Lily, son fils Jean-Pierre, sa fille Martine de notre prière. Lélex en deuil : Marcel Grosgurin a cassé sa pipe

A 104 ans, il a appuyé sur dernier étage dans l’ascenseur du paradis. Figure lélerande, Marcel Grosgurin laisse son épouse Liliane poursuivre seule leurs 75 ans d’amour. Le parfum de sa pipe embaume désormais les jardins de Saint Pierre.

Avec son départ, c’est une bonne partie de l’histoire de Lélex qui s’en va. Marcel Grosgurin nous a quittés jeudi 9 mai dernier. « Il a pris l’ascenseur pour le paradis le jour de l’Ascension ; ça, c’est bien lui », nous confie sa fille Martine.

Plus d’un siècle sur Terre

Marcel n’avait rien moins que 104 ans. Il est né le 17 décembre 1920 à la ferme de la Fruitière, à Lélex. De la Fruitière, parce que ses parents paysans y fabriquaient du fromage, du bleu de Gex, comme il se doit.

Marcel était l’aîné de quatre enfants. Pierre, Léon et Arlette étaient ses frères et sœur. Bien que plus jeunes, ils sont tous décédés. Marcel avait 20 ans lorsqu’éclata la Deuxième Guerre Mondiale. Il y prit, à son échelle, une part non négligeable, et faillit bien y laisser sa peau (lire par ailleurs).

En 1949, revenu au pays quatre ans après ses pérégrinations militaires, Marcel prend pour épouse Liliane Durafour, de deux ans plus jeune que lui. Une gamine de 1922, fille unique de Louis Durafour, personnalité lélerande et ancien maire, qui tenait la ferme-bistrot-fournil de La Chapelle. Elle lui donnera deux enfants, Martine et Jean-Pierre.

La route, sinon rien

Marcel aimait la route, la conduite et les virées. A moto, bien sûr, mais aussi en voiture, à tel point qu’il s’était fait taxiteur. Contrairement à ce que l’on peut croire, l’activité ne manquait pas à Lélex. Avec la station de sports d’hiver, évidemment, mais aussi le centre de vacances Air France, les allers-retours au marché et à la gare de Bellegarde, à l’aéroport de Genève, les transports médicaux chez le médecin local ou aux hôpitaux lyonnais. Cela sans parler des excursions en montagne, à Chamonix notamment, qu’il affectionnait tout particulièrement. Marcel entretenait avec ses clients une relation privilégiée qui a enrichi et magnifié sa vie.

Lorsqu’il n’était pas au volant de sa Mercedes, il s’étourdissait de bonheur aux commandes de sa jeep Wyllis, avec laquelle il conquit… la Croix du Reculet, un sommet compliqué, voire impossible, du Haut-Jura ! Une sacrée expédition signée en 1959 avec deux amis.

Marcel avait d’autres passions ; le bûcheronnage, les champignons, la nature, mais aussi la musique, l’accordéon, l’harmonica… Cela sans parler de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, qu’il chérissait.

Le bistrot de La Chapelle

Impossible toutefois de parler de Marcel sans pousser la porte du bistrot de la Chapelle. Notre taxiteur prenait, sur son temps libre, beaucoup de plaisir à aider sa femme, Liliane, au service des clients. Pipe au bec, il adorait faire causette avec les buveurs, des touristes, certes, mais la plupart du temps des copains et des amis. Bouffarde et moustache obligent, ils l’avaient surnommé Brassens. La vraie vie, quoi. Le bistrot ; une affaire que cet incroyable couple a tenue ouverte jusqu’en décembre 2019. Voyez les dates de naissance et faites le compte. Qui dit mieux ?

Dernier voyage

Ces derniers temps, Marcel n’était pas bien. Sa santé se dégradant, il a intégré la maison de retraite de Confort fin septembre 2023. Victime d’une chute de son lit lundi 6 mai 2024, d’une fracture du fémur et d’une commotion cérébrale, il a été hospitalisé d’urgence à Saint-Julien. Ce jour-là, ce n’est pas lui qui tenait le volant. Et jeudi de l’Ascension, il s’est envolé de ce monde.

Sa sépulture a eu lieu vendredi 17 mai à 15h à l’église de Lélex. Le père Luc Ledroit, prêtre de la vallée, très apprécié tant de la famille que de la population, a procédé à l’office. Un grand moment d’émotion. Avant que ne se tourne une page d’histoire.

1940-1945 : Marcel, résistant et combattant de la première heure, jusqu’au bout

Par Gilles Moine

Deuxième Guerre Mondiale. Les Boches finissent par débarquer dans le coin. La Valserine devient ligne de démarcation entre la France occupée, rive gauche, et la France libre, rive droite. La ferme des Grosgurin est du bon côté. Marcel a 20 ans. Très tôt, il est recruté par la Résistance pour passer du courrier de zone occupée en zone libre par le seul pont sur la Vals encore utilisable.

Il appartient au Maquis Sirus, son pseudo est Marcellin. On l’a doté d’un pistolet dont, dit-il dans ses mémoires, il se servira peu. En 1941, il passe non seulement – dans les deux sens – du courrier, mais aussi des personnes, gamins, femmes, Juifs, pilotes anglais, puis américains cherchant refuge en Suisse via Ferney ou Divonne.

En mai 1943, il est dénoncé comme terroriste à fusiller. Prévenu, il échappe de peu au traquenard et se planque chez un ami ; mais les Boches emprisonnent son frère Léon (il sera relâché grâce à l’intercession du maire de Mijoux) et menacent de brûler la ferme familiale s’il ne se présente pas. Son frère Pierre est déporté en Allemagne, mais s’en sort vivant. La ferme n’est pas brûlée.

En mai-juin 1944, Marcel, rallié au Maquis du Haut-Jura à Septmoncel, est dénoncé par un collabo d’Avouzon (Pays de Gex). Averti, il échappe à nouveau de peu à la mort. Mais perd nombre d’amis. En juin-juillet 1944, il est de ceux qui partent de La Faucille aux Rousses pour traquer les Boches en débandade. Il assiste à l’exécution de 150 Allemands au fort. Sans tirer. A la différence de certains, il rechigne à flinguer les Nazis d’une balle dans le dos. Il évite aussi à des femmes innocentes d’être rasées par des patriotes revanchards trop zélés.

La région libérée, Marcel s’engage avec d’autres résistants valserinois dans l’Armée des Alpes, au 24e bataillon de chasseurs alpins de Grenoble pour purger, avec les Américains, de tout Boche les Alpes du Sud . Puis il rejoindra l’armée d’occupation en Allemagne, près du lac de Constance, avant de rentrer à Lélex en novembre 1945. On lui avait proposé de rester dans l’armée ; sur bon conseil, il a dit non. Il a ainsi retrouvé les beaux yeux bleus de Liliane, au lieu d’aller se faire flinguer en Indochine. Bonne idée. La suite, vous la connaissez.

 

Vous pouvez retrouver le reportage réalisé par la TV suisse sur Marcel et Lili en 2019-2020

https://www.rts.ch/play/tv/passe-moi-les-jumelles/video/lili-et-marcel-julie-reine-des-vetos?urn=urn:rts:video:11144745

Passe-moi les jumelles - Lili et Marcel  - Play RTS

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jeudi 29 février à 15h30 funérailles à l'église de Lelex de Mme Gilberte GROSGURIN; elle avait 96 ans. après quelques jours à l'hopital d'Oyonnax elle s'est éteinte entourée de ses 3 enfants.

 

Gilberte est née le 29 janvier 1928 à Mijoux, ou plus exactement aux sept Fontaines, ou son père et ses oncles avaient repris la scierie une dizaine d’année auparavant.

Elle était l'aînée de 5 enfants ; Cécile et Laurent sont avec nous aujourd'hui.

Ce fut l'école primaire aux Sept- Fontaines, puis l'école ménagère à Gex, et les travaux pour aider à la maison le soir après l'école ou en fin de semaine au retour de ‘’la ville’’. C’est sans doute depuis cette époque qu’elle a gardé la passion du jardinage.

Et, très vite, il a été temps d'aller travailler : dans des hôtels à la faucille, puis au lapidaire, chez Jean Grospiron, a Lélex.

À l'époque, avec ses amis de la vallée, les sorties étaient à Gex au cinéma, à pied (avec un peu de maraude de pommes ou de prunes au retour) ou au bal sur le plateau du Jura, à pied toujours !!

Mais comment financer ces sorties sans argent de poche ? Tout naturellement avec une activité assez habituelle dans notre vallée à l'époque : la vente aux nombreux hôtels de truites de Valserine péchées évidemment sans cannes ni permis !! Et c'est une activité qu'elle exercera, mais pour son plaisir personnel, jusqu'à il y a seulement 3 ans !

Le chemin entre les 7 fontaines et l'atelier de lapidaire passant devant la boucherie déjà tenue par notre père, elle a dû décider de s'y arrêter ! Il se marièrent en 1953, et je suis né en 1954, Sylviane en 1956, et la petite dernière Nadine en 1961.

Leur vie, et la nôtre, fût réglée par le travail qui a toujours été la valeur prioritaire à la maison, mais personne n'en a jamais souffert.

Quelques sorties le dimanche après-midi au ski en famille en hiver, la cueillette des jonquilles au printemps à Bellecombe, les foins en été et les balades sur les monts Jura l'automne ; sans compter les dimanches ou, en famille toujours, nous partions manger chez des amis ou dans la famille.

Le travail, Gilberte l'a pratiqué presque jusqu'au dernier jour.  Jusqu'à il y a quelques semaines elle venait chaque mardi au laboratoire donner son petit coup de main pour mettre les boyaux lorsque nous faisons les saucissons, heureuse qu'elle était d'être avec ’’ les jeunes’ : ses petits-enfants et les employés de la boucherie.
 Chaque jour en repartant elle disait : ’’je sais pas ce que je peux faire pour aider ? si y a besoin faut me dire’’.
Et elle a, cette année encore, préparé les escargots Pour Noël.

Un de ses lieux préférés dans la vallée était la Chevalière, propriété d'origine familiale, les coins de champignons n'avaient aucun secret pour elle, elle aimait aller s'y asseoir en regardant les génisses qui pâturaient, en les comptant chaque jour pour être bien certaine que pas une ne s'était échappée ; des morceaux de bois secs ramassés « pour allumer le feu »et, évidemment, petit tour par la rivière pour vérifier si une truite avait remplacé la dernière prise !!!

C'est aussi l'endroit où elle récupérait quelques racines de gentiane pour nous concocter chaque année sa Suze maison. Il était hors de question que les racines puissent venir d'un autre endroit.

Jusqu'à ses 95 ans elle a conduit régulièrement la Saxo rouge, et jusqu'au printemps dernier beaucoup ont pu la croiser avec son petit vélo dans le village.

Elle aimait rencontrer les autres et discuter, elle allait peu voir ses amis en ayant toujours peur de déranger. Mais quand elle le faisait elle était heureuse de venir nous en parler.
 

Ton sourire va nous manquer, maman, mais tu l’as, j’en suis sûr, transmis à tes arrières petits enfants qui vont nous réjouir comme ils t’ont réjoui chaque fois que tu les voyais.

On n’a pas su, ou pas pu, vous dire à papa et à toi combien on vous aimait, mais on l’a pensé si fort que, j’espère, vous l’avez compris.

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Funérailles jeudi 23 nov à 14h30                       de Mme Nicole GROSFILLEY ( la sœur de Paulette JACQUET), à l’église de LELEX.

 

Nicole vivait sur Paris l'essentiel de l'année mais revenait chaque été dans la vallée, en particulier dans son appartement à Chezery.
ses 3 nièces l'ont particulièrement entourées au cours de ces 2 derniers mois et étaient présentes au moment du grand passage. 
Après la messe,  elle sera inhumée au cimetière de Lelex  aux coté de ses parents  ( première tombe à l'entrée du cimetière)

 

Chemin de vie.

 Quand Nicole est née en octobre 1939 à Chézery, son Papa Paul était prisonnier en Allemagne . elle ne l’a connu qu’en 1945, à la fin de la guerre.

Elle a fait ses études à Bourg-en Bresse, hébergée par sa tante Lucie, durant quelques années avec sa grande sœur Paulette.

Puis Elle a poursuivi ses études d’infirmière à Lyon ; elle est montée à Paris pour se  spécialiser en psychiatrie ; elle y a exercé durant toute sa carrière.

Nicole a souvent voyagé, très ouverte à toutes les cultures et à toutes les rencontres, elle s’est beaucoup soucié des autres.

Elle aimait la lecture, topus ses livres en témoigne ; elle continuait même à prendre des cours d’Anglais.

Elle a toujours aimé revenir dans sa région natale où elle retrouvait sa famille et ses amis, à Lélex et  à Chézery où elle avait son appartement dans la maison même où elle était née.

Nicole s’est occupée de nous ses nièces, nous a invitées de nombreuses fois à Paris pour nous faire découvrir sa ville. Son appartement parisien à souvent servi de pied à terre pour ceux de passage dans la capitale.

Elle a traversé des épreuves, plusieurs accidents qui n’ont jamais freiné son énergie, ni son sens de l’humour, ni sa spontanéité.

Cette dernière année a été difficile pour elle, la perte de sa sœur au mois de Mars l’a bien affectée.

Les problèmes de santé se sont enchaînés ces derniers mois, elle a été hospitalisée et avait l’espoir de partir en rééducation. Mais L’aggravation de son état ne l’a pas permis et nous avons dû la laisser partir.

nous nous retrouvons aujourd'hui pour la remettre à Dieu

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Funérailles Mardi 21 nov à 10h30                       

 de Mme Odette DEFFRADAS, 91ans                    à l’église de MIJOUX-LAJOUX

 15 jours après son hospitalisation à  St Claude le 1er Nov, suite à un AVC, Mme DEFFRADAS est décédée.

après la cérémonie à l'église de Mijoux -Lajoux,à 10h30 , son corps sera inhumé au cimetière de Divonne au coté de son mari Marcel  décédé en 1985 à 53 ans. 

nous assurons ses deux fils , ses 5 petits-enfants et ses 9 arrières-petits -enfants de notre prière

 

 

 

 

 

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​Funérailles à Chézery ,15h, lundi 25 septembre de Gérard RAMSTEINER, le mari de Catherine BLANC ( restaurant) décédé dimanche 17 sept à la maison de retraite de Collonges sous Salève; il avait 85 ans. 

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Mercredi 30 aout funérailles à 15h30 à l’église de CHEZERY de Mr Gilbert BOUVERAT, 75 ans. Originaire de Chézery , il a vécu à Bourg . il sera inhumé dans le caveau familiale au cimetière de Chézery.

son chemin de Vie:

Gilbert est né le 1er mai 1948 à Belley et il a fait une partie de sa scolarité à Tenay comme ses deux sœurs avant de rejoindre la petite ville de Ceyzériat où leur père gendarme, a été affecté dès les années soixante. Il va s'essayer au foot et poursuivre sa scolarité à Bourg en Bresse avant de partir en région parisienne dans un centre de formation EDF, et c'est dans la région parisienne qu'il va débuter son parcours professionnel. Très attaché à sa région et à sa famille, il reviendra sur Bourg en Bresse après un court passage par Miribel.

Resté célibataire et sans enfant, il s'installera avec sa mère dont il était très proche, après le décès prématuré de son père en 1981. Retraité depuis 2001 il a pu voyager en Europe et s'il n'a jamais eu d'enfant il reportait toute son affection sur ses neveux et petits neveux...Il s’est aussi beaucoup occupé de sa mère et l’a assisté dans sa vie quotidienne. Il aimait beaucoup jouer aux cartes et notamment à la belote.

Il a gardé un attachement à Chézery, où étant enfant, il y passait ses vacances en famille dans la ferme de ses grands parents maternels. Il y reviendra souvent avec sa mère avant que la santé de cette dernière ne se dégrade. C’est ainsi qu'il a souhaité être enterré dans cette terre, proche de son père décédé en 1981, de sa sœur et de sa mère décédées toutes deux en 2022. Très affecté par la mort de ses dernières, sa santé a commencé à se dégrader. Il s’est retrouvé bien seul et la maladie a progressé de manière sournoise.

Il venait d’intégrer, depuis deux jours, un établissement à Bourg en Bresse adapté à son état, avant d'être admis aux urgences, suite à une dégradation brutale de sa santé, et il est décédé ce lundi matin 20 août 2023.

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Mercredi 16 Aout à 14h30 funérailles à l’église de MIJOUX-LAJOUX de Mr Patrice MELOT, 68ans décédé brutalement chez lui mercredi 9 aout. Paix à son âme.

Texte « Chemin de vie » de Patrice – Cérémonie du mercredi 16 août à 14h30     Eglise de Mijoux

Pat

rice est né le 29 juillet 1955 à Lons Le Saunier, ainé d’une famille de deux enfants.

Il a été scolarisé successivement à l’école primaire Notre Dame de Mont-Rolland à Dôle puis au collège de l’Arc, toujours à Dôle, sa scolarité s’est poursuivi au lycée Montciel à Lons Le Saunier par des études de comptabilité.

Avide d’autonomie et d’indépendance, il a quitté le foyer familial à 16 ans pour un premier emploi de serveur au Café/Restaurant du commerce à Poligny qu’il a quitté en 1982 pour faire un extra au Col de La Faucille à l’Hôtel de La Petite Chaumière, un extra de longue de durée puisqu’il a duré jusqu’à sa retraite et même plus.

36 ans à occuper divers emplois au sein de cet établissement, emplois riches en échanges, du poste de barman à celui de guide touristique en passant par la responsabilité de la cafétéria si chère à son cœur.

Entretemps, il s’est investi énormément pour la commune de Mijoux, intarissable sur son histoire comme pour celle de la Franche-Comté. Avec son ami Jean D’Auferville, il a mis en œuvre la réfection de l’intérieur de cette église dans laquelle nous sommes réunis aujourd’hui.

Président fondateur de l’association Patrimoine Mijoux, il est également à l’origine des symposiums de sculptures organisés de 2002 à 2017, sculptures qui ornent aujourd’hui le village et le sentiers des arts.

Enfin, il a été élu à la commune de Mijoux, conseiller municipal de 2008 à 2014 puis maire-adjoint jusqu’en 2021.

Une vie bien remplie mais achevée trop brutalement et surtout trop prématurément.

HOMMAGE à Patrice texte 2 – Mme Giroud

A titre personnel et au nom de l’équipe de LA PETITE CHAUMIERE, je tiens à remercier Patrice qui a tant fait pour faire découvrir et aimer son JURA natal à tous ceux que nous avons accueillis ici aussi bien la clientèle des groupes venant des régions françaises et limitrophes que celle de proximité, en particulier à la cafétéria.

Toujours prêt à s’investir et faire le maximum pour que ut le monde soit satisfait, sachant s’adapter avec délicatesse, et une pointe d’humour, au profil des clients dont il était en charge. Ses connaissances et son sens des relations humaines étaient incomparables et tous ceux qui l’ont connu et apprécié , collègues, clients, prestataires, le regrettent déjà et ne supportent ni son départ ni l’espoir de ne jamais le revoir.

Pour ma part, je tiens à le remercier pour son soutien dans des moments personnels particulièrement difficiles et aussi dans des situations rocambolesques ou imprévisibles qu’il arrivait  toujours à gérer.

Une confiance et une amitié indéfectibles, jamais démenties depuis 41 ans de collaboration, un bras droit nous a quitté, nous laissant désemparés et incrédules devant cette disparition brutale et inadmissible : la seule fois où il ait manqué à son devoir et nous cause un tel chagrin.

Un seul mot pour conclure : un grand MERCI Patrice de la part de nous tous et surtout beaucoup de respect : nous ne l’oublierons jamais et il restera à jamais dans nos cœurs.

HOMMAGE 3 – Texte écrit par Julie et lu par Flora et Suzanne

A mon tonton « Patriste »,

Je ne peux pas être à tes côtés pour t’accompagner pour ton dernier voyage, ni être auprès de tout ceux pour qui, tout comme moi, tu comptais, mais je tenais à te rendre hommage.

«Salut ma chérie, comment vas-tu ? », cette petite phrase que j’ai si souvent entendu et qui sonne dans ma tête depuis quelques jours…. C’est difficile aujourd’hui pour te dire la vérité.

Je vais me souvenir de toi comme un homme généreux, passionné et aussi entêté.

Je vais me souvenir de tous ces beaux moments que tu nous as fait vivre, des restaurants chinois, de ta cuisine, de ton savoir et de ton partage.

Mais je vais surtout me souvenir de tous ces moments passés à la maison ! A peine arrivé qu’il fallait déjà que tu partes, toujours pressé, jamais le temps, et qui était toujours là 2 heures après autour d’un ricard, à discuter, c’était bien toi !

Discuter, ça tu savais faire, partager ta passion et ton savoir pour ton village, pour ta région, ta vallée et ta station que tu aimais tant, pour ton Espagne aussi et pour ton travail qui te passionnait.

Rigoler, ça tu savais faire aussi, en particulier quand il fallait charrier et faire tourner en bourrique, avec l’aide de Christophe, celle avec qui tu passais une bonne partie de ton temps et qui se reconnaîtra.

Festoyer, rêver, écouter (ou pas d’ailleurs…), aimer, etc…. la liste est trop longue, tu étais un grand homme tonton Patriste.

Par ton métier, ta vie, tes amis, tu as croisé énormément de monde dans ta vie…. Tu ne te souviens pas de tout le monde mais tous se souviendront de toi.

Ta région, ta famille, tes amis et moi, nous nous retrouvons aujourd’hui orphelin, mais je ne doute pas que de là où tu peux être maintenant, tu nous enverras des clins d’œil, ne serait-ce qu’en jouant avec cette météo qui te rendait dingue.

La douleur de t’avoir perdu ne remplacera jamais le bonheur de t’avoir connu et d’avoir partager un bout de vie ensemble.  Bon voyage tonton Patriste, à jamais dans nos cœurs.                                                                            Julie

 

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Mardi 27 juin, à 15h à l'égtlise de Mijoux , funérailles de Mme Jeanne GINDRE, née VUIALLAT. elle est décédée à Belgarde à l'age de 104 ans. Elle revient dans son village natale pour la célébration d'Adieu. Nous assurons ses 3 filles de notre prière.

Maman, Tu nous quittes aujourd’hui dans ta 105ème année.

Je pourrais raconter beaucoup d’anecdotes mais je serai brève car tout le monde ici connait tes origines, ta vallée qui était si chère à ton cœur, ton petit coin de paradis. Je pourrais aussi parler de toi qui a toujours été exemplaire ; exemplaire par ton courage devant le travail, ton courage pour surmonter les difficultés de la vie. Jamais tu ne te plaignais, lorsqu’un malheur arrivait tu disais : « c’est comme ça » et tu restais toujours très courageuse.

Lorsque ce terrible accident t’a clouée dans un fauteuil roulant, tu as surmonté ce handicap sans une plainte. Tu as du aller en Ehpad alors que tu avais toujours dit « jamais » et tu t’es adaptée. Jamais on ne t’a entendu te plaindre de quoi que ce soit. Et avec ce courage, une très grande gentillesse envers tout le monde. Jamais un mot méchant et, lorsqu’il y avait un souci, tu faisais toujours tout pour arrondir les angles.

Aujourd’hui, tu serais très émue de voir tout ce monde s’être déplacé pour toi : même des plus jeunes, prendre sur leur temps de travail pour t’accompagner. Et Michel et Jacques, faire tout ce trajet pour être là. C’est avec beaucoup de chaleur que tu les remercierais. Tu aurais aussi une attention particulière pour Cathy qui par ses bons soins, t’a permis d’arriver à ce grand âge. C’était toujours un plaisir pour toi de la voir. Et tu n’oublierais pas de remercier aussi l’ensemble du personnel de la Croix Rouge pour sa gentillesse.

Et tu ne dirais rien de plus car les discours les plus courts sont les meilleurs.

Alors Maman, maintenant c’est moi qui te remercie pour tout ce que tu as fait pour nous, pour la mère que tu as été. Merci maman

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Dimanche 4 juin 2023 P. Michel DUPUY qui depuis bientot 25 ans avec Marie-Lou, animait la maison de LA VALFINE au dessus du Golf de Mijoux à remis son âme à Dieu. il est décédé à l'hopital de Lons le saunier. Après une carrière d'aumonier militaire, il était venu de ce beau coin du Jura, et avec Marie-Lou, proposait dans cette ancienne colonie de vacances de la Valfine des sessions de formation spirituelle, théologique et de resourcement.
vendredi 9 juin à 15h à l'église de LAJOUX-MIJOUX nous nous retrouverons pour  prier et rendre grâce pour sa vie.

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Le P. Jean BERNARD, appelé sutout John, a remis son âme à Dieu ce samedi 30 avril, à Seillon repos.
pendant plus de dix ans il est monté depuis Bellegarde pour célébrer la messe dans le haut de la Valserine et il a accompagné joyeusement les paroisses jusqu'en sept 2019.


Ses funérailles ont lieu 
mercredi 10 mai à 10 h 
à la chapelle des Vennes
à Bourg en Bresse

 

L’inhumation se fera ensuite au cimetière de Grièges, à 15h, dans la tombe familiale

Né le 2 avril 1933 à Grièges, ordonné prêtre à Notre-Dame de Bourg le 17 décembre 1960, il fût d’abord vicaire au Sacré-Cœur de Bourg (1961-1967).

Après une formation à l’école des missionnaires d’action catholique et sociale (Lille), il revînt à Bourg comme aumônier diocésain de l’action catholique des enfants, des jeunes et des adultes (1968-1981).

De 1980 à 1999, il fût au service de la paroisse d’Oyonnax, plus spécialement chargé des aumôneries des mouvements en monde ouvrier (Haut-Bugey et Pays de Gex).

Il exerça la charge de délégué diocésain à la mission ouvrière de 1989 à 2004.

En 1999, il fût envoyé à Bellegarde où il devînt modérateur de la charge pastorale en 2002.

Lorsqu’il fut admis à la retraite en 2009, il resta à Bellegarde pour rendre des services notamment dans les Hauts de La Valserine et à l’Ehpad de la Croix Rouge.

Il revînt à Bourg en 2022 pour des raisons de santé. Il venait de s’installer à Seillon Repos.

En communion de prières pour notre confrère défunt, sa famille et tous ses proches..

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Funérailles de Mme Paulette JACQUET mardi 14 mars à  14h30 à l'église de Lelex

Paulette est née le 3 mai 1936 (élection du Front Populaire) à Chézery dans la maison familiale sur la place.

Sa sœur Nicole naît en 1939, leur père Paul est mobilisé et sera fait prisonnier en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre. Elle a quitté Lélex durant 4 ans pour aller vivre à Bourg-enBresse chez sa tante Lucie, de la 6ème à la 3ème. Elle revient ensuite à Lélex et travaille chez Grospiron dans le lapidaire comme secrétaire. Elle travaille à cette époque avec son papa, malade, dont elle se fait l'interprète.

Elle épouse Robert Jacquet en 1961, se consacre à sa famille en élevant ses 3 filles, elle est très impliquée dans leur éducation et veille qu'elles ne manquent de rien. Elle assure la comptabilité et le secrétariat de l'entreprise de maçonnerie de son mari. Elle prend soin de ses parents puis de ses beaux parents, elle a le souci de tous les anciens du village à qui elle rend visite régulièrement. Paulette s'occupe beaucoup de ses 5 petits-enfants, n'a jamais oublié un anniversaire, elle aime leur faire des gâteaux et ses spécialités culinaires comme le soufflé au fromage et sa fameuse blanquette de veau. Elle est investie dans son village et sa paroisse, elle a assuré le catéchisme, participé à la kermesse, a tenu des permanences de la bibliothèque, aime entretenir le cimetière et les tombes abandonnées.

La maladie puis la mort de son mari ont été des épreuves qu'elle a surmontées grâce à la foi et à l’affection de ses petit-enfants, de sa famille et de ses amis. Paulette aime la montagne, son village, son jardin, le Moulin des Moines, aller dans les bois pour ramasser des épinards sauvages au chalet Armion, des champignons, des framboises et des mûres pour faire des confitures. Elle apprécie la compagnie de ses amis, ses voisins, chanter avec la chorale des Forêt Monts, partir en voyage avec les pompiers. Elle aime réunir sa famille au restaurant et chez elle. Son état de santé s'est dégradé, particulièrement cette dernière année, limitant ses ressources physiques puis psychiques. Après plusieurs mois d'hospitalisation, elle a pu intégrer une maison de retraite à Anse où elle se sentait en sécurité et recevait l'aide dont elle avait besoin. Elle avait pu tisser des liens avec les autres résidents et les soignants. Tout au long de ces derniers mois, elle continuait à se soucier des autres en voulant aider ses voisines de chambre et se montrer agréable avec le personnel. Nous la remercions pour tout l'amour que nous avons reçu et pour toutes les valeurs qu'elle nous a transmises : la simplicité, le souci et le respect des autres, la bienveillance, l'accueil et la confiance.

Confiance en Dieu, en la vie et en les autres. Paulette est partie entourée par sa famille, nous savons que nous avons un ange gardien de plus, elle a retrouvé Robert et peut reposer en paix.

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funérailles lundi 6 mars 2023, à 14h30 à l'église de Lelex de Mme Arlette BERNARD, née GROSGURIN, 92 ans.
originaire de Lelex, elle résidait à Bourg-en-Bresse.
Même s'il me faut lâcher ta main
Sans pouvoir te dire "À demain"
Rien ne défera jamais nos liens
Même s'il me faut aller plus loin
Couper les ponts, changer de train
L'amour est plus fort que le chagrin
L'amour qui fait battre nos cœurs, va sublimer cette douleur
Transformer le plomb en or, tu as tant de belles choses à vivre encore
Tu verras au bout du tunnel, se dessiner un arc-en-ciel
Et refleurir les lilas, tu as tant de belles choses devant toi
Même si je veille d'une autre rive
Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive
Je s'rai avec toi comme autrefois
Même si tu pars à la dérive
L'état de grâce, les forces vives
Reviendront plus vite que tu ne crois
Dans l'espace qui lie ciel et la terre, se cache le plus grand des mystères
Comme la brume voilant l'aurore, il y a tant de belles choses que tu ignores
La foi qui abat les montagnes, la source blanche dans ton âme
Penses-y quand tu t'endors, l'amour est plus fort que la mort
Dans le temps qui lie ciel et terre se cache le plus beau des mystères
Penses-y quand tu t'endors, l'amour est plus fort que la mort

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Funerailles lundi 30 janvier 2023 à 10h à l'église de Chezery de Mme Denise BLANC (91 ans)
elle a tenu pendant plus d'un demi-siècle le restaurant de Chezery.

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Funérailles à Lelex de Mr Gilbert BERNARD (97 ans)  - le mari d'Arlette GROSGURIN- mardi 17 janvier 2023 à 10h. il est décédé à Bourg où il vivait. Notre soutien à son épouse et à sa fille Maryse.

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MERCREDI 4 JANVIER à 10h FUNERAILLES A L4EGLISE DE LELEX
de Mme Nicole BAVOUX, née MALLEY, 79ans
elle est décédée à l'hopital de Gex -Tougin - où elle était soignée depuis 10 ans;
nous assurons son fils Erik de nos prières.
a l'issue de la célébration son corps sera inhumé au cimetière de Lamoura au coté de son mari Claude (+2018)

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FUNERAILLES -en présence de l’urne funéraire- de Mr Jean-Paul BORNET -74 ans- à l’église de CHEZERY samedi 15 octobre  à 10h30

Mr Jean-Paul BORNET est décédé le 13 septembre dernier, apprès avoir vécu à Aix-les-Bains. Selon ses dernières volontés il voulait reposer dans son village natal. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mercredi 31 Aout 2022 à 15h, Funérailles à l'église de CHEZERY de Mr André JACQUINOD-CARRY de Rosset. Il est décédé dans la nuit du 25 au 26 Aout à l'hopital de Lyon après avoir subi une lourde intervention chirurgicale. il avait 63 ans.

I

ls quittent, uns à uns le pays dit la chanson, mais pas toi, tu as fait toute ta vie au village.

Tout commença au Raffourd en 1959, tu es alors le premier garçon de ta fratrie, qui fut le plus grand bonheur de tes parents, Marcelle et Gabriel. Tu y grandis dans le bonheur avec ton frère René, tes sœurs Paulette, Denise et Christiane.

L’école au village avec le groupe d’enfant de l’époque, Brigitte, Marie-Claire, Bernard, Yolaine, Max, Marie-Françoise… sans oublier Gérard Durrafourd et Jean Vuaillat.

Le tableau noir, la salle des fêtes du village pour faire un peu d’exercice et… pas de bus ! Tout se faisait à pieds, été, hiver, par pluie et par vent ! A l’époque à Chezery, les conditions de vie n’étaient pas si simple qu’aujourd’hui mais avec les franguins franguines et les copains, tout se passait bien !

(Amicale des jeunes, le mot de Camille !)

La Charbonnière, cette belle et grande maison familiale que tu rénovas entièrement et qui t’as permit avec Geneviève de voir grandir tes enfants Sylvain, Nicolas et moi ! Ca n’a pas été un chantier de tous repos, mais tu as eu la fierté de le faire et tant de fois, de nous le raconter !

La caserne des pompiers, que tu as quitté il y a des années pour faire place aux jeunes, pour devenir Vétérant comme ils disent. Combien de fois tu es partit en intervention sans finir ton bout de fromage parce le bip se mettait à sonner ! Ma voisine disait souvent : quand on a le temps d’entendre une voiture arriver, on ne sais pas qui sait, mais quand on entend juste un bruit de moteur à fond devant la maison, on sait que c’est ton papa qui part ! Le service aux autres, l’investissement, c’était ça aussi ta vie.

Le tarot, auquel tu as joué avec tes copains des que cela était possible ! J’avais bien un peu essayé mais bon… le tarot, c’est un truc visiblement réservé aux hommes de la famille !

(L'entreprise:le mot d' Eric Mermillon )

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Hommage de sa filleRoseline

A l’aube de vos 30 ans de mariage avec maman, au moment où ta marmaille est partit de la maison, l’heure de la retraite à sonnée. La paix est de rigueur. Profiter plus des moments libres pour voyager, quitter enfin un peu ce village pour voir ce qui se passe de l’autre côté de la Valserine, ce n’était pas le plus gros du programme, tu voulais te remettre au ski de fond, comme quand tu étais jeune, ça te tenait à cœur. Aller, remis les chaussures, re découvert des muscles oubliés depuis bien longtemps, bref, c’est repartit.

En décembre 2021, au lieu de regarder le biathlon depuis ton fauteuil, tu y sera allé avec Sylvain, au Grand-Bornand. L’ambiance générale, la piste, le pas de tir, les athlètes… un des premiers événements du village à l’ouverture de la saison, une ambiance à la bornandine !! Quand tu es rentré, combien de fois on a pu entendre « ah !! C’était exceptionnel !!! » Finalement, ça sera un des plus beaux souvenirs de ta retraite.  

La paix a été rapidement détrônée par les problèmes de santé après ton départ à la retraite.

La dernière fois que je suis entrée dans cette église, c’était à ton bras, en direction de l’autel, le jour de mon mariage. Tu t’étais alors déjà beaucoup battu pour y être. A ton bras, il y avait le mien. Toi en costume, moi en robe et… Ta petite sacoche qui secrètement, contenait les médicaments qui t’étaient injectés en continu toute la journée pour que tu puisse m’emmener, à ton tour, comme toutes les autres Jacquinod-carry de mon ascendance, au bras de Romain qui nous attendait. Je me rappellerai toute ma vie de ce séjour à l’hôpital d’Annecy. A l’époque, comme aujourd’hui, seule maman pouvait aller te voir. Bon, j’avoue, j’ai un peu profité de mon badge et de ma tenue blanche pour aller te voir malgré les restrictions de visites. Je ne remercierai d’ailleurs jamais assez mes collègues de cardio pour m’avoir laissé faire.

Le pire, c’était 3 semaines avant le grand jour. Lors d’une visite, je t’ai demandé de me dire, de me guider. « Aide moi, il faut me dire maintenant parce que je ne sais plus. Il faut re décaler, reporter, maintenir ? » et toi, tu m’as dit « non, il faut le maintenir, on ne sait pas ce qu’il peut encore arriver après ».

Et ben voilà. Nous y voila à l’après.

Comment on fait nous maintenant ?

Maman tout d’abord, avec qui tu as partagé 32 belles années. Avec elle tu as construit ta vie de couple et de famille. La force et le courage l’ont accompagnés dans tous tes périples sans jamais flancher. C’est maintenant la vie seule à la Charbonnière qui l’attend, dans une maison remplie de tous vos souvenirs. En septembre 92, vous vous êtes mariés ici, dans cette église. Les engagements du mariage on les connaît bien : dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé comme dans la maladie, jusqu’à ce que la mort vous sépare. Quand on signe en robe blanche, on n’imagine pas que le handicap, la maladie, la tristesse et la douleur feront partie du programme. Elle aura rempli ces closes jusqu’au bout.

De notre côté, tu nous a appris tellement de choses, on s’estime chanceux. Combien n’ont pas la chance d’avoir leur papa pour leur faire faire leur devoirs, leur apprendre à conduire, voir leurs conjoints, leurs mariages, visiter leur maison avant la signature chez le notaire, pour suivre leurs projets ??? Nous, on a toujours pu compter sur toi.

Vers qui on va se tourner maintenant, pour savoir, un peu paniqués, si notre charpente ne va pas nous tomber sur la tête un soir d’orage parce qu’on a tout cassé dans la maison ? Vers qui on va se tourner pour savoir comment on élève des enfants ? Qui va nous montrer la marche à suivre ? 29, 27 et 24 ans, on ne va pas se mentir papa, ce ne sont pas des âges pour te perdre.

Pourtant on fera, de notre mieux, à notre manière, pour que tout aille bien, tant du côté de Nicolas, qui ne t’aura pas toujours laissé sans inquiétudes, que pour maman à la Charbonnière.

Faire du mieux qu’on peut dans les projets qui nous attendent et dans notre vie de tous les jours sera notre manière de te rendre hommage. Aujourd’hui, on porte ton héritage. Nous sommes des jacquinods pur souche comme je dis souvent !

On a aujourd’hui perdu un mari, un père, un frère, un collègue, un ami.

On ne se le dit pas souvent chez nous. Il faut reconnaitre que ça n’a jamais été une habitude. On t’aimait, on t’aime et on t’aimera toujours. 

Adieu mon p’tit papa

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Ce lundi 4 juillet nous apprenons  le décès à Paris de Mme Joelle GROSPIRON, épouse de Gérad GROSPIRON du Muizet à Lelex. Elle était usée ces dernières années par la maladie d'Heizeimer , et était hospitalisée depuis quelques jours. Ses funérailles seront célébrées Vendredi 8 juillet dans l'après midi à l'église de Lelex , suivi de l'inhumation au cimetière.

Par la mort, la famille ne se détruit pas, 
elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. 
On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète. 
On croit qu’elle crée une infinie distance, 
alors qu’elle supprime toute distance, 
en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair.

Que de liens, elle renoue, 
que de barrières elle brise, 
que de murs elle fait crouler, 
que de brouillard elle dissipe, 
si nous le voulons bien. 
Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, 
plus les survivants ont d’attaches célestes.

Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, 
de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux. 
Il devient familier, c’est la maison de famille, 
la maison en son étage supérieur, si je puis dire 
et du haut en bas, le souvenir, les secours, 
les appels se répondent.

Père Sertillanges O.P.

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Vendredi soir , 20 mai 2022, les yeux du petit Tom, 5 mois, se sont fermés à ce monde. Devant ce drame les mots nous manquent pour exprimer à Aurélie et Rémy ses parents et à toute sa famille notre profonde peine et compassion.
Mardi 31 mai à 10h à l'église de Lelex autour d'eux nous nous retrouverons pour remettre à Dieu l'âme de cet enfant , pour prier et manifester que toute vie est sacré.

KRN - Les anges - YouTube

Tu t'envoles vers un autre monde
Pour nous, c'est tellement loin
Et tout bascule en une seconde
Un avenir incertain
Tu brilleras parmi les étoiles
Tu veilleras sur les tiens
Sur Terre pour quelques heures d'escale
Puis ensuite, tout s'éteint


J'ai quelqu'un tout là-haut
Arrivé bien trop tôt
Qui rend mon ciel plus beau
Et me guide quand j'ai tout faux
J'espère que tu vas bien de l'autre côté
Perdue de te savoir si loin


Maintenant, tu brilles tout là-haut, eh
Tu brilles tout là-haut
Tu fais danser les anges
Danser les anges
Tu brilles tout là-haut, eh
Tu brilles tout là-haut
Tu fais danser les anges, ouais
Danser les anges
 

 

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Funérailles de Denise MERMET-LIAUDOZ, 89 ans; Denise était depuis 1an et demi à la maison de retraite de Confort.
la cérémonie religieuse aura lieu à l'eglise de Lelex vendredi 29 avril à 10h30, suivi de l'inhumation au cimetière et prolongé par un verre de l'amitié a la salle des fêtes de Lelex. 

Maman,

Tu es née en Octobre 1932 dans une ferme isolée nommée « sur la Côte » commune de Villard St Sauveur (dans le Jura).

Depuis ta plus jeune enfance tu  as travaillé sans relâche.

Tu as dû quitter l école jeune, pour épauler ta maman à la ferme, ton papa étant parti à la guerre.

Tu as aussi beaucoup veillé sur ta sœur Odette et ton frère Raymond,plus jeunes que toi  mais qui nous ont déjà quittés.

Cependant tu fréquentais le « Bal des Moussières » où tu as rencontré Robert, venu en ski de Lélex….

Vous vous êtes mariés en Avril 1956 et tu es venue vivre à Lélex.

Tu as été au service de nombreuses personnes que ce soit des gens du village ou des vacanciers, qui sont devenus par la suite des amis .

Il fallait que tout brille en un temps record et pour ça tu étais la meilleure.

Tu as eu la joie de donner naissance à Christine en 1961 puis à Françoise en 1968.

Tu aimais recevoir famille et amis pour un repas ou un gouter.

Ta cuisine  simple était toujours  un vrai régal.

Quel plaisir de t’avoir avec nous à table, tu adorais manger, surtout les desserts …et jusqu’au bout tu as fait honneur aux  sucreries.

En 1985 vous avez déménagé dans la maison familiale des BESSES.

L’hiver, , malgré l’absence de route,   le facteur et la factrice se souviendront d’avoir toujours eu le chemin  fait, par tes plus grands soins avec des raquettes.

En 1992 tu as eu la douleur de perdre ton mari Robert. Ta foi t’ a aidé à faire face.

Tu as continué à faire ce que tu aimais :

 t’occuper de tes fleurs ,de  ton jardin , courir les bois( seule ou avec Ginette) pour ramasser framboises, mûres, croizons que tu préparais en délicieuses confitures.

Tu aimais jouer à la belote et au scrabble avec ta famille et tes amis de Lelex.

Tu as été une Maman et une grand-mère attentionnée, dévouée, Faisant tout pour nous faire plaisir et rendre nos séjours aux Besses agréables.

Tu es partie  rejoindre un monde sans douleurs , tu vas nous manquer mais ton souvenir vivra en nous pour toujours.

Maman, pardon si parfois nous t’avons fait de la peine,

Maman,  merci  pour tout et repose en paix.

 

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funérailles à Mijoux mercredi 6 avril à 15h de Mr Jean-Claude VINCENT, 73 ans vivant à Lajoux

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funérailles à Mijoux vendredi 25 mars de mr Roger FERRARI, 85 ans , de Lajoux

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Funérailles  de Mme Fernande BOUVERAT, née Jacquinod-Carry en 1926, à l'église de CHEZERY le jeudi 17 mars à 15h. Native de la Rivière, elle avait épousé Charles BOUVERAT qui était gendarme. ensemble ils ont eu 3 enfants, 5 petits enfants Elle était en maison de retraite à Bourg en Bresse; Elle sera inhumée au cimetière de Chezery au coté de son mari décédé en 1981 et des cendres de sa fille Elisabeth décédée ce 22 fevrier 2022

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Colette BURDAIRON et ses filles Nathalie, Pascale et Floriane et leur famille nous font part de leur tristesse et nous apprennent que Gérard BURDAIRON (Menthières) nous a quittés le mercredi 29 décembre 2021.

Nous l’accompagnerons à l’église de Seyssins(Grenoble) au cours de  la célébration qui aura lieu le jeudi 6 janvier 2022 à 14 h
Une messe sera dite à son intention à Lélex le  dimanche 9 janvier à 10 h  pour la famille et les amis de la région bellegardienne.

Evocation par son épouse Colette

Gégé, mon fidèle compagnon de route, nous ne fêterons pas nos noces d’or en mai, ton chemin a trouvé son terme avant le mien.

A soixante-quinze ans, tu nous quittes, après une vie bien remplie, de Bellegarde où tu as vu le jour, accueilli par tes parents, Fernand et Germaine, à Seyssins notre commune d’adoption depuis 1973 et nos douze années passées dans la nature si belle de Menthières.

Bellegarde, tu en es parti à 2 ans et demi pour aller à Ottmarsheim puis Fessenheim, où ton papa après avoir travaillé au barrage de Génissiat est parti sur le canal d’Alsace. Ces 10 ans t’ont fait toucher du doigt la vie dans les cités avec ses solidarités mais aussi ses injustices en particulier à l’école où une institutrice faisait une différence bien marquée entre les enfants des ouvriers et les enfants des cadres du chantier. Tu t’es aussi rendu compte de ce qu’est d’être déraciné et de vivre dans une région à un moment où les « français de l’intérieur » n’étaient pas franchement les bienvenus. Est-ce pour cela que tu as pris le contre-pied et ouvert ton cœur et ta porte aux personnes marginalisées ?

Ta famille s’est installée ensuite en Savoie à Beaufort, où tu as découvert la vie à la montagne avec les « remues » l’été dans une famille de paysans, leurs dures conditions de vie, en attendant un logement pas encore construit et une rentrée scolaire déjà entamée à la descente de la montagne !

Ta scolarité émaillée de changements au gré des affectations de travail de ton papa, parfois en cours d’année scolaire où tu as souvent été « le nouveau », n’a pas été propice à suivre des études, et t’a amené à passer directement du certificat d’études à la 5ème… Ça n’a pas été une réussite ! Qu’à cela ne tienne, tu as alors fait un apprentissage d’imprimeur où tu as appris la typographie et l’offset. C’est un métier que tu as aimé et où tu as été apprécié de l’imprimerie Mollard, puis Aujard-Blanchot à Merlin Gerin, où tu t’es reconverti en approvisionneur après que l’imprimerie ait été sous-traitée.

Le temps des copains, c’était les sixties, Les Météores, puis le groupe vocal du Club de jeunes de Seyssinet où tu as gagné le surnom « Le Maître » en guitariste solo. Les copains sont présents aujourd’hui pour t’accompagner et jouer de la guitare, toi qui a dû abandonner ton instrument car la maladie d’Alzheimer t’a privé de ta motricité fine dès son début en 2013. Le Club, ça a été aussi pour toi les découvertes pendant les voyages l’été : la Corse où le fait de ne pas savoir nager t’a procuré une belle frousse, la Yougoslavie où l’engloutissement de plats de frites a laissé un souvenir mémorable au serveur du restaurant dans lequel vous vous étiez arrêtés, la Tunisie où tu as mis tes talents de cinéaste au profit de l’équipe, le Cap Nord où vous êtes partis avec une voiture achetée dans une casse, mais qui après bien des péripéties et avoir asséché vos finances vous a tout de même ramenés à bon port avant de devenir définitivement « épave ».

C’est aussi le temps du cinéma comme cameraman avec la bande à Soussi, le Caméra Club et les sorties ciné. Ça a été le ciné-club avec -entre autres- Christian Devaux, et là, tu étais le projectionniste.

Maman m’a rappelé auprès de ton lit de mort, les sacs de pommes de terre que nous ont offertes les copains du Club pour notre mariage et la soirée frites qui s’en est suivie en me faisant remarquer qu’il n’en serait pas de même aujourd’hui…

Après le Club est venu le temps de notre investissement commun dans la vie paroissiale avec l’équipe, aussi représentée aujourd’hui, du CPM, « centre de préparation au mariage ». Que de moments forts vécus ensemble et une amitié indéfectible enracinée dans la Parole de Jésus avec le Père Relave et François Poméon.

Ça a été aussi pour toi l’engagement avec l’équipe du CCFD.

C’est aussi le service que tu as rendu pendant tant d’années dans les paroisses de Seyssins d’abord, dans la vallée de la Valserine ensuite, pour préparer la sono, choisir et mettre la musique pendant les célébrations. C’est aussi ton investissement à La Rencontre avec l’équipe de démolisseurs, les travaux de reconstruction, le conseil d’administration et le fait d’être famille d’accueil d’une jeune maman.

Rendre service, c’est tout au long de ta vie que tu l’as fait : faire la « petite main », aider aux déménagements… A la retraite, c’est particulièrement à la banque alimentaire de Seyssins et à Nicodème que tu as donné ton temps et ton sourire.

Tu n’étais pas fait pour un sport intensif, mais la marche, oui : c’est ainsi que nous avons vécu de si bons moments sur le Chemin de Compostelle et que c’est la dernière activité que tu as pu pratiquer en allant te balader, réduisant petit à petit la longueur de tes trajets, les prenant toujours dans le même sens pour ne pas t’égarer.

Mais ta grande fierté, ce sont tes trois filles et tes cinq petits-enfants : ils t’ont comblé de joie.

Tu as été « papa poule » et « pépé Gégé ». Tu as toujours été présent lorsque je m’éclipsais le soir dans des réunions nombreuses pendant lesquelles tu assurais les repas et couchais les enfants, et de cette stabilité, elles t’en sont tellement reconnaissantes. Tu leur as appris à tenir sur des skis, emmenées à la musique, accompagnées dans leurs diverses activités, les trajets en bus à Bayard avec Floriane, tu leur as appris à tenir un volant, changer une roue de voiture sans jamais perdre ton calme, mais tu ne leur as pas appris à courir, ça, c’était au-delà de tes forces !

A tes petits-enfants, c’était le temps de Menthières avec les champignons dans les bois (ce n’était pas fructueux à tous les coups), les parties de 1000 bornes, de petits chevaux et de Yam, et ton attention sans faille à leur égard, dont Eva parlera avec tellement de délicatesse tout à l’heure.

Et puis, ce sont les ombres à ton chemin de vie : les routes se sont séparées avec ton frère. Tes parents et toi ne vous en êtes jamais remis.

C’est aussi la maladie qui petit à petit creuse son sillon et te limite dans tes activités, tes passions ; la chance de pouvoir en parler ensemble, de voir avec toi ce qui est le plus approprié pour s’adapter aux contraintes qu’elle impose, mon apprentissage (pas facile, facile) de la patience, notre retour sur Seyssins, les témoignages d’amitié venus de l’Isère, de l’Ain et au-delà des frontières qui ne feront jamais défaut, ce dont je suis émerveillée, et ton dernier mot alors que tu ne parlais plus, prononcé comme un cadeau lorsque Gilbert t’a salué à la fin de sa visite le 22 décembre : « Salut ! »

Tu aurais été très touché par toutes les marques d’amitié que nous recevons et qui témoignent de ta gentillesse et de ta modestie. Vous tous qui êtes ici malgré la pandémie, les distances que certains ont tenu à parcourir, soyez-en très sincèrement remerciés ainsi que ceux qui n’ont pu se joindre physiquement à nous et ils sont nombreux.

C’est maintenant à nous, Gégé, de te dire « Salut ! » et de te confier à Dieu

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Décès de Mr Bernard SINANIAN

Bernard SINANIAN est né à St jean-pied de Port au Pays basque ; il est l’ainé de 3 enfants, élevés par leur grands-parents maternels ;

A 15 ans il part à Toulouse pour apprendre la mécanique chez son oncle garagiste

A 20ans il part en région parisienne à Etampes ; c’est là qu’il se marie et aura une fille Sylvia.

Suite à un grave accident de voiture, il s’oriente vers l’informatique ; il deviendra un excellent ingénieur reconnu dans sa profession

En novembre 1995 il rencontre Martine, elle aussi passionné d’informatique.

Ils arriveront ensemble à Lelex en 2001

Bernard continuera son métier d’expert en informatique depuis Lelex ; il se rend partout en France où il est demandé

Il développe  aussi une activité complémentaire, gérée par Martine, crée en 2004 aux Mars, la location de DVD et la vente de produits consommables pour l’informatique.

Malheureusement Bernard tombe malade à partir de 2008 ; à partir de ce moment la maladie ne le quittera plus.

Entouré des bons soins de Martine et de son affection, il souffrira en silence, avec beaucoup de courage.

En décembre dernier, après avoir été hospitalisé durant 18 jours, il rentre chez lui et décède le lendemain dans les bras de Martine

Dimanche 9 janvier 2022, un mois après son décès, la messe dominicale prtera notre prière pour lui afin de   remettre son âme a Dieu.                                           notre prière l’accompagne.

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A Chezery le vendredi 17 décembre auront lieux les funérailles de Mme  Ilma Hendi. Elle est décédé le premier dimanche de l'Avent 28 novembre. à l'hopital de Genève suite à un problème cardiaque.
Nous assurons son mari Peter de toutes nos prières. Depuis bientot 30 ans elle alternait sa résidence entre Budapest, Genève et Chezery  à la "petite Bossona". Elle fait le choix de reposer au cimetière de Chezery.

 

Ilma Hendi poete, écrivaine, est née a une distance d'un tour de char des villes natales de Lajos Áprily et Áron Tamási : a Székelyudvarhely. Entre 1966-69 étudiante en droit a Budapest.

15 mars 1969 mariage avec l'écrivain dr. Péter Hendi. Elle prend la nationalité suédoise, et devient PhD a l'Université de Göteborg. En 1980 elle vit une année a Münich, puis a Geneve. Son dernier emploi était a l'OMPI de l'ONU. Elle fait des études de philosophie et de psychologie en Suisse. Consacre quelques semestres aux sciences médicales. Ses voyages : Islande, Amérique, Japon, Thailande etc. Le tournant le plus décisif de sa vie est la science de l'esprit centrée sur le Christ. Elle traduit de l'allemand, du suédois, du français. Ilma Hendi vit aujourd'hui en France, en Hongrie et en Suisse.

Oeuvres :

Chaleur cosmique (poemes)
Heure de rose (poemes)
Chemin, chemin lumineux
Parmi les cedres la citadelle
Le journal de Selma Lagerlöf

 

Interview a la demande de l'Institut de l' éducation publique du Ministere de la Culture   -   Avent 1999
 

Ilma Hendi est « chez elle » dans plusieurs pays. Elle vit en Suisse et en France comme citoyenne suédoise, mais elle a aussi un numéro de téléphone a Budapest. Cette « multiplicité des demeures » est-elle inspiratrice de votre activité littéraire ?

Mes poemes dans les volumes: « Chaleur cosmique » et « Heure de rose », mon volume de prose « Chemin, chemin lumineux », ou encore mes pieces de théâtre « Le journal de Selma Lagerlöf » et « Parmi les cedres la citadelle » la prouvent. Je suis une née de la Transylvanie, une Székely ; ainsi, je suis héritiere d'un Lajos Áprily avec la voix la plus raffinée et sophistiqué, et de Áron Tamási sérieux comme une fée, sur les chemins des étoiles, a prendre a la lettre. Mais laissez-moi me référer a d'autres faits encore, car ce n'est pas la « multiplicité des demeures » en soi qui inspire. L'inspiration peut venir du paysage ; apres le pays des Székely, c'est la Suede de Selma Lagerlöf, la premiere femme écrivaine qui se verra décerner le prix Nobel, d'Olof Palme, le vrai-idéaliste chef d'état et du mystique Dag Hammarskjöld. C'est Stockholm, le plus beau Tarn du monde, le reve devenu réalité du peuple viking incarné en Scandinavie, honnete et bienveillant comme dans les contes. Reconnaissance éternelle, c'est-a-dire l'amour me lit a lui, et a Göteborg, chez moi, ou mon terrain de 2000 m2, que j'ai déja fait cadeau, m'attend toujours. Je l'aurais fait cadeau, mais les intentions du Ciel sont autres ; je soupçonne qu'on me lit encore au Nord avec un cordon ombilical spirituel, tout comme on me lit encore a la Terre, a cette planete sanglante et merveilleuse, dont je SAIS (excusez-moi !) qu'elle est l'Etoile du Christ. Et une étape de vie dans l'évolution de l'humanité. Oui, la Terre aussi a son karma, son destin, non seulement les peuples et nous tous, individuellement. Non seulement ma prose, mais aussi mon journal de citations, c'est-a-dire mes choix de textes témoignent sur la patrie de Guillaume Tell, Nicolaus von Flue et Henri-Frédéric Amiel, et des secrets-perles du Lac de Geneve. Albert Steffen, le poete de la Suisse dit dans le 2eme volume intitulé « Donner du chaleur en tant que lumiere » de cette édition de cinq volumes : « Le corps est aussi une écriture ». Et Flaubert, tout de suite apres, sur la page 49 : « La noblesse du caractere est un don encore plus rare que le talent ». Et voila, on est déja en France. Comment témoigner du jeune peuple français, assoiffé de lumiere ? De la terre fascinante de Jeanne d'Arc, la vierge d'Orléans, de Napoléon, d'Antoine de Saint-Exupéry ? Des sommets alpins rocheux, ou mon ange gardien -dans le sens le plus propre- m'a amené. Je partage ma propriété de trois hectares avec des hirondelles, écureuils, chevreuils, sangliers, renards, mais mon vrai trésor, au-dela du paysage impressionnant, c'est « seulement » la poésie,et oui, la vie spirituelle. Et il faut que je n'oublie pas mes visiteurs spirituels qui sont aussi mes alliés. Tout mon travail parle de ça, d'eux, mes plus de 30 volumes sortis, y compris les traductions. (J'ai édité moi-meme tout mes livres, avec quelques exceptions, faisant cadeau les 97% des plus de soixante-dix milles exemplaires). Mes alliés, tout a fait réellement, sont : des liaisons et des inspirations « d'au-dela », du monde derriere la mort. Je fais des témoignages sur des hommes, de leur vie avant et apres leur mort, et encore sur des etres qui leurs sont supérieurs, avec humilité, mais avec un poids exhortant, pour dissiper cette ténebre malveillante-imbécile, déja ouvertement diabolique, dissiper cette sous-« culture » frénétiquement anti-humaine et contraire a la vie, en un mot, cette basse- (abaissé et abaissante) « culture ». L'inspiration ? Elle peut opérer comme ça aussi ; je vous donne un exemple simple. Il y a un proverbe français : « il n'y a pas de dimanche pour le digne ». En hongrois, il m'a inspiré a cela : « pour les plus dignes, le travail, c'est le dimanche ». Et laissez-moi dévoiler, avec Amiel, un des secrets de la Suisse, un secret qu'on n'a jamais écrit en hongrois : « l'homme est ce que son cour ». Et encore : « tout est en tout ».

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Funérailles à l'église de Mijoux, lundi 15 nov à 14h30 de Mme Jeannine BENOIT-JEANNIN, née GROSFILLEY du Boulu, décédée chez elle à Lajoux le 11 nov des suites d'un cancer. ealle avait 80 ans. nous assurons de nos prière son mari Gilles, leurs 4 enfants et leurs 12 petits-enfants.

Présentation de JEANINE

Née le 1er juillet 1941 au boulu c’est la 3ème d’une fratrie de 5

Elle a été à l’école primaire des septfontaine ou il s’y rendait à pied Jusqu’à ses 14 ans avec  l’obtention de son certificat d’étude.

Après divers petit boulots à 15 ans, elle a commencé à travailler chez Trabiat à Mijoux dans le lapidaire

Puis elle  a continué ce travail de lapidaire à Lelex pendant 9 ans chez Grospiron

En parallèle les week-end d’été elle travaillait au Boulu et les week-end d’hiver elle travaillait à l’arrivée du telébenne  au bar  pour aider sa mère

C’est dans cette période qu’elle rencontre son futur mari.

Ils se marièrent le 5 novembre 1966 à Mijoux

Durant les 5 année qui suivirent ils ont habités à Chamonix l’hiver et à Lajoux l’été

En 1971 ils ont décidé de construire et de s’installer à lajoux.

En 1972 elle ouvre son magasin de tabac souvenir dans un premier temps puis de journaux. La location de ski à suivie en 1974, magasin qu’elle tiendra jusqu’en 2005.

Entre temps ouverture du chariot en 1996 ou elle faisait la pâtisserie puis la cuisine jusqu’à ses 77 ans c'est-à-dire en 2018.

Une vie bien remplie avec 4 enfants  Gérard en 68, Nelly en 70, Michèle en 72 et Frédérique en 75  et enfin 12 petits enfants.

Jeanine a eu 4 beaux  enfants, et on a tenu à lui rendre hommage.

Elle a fait cette année le  5 novembre ses 55 ans de mariage, qui aurait révé de se marier un 5 novembre !  la raison est que Jeanine ne voulait pas coiffer le chapeau des saintes catherine la fête des filles célibataires  du 25 novembre.

Voici un évantail de qualité qui la caractérise.

Jeanine la courageuse et infatigable

-Elle a commencer par un mi-temps journalier  dans son magasin elle travaillait de 8h à 20h 7jours sur 7

Une fois sa carrière de commerçante terminée elle s’est mise aux fourneaux du Chariot.

On ne saura jamais la quantité  de pomme épluchée, et de  pate à tarte brassée pour ces célèbres tartes aux pommes.

Elle avait toujours une solution en cuisine. Si à 14h un serveur lui annonçait qu’une table de 4 arrivait et lui demandait si on pouvait les servir parce qu’on avait plus de plat du jour, elle annonçait « on peut leur faire quelquechose » 

Le chariot ne proposait des raclettes et des fondues que sur commande, si des clients demandaient une fondue en plein service, Jeanine disait toujours que c’était possible.

Jeanine l’indépendante

Elle disait oui mais faisait comme elle voulait. Pour les repas ouvrier de midi,  on avait beau lui demandé d’être prête pour midi c’est à midi et demi que tout était prêt. C’était comme ça !

Jeanine la pilote

En 1964 elle passe son permis de conduire et durant toute sa vie ce fut une conductrice exemplaire.

Comme la fois ou garée avec la land rover devant la cathédrale  de saint Claude elle a expliquer à son mari «  j’ai reculer et ça a fait toc » , quelques année plus tard le lendemain du mariage de Gérard et Isabelle ça a refait toc, on passe  tous les autres d’incidents mais  quelque soit la situation elle restait imperturbable.

Jeanine la malicieuse

Quand elle avait la location de skis. Quelque soit la situation, jamais déstabilisé, elle disant aux clients «  c’est ce qu’il vous faut » alors qu’elle-même ne faisait que rarement du skis !

Heureusement pour elle la location de ski a déménagé avant l’arrivée du staking mot qu’elle avait du mal à prononcé correctement. Le skating n’était pas pour elle.

Jeanine et son humour, l’humour du boulu.

-Un jour une dame est venu demandé à jeanine si elle avait des chausette pour son petit chien ( ceui ci avait froid dans la neige) n’ayant rien dans sa boutique mais jamais prise de cour, elle conseilla à cette dame d’aller lui faire parrafiner les pattes à la location de ski, un paraffinage à chaud.

Imaginer la surprise de nelly face à cette demande ! rassurez vous aucun paraffinage n’a été fait.

-Un jour un client régulier du chariot qui venait de tombé en ski s’installe à une table et demande si on pouvait lui fournir des pansement car il avait des égratinures aux doigts, jeannine arrive à sa table, regarde la blessure et dit à voie haute «  On ne peut rien faire apporter un couteau on va couper ».

C’était comme ça avec jeanine !

Jeanine notre maman

-elle a bien tenté d’étre « méchante »  comme la fois ou elle avait acheté un martinet pour faire peur, mais une fois qu’on a eu arraché les lanières on en a plus entendu parlé !

-Ne parlons pas des distribution de paires de claques qu’on attend toujours.

-Heureuse de nous faire aller quand nous avons voulu avoir un oiseau dans une cage, elle a trouvé judicieux de nous expliquer que pour le capturer, il fallait mettre du sel sous la queue de l’oiseau. Grace à elle on a passé l’après midi à attendre que les oiseaux se posent  puis on a lancé des kilos de sel de toutes nos forces  pour que par magie il se colle sous la queue.

-C’est surement à la même époque qu’elle avait réussi à attraper un corbeau que l’on avait appelé « hector » .accroché au radiateur du couloir avec une corde trop longue, il nous piquait les jambes à chaque fois qu’on passait.

Jeanine était une femme discrète et malicieuse dérrière ces petites lunettes mais avec du caractère

Toujours d’humeur égale notre père nous disait qu’il ne l’avait jamais vu se disputer avec quelqu’un, 

Pour terminer, nous tenions à remercier le corp médical ainsi que notre père qui a exhaussé le souhait de Jeannine qui voulait finir sa vie dans sa maison entourée de sa famille.

Discours des petits enfants

J'aimerais vous donner les souvenirs des petits enfants de Jeannine (Mémé)

Encore aujourd'hui je ne sais pas pourquoi je suis toujours aussi peu épiais (...) ma grand-mère faisait à manger à sa façon et ça tombe bien, c'est celle que je préférais (...) les pattes au fromage, la sauce à la salade ou encore ses tomates farcies font partie aujourd'hui de ma petite liste de plats que je maîtrise. 

En revanche sa tarte (...) la tarte aux pommes de Mémé, alors là je ne sais pas, alors que je l'ai vu en préparer des tonnes. Et bien je ne sais toujours pas pourquoi elles étaient si bonnes 

Impossible à déstabiliser, on avait beau faire les coups les plus tordus, les bêtises les plus évidentes elle ne s'est jamais énervée. Pourtant si on devait compter le nombre de verres cassés et de plats renversés (...) on ne s'en sortirait pas.

Avec le recul c'est une belle éducation qu'elle nous a donnée.

Ah oui et..

Tous les petits enfants vous le diront, on a eu le temps de connaître la combine, 16h 17h chez Mémé avec le sourire et on repartait avec un bout de chocolat dans du pain sans même demander. Au bar c'était encore mieux, pas d'horaire c'était crêpe à volonté.

Alors pour finir. Entre les bonbons, les papillotes à noël, les gâteaux, les bobos, le chariot et les sirops à l'eau... Tu resteras pour toujours avec nous    Nous t'aimons Mémé.

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Funérailles à l'église de CHEZERY, Mardi 16 nov à 10h de Mme Jeanne PROST, veuve MARSOT  , originaire de  la ménagerie & l'Epery mais vivant à Soisson. Décédée à l'hopital de Soisson elle sera inhumée dans le caveau familiale de Chézery au coté de son mari Pierre Marsot décédé en Janvier 2020.

 "Une belle rencontre dans un petit coin de nature,
Jeanne était un coquelicot. 
                                                                              
En rayures bleues marine,
Au bord de la Valserine,
Jeanne trempait ses pieds dans l'eau.
                                                                                                                          Dans une poche, des bonbons à la violette,
Dans l'autre, le trésor d'une bonne cueillette,
Jeanne se promenait sans craindre la météo.                                                              
À chaque jour son bijou,
Un coquillage ou un caillou,
Jeanne en ornait ses plateaux.                                                                                         
Ensemble, à l'unisson,
Aujourd'hui célébrons,
Jeanne qui nous sourit de là haut. "

                                                     Marie-Loup Courmont.(sa petite fille)

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nous apprenons le décès de Mr Michel GROSPIRON, de la Grande Chevalère, à l'hopital d'Annecy ce mardi 9 novembre.  Pas d'office religieux mais un verre de l'amitié Mardi 16 novembre à 14h à la salle des fêtes de Lelex

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Vendredi 20 Aout 2021 à 10h, funérailles à l'église de Lelex de Mr René GROSFILLEY, 

85 ans, décédé à St Claude. Il a vécu une bonne partie de sa vie dans la ferme de "La Carne" avant d'aller sur St Claude. L'urne funéraire reposera au cimetière de Lelex sur la tombe familliale.

 

 

 

 

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Jeudi 28 mai 2021 à 10h à l'église de CHEZERY , funérailles de Mme Suzette GROSFILLEY veuve BLANC, veuve CHARVET; elle avait 89 ans et depuis bientot 2ans était à la maison de retraite de Confort; nous assurons sa fille Claude qui vit aux USA de notre prière pour sa maman.

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Serge MARECHAL de Menthières est décédé brutalement chez lui dimanche 25 avril; ses funérailles seront célébrées à l'église de Chézery vendredi 30 avril à 10h. son assurons son épouse et ses trois enfants de notre prière amicale en ce temps d'épreuve.

Soyez les bienvenus, vous qui venez de Menthières, de Chézery et de la région bellegardienne, du Jura, du Sud-Ouest ou de toute autre contrée ; vous l’avez aimé et estimé, avez partagé un peu de sa vie, ou vous êtes venus entourer de votre amitié, de votre affection, ses proches.

Nous vous accueillons, vous, sa famille :

Liliane, sa femme, vos enfants : Katia, Franck et Céline et leur conjoint Christophe et Claire, vos petits-enfants : Axelle et Matéo, Rémi et Lise.

Il n’est pas facile de perdre quelqu’un, surtout quand son départ est brutal et rien ne peut enlever votre chagrin ; mais tout ce qui a fait sa vie restera présent et continuera à vivre à travers vous.

Serge venait d’avoir 74 ans et s’il est né à Lyon, ses racines étaient à Arinthod dans le Jura avant de s’ancrer à Menthières où il a tant apprécié la nature et en particulier les bois.

Travailleur infatigable et gentil, il aimait rendre service et savait fabriquer, réparer les meubles, travailler l’acier, participer aux chantiers de rénovation pour sa maison, celle de ses enfants et voir le bonheur de ceux pour qui il avait passé du temps à réaliser des œuvres superbes, car il avait l’amour du travail bien fait.

Discret, à la limite taiseux, grognon à l’occasion, et un peu nounours, c’était Mammouth, surnom qu’il avait gagné en jouant au rugby à Oyonnax, puis à Bellegarde, ce qui lui a permis de rencontrer Lily et de fonder sa famille qui comptait tant pour lui.

Combien de temps a-t-il passé pour jouer avec ses enfants et petits-enfants, leur téléphoner, leur fabriquer ce qui leur faisait plaisir, par exemple, la mangeoire pour les oiseaux demandée par Lise comme cadeau de Noël et qui a allumé des étoiles dans ses yeux de petite fille émerveillée ?…

Il appréciait aussi la cuisine de qualité qui incluait les produits du jardin que Lily lui préparait avec soin.

Mais Serge était aussi un ami fidèle et ses années de retraite ont vu en particulier s’épanouir celle qu’il a nouée avec Yves, les deux inséparables : leurs journées partagées de travaux divers et de bûcheronnage, après le café du matin.

S’il a joué du clairon et de la trompette dans sa jeunesse, il a laissé cette occupation pour donner la priorité au foot puis au rugby qui a été sa grande passion.

Les boules, la chasse, aider à l’organisation des fêtes pour transporter, installer le matériel auront aussi été des moments privilégiés pour lui et pour tous ceux avec qui il a partagé ces moments.

Nous ne le verrons plus sur son tracteur aller et venir sur le plateau de Menthières, mais pour tout ce que nous avons partagé avec lui et qui restera bien vivant, nous lui disons merci.

 

CHEZERY-FORENS, Le 30 avril 2021 , Hommage à PAPA,

On vous invite à fermer les yeux, A se laisser transporter dans nos belles forêts, Devant un beau chêne… Imposant.

Ce chêne a de magnifiques et nombreuses racines, Dans lesquelles papa a puisé ses valeurs.

Ses parents, Ses grands-parents, ont tissé sa ligne de vie.

Il aimait nous raconter des instants passé auprès d’eux.

Il a su s’enraciné dans le sol, Comme ce chêne dans la fôret.

Ce chêne qu’il aimait tant, Qu’il travaillait souvent, Lui ressemblait tellement.

 

Robuste, charismatique, Papa ; tu es notre pilier Notre exemple à suivre, Notre pépé Notre grand mammouth !

Sans grand discours, Sans un mot, plus haut que l’autre, Sous tes regards bienveillants, Avec maman, vous nous avez fait grandir, Devenir adultes.

Parfois en désaccord, Souvent en contradiction, Tu as su nous guider et nous accompagner dans Nos choix de vie, Sans pour autant nous imposer les tiens.

Tes démonstrations affectives, Par tes silences maladroits, Ont parfois compliqué nos relations et nos échanges Têtu, borné, Tu étais une vraie tête de bois.

Un pilier, Un tronc, Un homme droit, Tu as été notre tuteur. Tu nous as enseigné tant de choses, De tes mains, Tu as tout construit, Réparé beaucoup…

Mais nous avions encore tant de projets à réaliser ensemble, De moments à partager, De choses à apprendre de toi….

 

Dimanche soir, Le cœur fatigué, tu nous as quitté,

Assis sur le mur que tu avais construit avec Papi Paul,

Face au paysage que tu aimais tant.

Tu pars trop tôt, Mais comme tu le souhaitais, chez toi.

 

Un cœur fatigué, mais rempli d’amour, De fierté, De reconnaissance…

La reconnaissance de tes enfants,

De tes petits enfants, pour les valeurs et les enseignements,

Qui prolongeront ton existence dans nos cœurs,

Comme les belles branches de ce chêne.

Tu imposais le respect,

C’est la force d’un grand homme.

Tu aurais aimé nous rassembler, Nous faire partager un bon moment de convivialité Ce n’est que partie remise.

PAPA, On t’aime, On t’accompagne, Et on pensera toujours très fort à toi.

 

     UN MOT DE TES AMIS RUGBYMEN DE L’USBC

Serge, notre ami, mon ami

Nous avons tous été surpris et affecté par ton décès.

C’est le rugby qui t’a amené à venir dans le bassin Bellegardien par le biais de l’USBC, qui t’a recruté du club d’Oyonnax en 1973, pour venir renforcer l’équipe 1ère en tant que 2ème ligne, ou tu as été un précieux joueur.

Ton impressionnant gabarit (d’ailleurs les joueurs t’avaient surnommé Mammouth) montrait ta présence sur le terrain et surtout en mêlée par la poussée et en touche pour la conquête du ballon, pour aller chercher la gagne, ce qui faisait de l’équipe, le paquet d’avant le plus redoutable du championnat de 2ème division.

C’est  le rugby qui nous a permis de rencontrer Serge, où il a passé 6 saisons au sein du club USBC. Nous avions plaisir de nous retrouver aux entrainements et sur les terrains le dimanche. C’est ce qui nous unissait, pour former un groupe solidaire ou l'engagement était de rigueur et Serge donnait bien sa part dans le dépassement de soi. Quel bonheur de nous retrouver devant nos  fervents supporters, où une ambiance ressortait des tribunes pour nous soutenir dans les matchs difficiles.

Que de bons souvenirs et d'anecdotes (comme pour avoir une surpuissance de poussée en mêlée, certains 3ème ligne pinçaient les fesses des 2ème ligne dont Serge faisait partie pour les dynamiser) tout cela a participé à créer un lien très fort entre nous, puisque nous avons toujours nous les anciens un grand plaisir de nous revoir autour d'une table, pour se raconter le passé rugbystique.

Et comment ne pas évoquer Franck, ton fils, te succéder brillamment  sur les terrains  en intégrant  l’équipe de France des moins de 18 ans et des moins de 20 ans et réussir une carrière exceptionnelle dans des clubs prestigieux de l’hexagone, quelle immense fierté pour toi et Liliane.

Serge était une personne discrète, calme, de bon service et très apprécié, c’était à vrai dire, une force tranquille.

Merci Serge pour la personne que tu étais, tu resteras dans le cœur de beaucoup et surtout celui des rugbymans.

Repose en paix, Serge, on se retrouvera en terre l’ovalie à refaire le monde du rugby tout en lisant notre midi olympique. 

Nous nous joignions tous à toi Liliane ainsi qu’à tes enfants, Franck, Céline, Katia, tes petits enfants  (dont tu étais si fiers ), ta famille, dans ce moment difficile et pleins d'émotions.

 

 

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Vendredi 26 mars 2021 à 15h funérailles de Mr Maurice BERNARD, 85 ans veuf de Mme Andrée DURAFFOURG, à l'église de CHEZERY. Il est décédé samedi 20 mars à Oyonnax; nous assurons de notre prière son fils Marc et sa fille Andrée, ses 5 petits enfants et tout ses proches en ce moment difficile. le corps de Maurice Bernard sera inhumé dans le cimetière de Chezery au coté de son épouse Andrée( + 2007).

 

Maurice est né le 9 janvier 1936. Elu, déjà, le plus beau poupon du département du Gard, fils et petit fils de mineurs, il vit avec ses parents  Maurice et Fernande et sa petite sœur Mireille à Meyrannes, dans ce haut pays des Cévennes. Après la primaire il s’engage dans un apprentissage de maçonnerie puis c’est le départ pour l’armée au Maroc et en Algérie, pour  28 mois, épreuve qui le marquera comme beaucoup d’hommes de sa génération. 

De retour au Pays, l’absence de travail, le pousse à venir s’installer auprès de son oncle Gaby à Lyon. 

Après plusieurs petits boulots il  entre dans le corps des pompiers de Lyon. Pompier un jour, pompier toujours, il y fera carrière durant 33 ans. 

Danse, Polka, marche et pazo le conduisent tout naturellement au Bal des « Catherinette » des PTT, où il fait la rencontre d’Andrée, à qui il déclare sa flamme…  

Le jeune couple s’installe rue de Trion, auprès de cousine Juliette et de Marie Rose. Après leur mariage ils intègrent la caserne, au Central puis à la Madeleine. Leurs premières années de jeunes mariés se déroulent gaiement, danses, cinéma, promenades, restos, entourés de leur familles respectives. Parce que, famille il y’a : Maurice va découvrir la famille DURAFFOURD, cinq sœurs, au caractère bien trempé, jamais l’une sans l’autre et jamais l’autre sans l’une… Le tout encadré d’autant de beaux frères. Se succèdent alors les parties de cartes, parfois bien arrosées, qui se terminent dans la pâleur du petit matin, les tiercés où chacun étale ses pronostics du pari turf au tiercé magazine, pour finir par se mettre d’accord sur le 8, le 3, le 13 n° de la plaque d’immatriculation, le tout agrémenté de discussions politiques plutôt animées. Bref la famille. 

J’ajoute aussi, la découverte de Chézery, ce village machiavélique, où l’Emilienne refuse de lui vendre du pain et où soit il neige soit il pleut et où les gens disent systématiquement que «  tu aurais dû venir la semaine dernière, il faisait beau !!! » 

Le tout avec l’accent. 

En 1966, naît notre « petite Andrée », suivie de Marc en 1972. Le foyer, simple, paisible, essaime ses loisirs entre le chalet à Chézery et le Mazet dans le Gard car Maurice a la fibre cévenole. De sa petite propriété, il tire de sa propre vigne, avec son pressoir, un petit vin garanti bio, avant l’heure.  

A la retraite, le couple paisible, se retire à Chézery, puis à Oyonnax, affrontant ensemble les épreuves de la maladie, toujours disponibles pour leurs enfants, ils se montrent très présents et actifs auprès de leurs petits enfants qu’ils entourent d’affection. 

En 2007, après le décès d’Andrée, Maurice réorganise sa vie, vaillant auprès de ses petits enfants, il épaule sa fille tout au long de sa carrière professionnelle tout en gardant une activité relationnelle riche car Maurice fidèle dans ses amitiés revoit toujours ses amis de longues dates et la famille. 

Maurice, tonton Maurice, pour nous ses neveux, c’est le dernier tonton qui ferme le ban avec tous nos souvenirs d’enfance. Tonton dans ta simplicité, ta gentillesse, ta bonhommie, tes taquineries, porte et table toujours ouvertes, ta maison accueillante, ton accent chantant bien sur avec un flot de paroles rapides et colorées, tu nous accueillais avec le sourire et beaucoup de tendresse. Précurseur : tonton poule, papa poule puis papi poule, tu encadrais le quotidien de tous avec naturel et bonne humeur : un goûter, une tisane ou un sirop d’anis chapardé au mess, un relent de petite madeleine qui fait monter les larmes… 

             ( rédigé et lu par Hélène RINALDI )

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ce 1er janvier 2021 Mme Jeanine DEVILLE a remis son ame à Dieu; elle avait eu ses 85 ans la veille; elle a pu rester chez ses enfants à Chezery jusqu'au bout. ses funérailles seront célèbrées Mardi 5 décembre à 14h30 à l'église de Chezery.Chemin de Vie

Jeanine,

tu es née le 31 décembre 1935 à Saint Maur des Fossés en région Parisienne. Fille d’Armand Perréard, natif de Thônes en haute Savoie et de Jeanne Perréeard née Zanetta installés à la Varenne, et Restaurateurs à Montparnasse.

A l’arrivée de la guerre, tes parents décident de t’envoyer chez tes grands parents maternels à Oyonnax. Carmelo et Ermide Zanetta te prodiguent un amour qui comblera la peine de ne pas être auprès de tes parents durant ces années funestes.

La maison des Carmes, construites de toutes pièces par ton grand père Carmelo, immigré italien parti à 12 ans d’Italie avec un baluchon sera le lieu de tes bonheurs d’enfance. Tu y apprendras beaucoup, et il te restera de ces tendres années une grande passion du jardinage grâce à Ermide ta grand mère.

A la fin de la guerre, après un passage en pensionnat ou tu montres des talents pour les études et le piano, tu rejoins tes parents dans l’entreprise familiale. Tu t’es souvent demandé ce que aurait pu être ta vie si tu avais continué des études, tu en avais la capacité.

L’Hotellerie a été une activité qui a occupé la plus grande partie de ta vie professionnelle.

Le temps passe entre la Varenne  domicile de la famille et Montparnasse ou se trouve le restaurant de tes parents. Tu y travailles avec ton grand frère Pierre issue du premier mariage de ton père. La famille s’agrandit avec la naissance de ta petite soeur Daniele.

A 20 ans te voici maman.Mariée avec Claude vous donnez naissance à un petit garçon en 1956 Thierry, puis à une petite fille  en 1960 Véronique.

Ton papa , Armand ressent l’appel des montagnes. Montparnasse c’est bien mais Haut Savoyard il décide de revenir au pays et acquiert un manoir qu’il transformera en Relais Chateau. Toute la famille, car on travaille en famille à cette époque , part pour la Savoie au bord du lac du Bourget.

Le temps parfois use les sentiments, les êtres changent, Claude et toi vous séparez, ce sera une période dure pour toi et tes deux enfants Thierry et Véronique. Le travail t’accapares, tu t’y jettes à corps perdu, dans cette affaire familiale qui est un peu comme un refuge.

Quelques années plus tard, une nouvelle vie pleine d’éspérance s’offre à toi. Tu fais la rencontre de Philippe avec qui tu te maries en 1970. De cette union naitra le petit dernier de la fratrie en 1971, Eric. Tu quittes ton emploi au Relais et Chateaux d’Ombremont,et tu t’installes avec Philippe quelques années à Aix les Bains.

Conjointement Philippe te fais connaître sa maison familiale à Chezery, dans la vallée de la Valserine, le temps des rénovations commence. Tu as eu un coup de foudre pour ce lieu baigné d’histoires. Vous entreprenez des travaux pour faire de cette vieille maison un refuge familial.

Passionnée par le jardin tu décides de t’installer a Chezery avec Eric. Philippe garde son entreprise sur Aix les Bains et te rejoins chaque semaine. C’est le temps de l’insouciance.

Une nouvelle vie, seriene, au sein de ce village , de cette vallée tant aimée.

Tristement la maladie de ton mari vient assombrir ce tableau si heureux. Philippe nous quitte après bien des souffrances en 1988. Tu reprends l’affaire familiale pour assurer l’avenir de ton petit dernier. A la revente de cette entreprise tu t’installes définitivement à Chezery, une page se tourne.

En 1998 un accident de voiture te changes à jamais. Après un coma, une longue rééducation à Aix les Bains, doucement tu reprends de l’autonomie sous la surveillance bienveillante des gens du village et de ton fils Eric.

Tu reconduiras, reprendras une vie presque normale, accueillant tes petits enfants pour les vacances d’été et le ski l’hiver. Ton plaisir était des la gâter, mais tu étais aussi gourmande qu’eux. Tu prendras même un peu de poids a cette époque toi qui y faisait si attention. Mais comme tu le disait :” j’ai du ventre mais on s’en fiche je suis une mamie maintenant”

Le temps passant, a cause des séquelles de cet accident, ta mémoire parfois s’estompe, tu ré-inventes le passé. Mais nous sommes là comme un fil d’Arianne et nous recoupons nos souvenir pour garder l’histoire de notre famille.

Nous nous efforçons de retracer ton chemin de vie avec tendresse pour que tu ne te perdes pas dans le dédale de tes souvenirs confus          .

Laurence,ta belle-fille est infirmière,elle s’occupera de toi, et sa maman Denise te rejoins dans la maison de Chezery. Denise est une présence précieuse au quotidien. Avoir un semblable,humain avec qui partager ses repas,ses journées, adoucit le temps qui passe. De petits riens de tous les jours font ton bonheur, une glace, une chanson, un moment au soleil sur la terrasse avec tes enfants.

Et puis un jour, alors que l’on croit toujours une maman eternelle, tu es partie, chez toi dans ton lit avec tes enfants pour t’accompagner jusqu’au derniers moments.

Le jour de ton anniversaire, tu as eu 85 ans Tu as donné la vie, par ce choix tu reste parmi nous.

Merci Jeanine, merci Maman, merci Mamie.

 

Les tiroirs d’une maman,

les tiroirs d’une maman sont tout un univers. On y trouve des joies, on y trouve des peines.

Les tiroirs d’une maman renferment de touts petits riens: une mèche de cheveux,un dessin d’enfant, un collier nouilles. Des choses sans valeurs qui racontent une vie. Des choses sans valeurs pourtant inestimables.

Les tiroirs de Maman m’emportent, me font rêver, je voyage dans le temps avec mes frères et soeurs.Nous y retrouvons son amour, son regard posé sur nous avec de vieilles photos à portée de sa main.

Pépé et mémée Zanetta ses grands parents, Papy Armand et mamie Jeanette ses parents, Tonton bille son grand frère, Dany sa petite soeur, Thierry, Véronique, Eric ses enfants, tous ses petits enfants. Ils sont tous la dans la table de nuit avec la photo de l’amour de sa vie Philippe.

Les tiroirs de Maman on y trouve des casseroles, des recettes , du temps passé à cuisiner pour rassembler ses enfants , parents et amis

Les tiroirs de Maman , ce sont de belles piles de linge soigneusement rangées.Des habits d’enfants, des vêtements, de beaux livres qui racontent une VIE.

Les tiroirs de Maman nous témoignent de sa personne, nous rappelent ce que nous avions oublié, enfouit au fond de nos mémoires d’enfants. Dans ce monde affairé et affairiste, ces tiroirs sont le temps suspendu, celui des jours heureux. La pause essentielle qui nous rappelle la quintessence d’une vie.Le chemin parcouru. Une respiration,un retour à la source, une introspection.

Maman, merci pour tout ces petits trésors que tu as laissé derrière toi, comme un fil d’Arianne,pour toi, pour nous.

Pour se souvenir tendrement de ta vie, de notre vie ensemble.

Jean , Papa de Laurence parti peu avant Maman, merci à toi.

 

Nous partirons aussi visiter tes tiroirs qui racontent une vie.

Au revoir Jean, au revoir Maman.

Dimanche 3 janvier 2021 Eric

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ce mardi 22 décembre, à l'EPHAD de la Croix Rouge à Bellegarde Mme Denise MATHIEU s'est éteinte doucement dans son sommeil. Elle allait avoir 99 ans. Nous nous retrouverons à l'église CHEZERY pour la confier à Dieu le jeudi 31 décembre à 10h. En cette période des fêtes de la Nativité rappelons à nos coeurs que la Lumière a brillé dans les Ténèbres... " de la crêche au crucifiment Dieu nous livre un profond mystere"...Madame Mathieu, Denise, Dédée…

Mémé,

Tu pars aujourd’hui, mais tes petits enfants n’oublieront pas leurs  vacances d’été au Chazal quand ils étaient  gamins, , ils  partaient jouer dans les bois pour faire des cabanes, ils jouaient avec les charrettes, toutes ces journées se terminaient par un bon gouter au comté et bleu de Gex.

L’hiver il fallait déneiger le chemin pour te faciliter l’accès au village, et pour te rendre visite.

Tu pars aujourd’hui, mais nous n’oublierons pas tes grandes tablée le dimanche Une de tes arrière-petite fille nous disait « on partait pour midi et on rentrais pour 7 à 8 »

Quand on arrivait, tout était prêt, l’odeur était déjà dans la maison ben oui.. la viande mijotait dans la cocotte, les quenelles et le gratin  étaient dans le four, et la salade de crudités  Carottes, betteraves et macédoine attendait au frais à côté du flan et du roulé framboise chocolat.

Tu pars aujourd’hui, mais nous n’oublierons pas lorsque tu t’impatientais à attendre les hommes restés « coincés » au bar de la coop, juste avant de manger,

 tu nous servais en attendant ton fameux vin de noix, et ton sirop de cassis .

Tu pars aujourd’hui, mais nous n’oublierons pas le rituel de la vaisselle après  repas…chacun son rôle toi tu trempais tes mains dans l’eau bouillante et derrière, ça essuyait  et rangeait tout en discutant,  en un tour de main c’était fait…

Pendant ce temps,  tes arrières petites filles  jouaient dans la chambre glacée aux petits chevaux,  au loto avec des jetons en bois…et à la marchande avec tes pots de confiture…mais chuttt… c’était interdit

Tu pars aujourd’hui, mais nous n’oublierons pas la balade dans Chezery qui suivait le repas, en hiver ton bonnet bleu vissé sur la tête. On attendait impatiemment de rentrer boire le thé et manger tes bricelets.

Tu pars aujourd’hui, mais nous n’oublierons pas les soirs de Noel où il fallait s’organiser pour aller à la messe de minuit, doté d’une foie inébranlable tu ne l’aurais loupée sous aucun prétexte, et tu emmenais avec toi petits-enfants et arrière-petits-enfants qui souhaitaient t’accompagner.  

Tu pars aujourd’hui, mais nous n’oublierons pas que tu a eu durant des années la clef de cette église et que petit, c’était pas rien de se dire que sa Mémé avait la clé de l’église et de partir avec elle à la nuit tombée pour la fermer…

Tu pars aujourd’hui, mais nous n’oublierons pas ta simplicité, ta discrétion, tu n’avais pas besoin de grand-chose pour bien vivre, tu étais heureuse d’avoir l’essentiel, et tu ne te plaignais jamais !

Elle part aujourd’hui, mais n’oublions pas qu’elle est née en 1922, incroyable comme chiffre…1922, 98 ans…

Elle part aujourd’hui, Nous restons ici...sans elle.
ses sourires, ses petites phrases, ses attentions et même ces plats délicieux vont nous manquer.
Mais ses gestes, ses paroles, sa voix resterons dans nos mémoires.

Dès ce soir vous verrez… une lumière brillera là-haut.

Ce petit point qui nous regardera.

On  saura que c'est elle.
Cette lumière sera douce, puissance et sécurisante.
 

hommage de la Paroisse

Nous voulons vous remercier pour tout ce que vous avez fait dans la plus grande discrétion au service de la paroisse de Chézery.

Ouvrir et fermer l’église, la nettoyer, entretenir les linges, la nappe, aider à mettre en place la crèche, préparer l’église pour les funérailles, accueillir les nouveaux paroissiens avec Simone Barras et Marcelle Jacquinod Carry, c’est comme cela que nous avons fait connaissance.

Mais c’est surtout le témoignage que vous nous avez donné qui nous a marquées et la lecture de St Jean en est l’illustration « aimer, non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité ». Vos paroles, elles ont toujours été rares, mais vos actes ont toujours témoigné de votre foi profonde et nous avons apprécié de partager en équipe la Parole lors de la préparation des célébrations dominicales dans notre équipe liturgique de Chézery. Vous étiez aussi de toutes nos rencontres et votre présence était forte et belle. Avec Marcelle, cela nous donnait aussi l’occasion de connaître l’histoire de la paroisse et de la commune.

Votre foi n’a pas été ébranlée dans les nombreuses épreuves de votre vie et vous avez gardé votre confiance en Dieu pour pouvoir les surmonter.

Vous avez reçu le mois dernier le sacrement des malades pour vous aider à vivre la dernière étape de votre vie et vous en avez été apaisée.

Aujourd’hui, nous vous confions à Dieu et prions pour vous, mais pouvez-vous continuer à prier pour nous tous ?...

A-Dieu, Madame Mathieu (Denise…) !

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Dans le même temps nous apprenons le décès de Mme Marie Madeleine "Mado" FIARD née FIORETI, 88 ans. ses funérailles seront célèbrées lundi 28 decembre à 14h30 à l'église de CHEZERY.

     Mado,
Vous nous réunissez en cette fin d’année d’une bien douloureuse façon.
Vous êtes une enfant de Chézery que vous avez quitté vers  20 ans   pour aller travailler en hôtellerie à St-Gervais où vous avez rencontré Albert.
De cette union est née Marie-Christel.
Plus tard vous vous êtes installée dans le Pays de Gex par commodité pour aller travailler en Suisse, à Genève puis à Lausanne,  dans une entreprise  se rapportant au commerce de la bijouterie-joaillerie et de l'horlogerie, tout en restant fidèle à Chézery où vous retrouviez régulièrement votre très chère maman Geneviève restée seule après la disparition accidentelle de votre papa à la cinquantaine.
Vous avez deux petites filles qui ont grandi en pays de Gex où vous avez passé votre retraite.
On a partagé avec vous bien des chagrins comme le départ d’Albert et celui de votre maman, et aussi celui de la Mamie et de tonton Gilbert.
Mais nous avons  eu aussi  de grandes joies à être ensemble pour de nombreux repas tels que les anniversaires ou les fêtes de fin d’année.
Je me souviens tout particulièrement d’une ballade faite toutes les deux,  aux pertes de la Valserine où ce jour là nous avons partagé plein de souvenirs.
Maintenant vous allez rejoindre ceux que vous avez aimés et trouver avec eux  le repos éternel.   Vous resterez toujours dans nos cœurs.

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ce mardi 1er décembre, alors que la premiere neige recouvrait la vallée, un vehicule des Monts Jura a quitté la piste au dessus de Lelex et fait un tonneau ; l'un des deux occupants a été éjecté. Celui-ci est décédé dans le camion des pompiers; sa compagne doit accoucher dans les jours a venir. devant cette tragédie les mots nous manquent...

Les funérailles de Nicolas Raffin, 39 ans, auront lieu à l'église de Mijoux, lundi 7 décembre à 10h

Voici le texte "chemin de vie de Nicolas " que nous avons écrit avec sa famille:

Nico,

Depuis le 14 Juillet 1981, tu as apporté à tes parents un rayon de soleil, ton 1er sourire, tes 1ers pas, tes 1ers mots. Les années ont défilé. Une Famille s’est construite, qui s’est agrandit avec l’arrivée de ta petite sœur Emilie, 2 ans après , sur qui tu as toujours veillé.

Déjà tout jeune, tu avais le besoin d’être en contact avec la Nature, toujours dehors !

Ton enfance et ton adolescence ont été entourées de plein de tatas, tontons, cousins, cousines et grands[RC1] -parents , ce qui t’a certainement donné ce sens de la famille que tu as toujours gardé .

Sans oublier aussi tous les moments si importants avec tes amis d’enfance (retrouvailles au Local, les barbecues au Replan, le Snow au milieu des champs et au Dahu, les sorties lac …)

Tu souriais à la Vie, ébouriffé, sans manières, simple quoi !

Et voilà l’arrivée de Amandine dans ta Vie, en septembre 2004.

Déjà une séparation de quelques mois lors de ton voyage à St Barth avec tes 2 potes. Dès ton retour, le désir de vivre ensemble vous a réunis à Mijoux.  C’est le début d’une vie Insouciante bien remplie à 2 pendant 12 ans, faite de partage, de fêtes, de concerts avec vos amis.

Tu as agrandi ta Famille avec les Dodos, avec Francis, Amber, sans oublier le tonton génial que tu étais pour Noa et Léo.

Et voilà aussi l’arrivée de Christophe, le compagnon d’Emilie, qu’elle était si fière de te présenter !

En parallèle tu as construit ta Vie professionnelle à Mijoux , toujours axé sur la Nature. Tu vivais au rythme des saisons en alternant tes bureaux (Comme tu les nommais), tantôt « Vert » en tant que paysagiste, tantôt « Blanc » sur les Monts Jura en tant que pisteur secouriste.

Tu as construit aussi ta Vie sur des valeurs simples, l’Amour, la Nature. Tu es un vrai artiste au travers du dessin, de la musique que tu aimais tant, ce Groupe Zigadonf auquel tu tenais beaucoup !.

Ton aide aux autres, tu l’as fait vivre dans ton investissement et ta disponibilité chez les Pompiers. On ne peut pas oublier ta prudence presque excessive.

Cette Vie déjà bien remplie a été comblée par l’arrivée de Loulou en 2017, en qui nous retrouvons tant de Toi …., et qui vous a rendu responsables, devenus parents. Une Vie, riche de plaisirs, de sourires, d’émotions, d’éclats de rire, d’Amour, une famille heureuse !

Et bientôt l’arrivée de BB que vous avez préparée ensemble avec Amandine, avec tant d’Amour, heureux d’agrandir une nouvelle fois votre famille.

Tes enfants sont la plus belle chose, le plus beau cadeau que tu as fait à Amandine.


Nico, nous t’aimerons toujours , et tu seras toujours avec nous,

 

Pisteur secouriste

C’est bien toi avec ta générosité et ton grand cœur, l’envie de sauver des vies en tant que pompier, et, sur les pistes de ski, aider les blessés.

Tu m’as secourue quand je me suis blessée en raquettes, tu es arrivé avec ta motoneige, d’ailleurs comme tu étais beau dans ton habit  de secouriste ! j’étais avec Chloé ,ta petite cousine, et elle avait faim, tu es remonté à ton poste lui chercher une barre de de céréale et puis tu as attendu que l’on vienne nous chercher pour m’emmener me faire soigner : Je n’oublierai jamais

Et quand je faisais du ski avec Lucas, ton petit cousin, tu n’hésitais pas à faire une ou deux descentes avec nous en lui expliquant des mouvements avec ta voix calme et douce et ton gentil sourire; Je n’oublierai jamais

Amandine t’a donné un beau petit garçon « Louis « et un autre petit garçon ( dont je ne connais pas encore son prénom) qui va venir au monde dans quelques jours, ils seront tous les deux Ton reflet car tu es leur chaire et leur sang.

Bon allé, je te souhaite un beau voyage là-haut où ta Grand-mère et ton grand-père André et aussi ton grand-père Henri t’attendent pour t’accueillir chaleureusement.  

Tu diras à ton pépé Henri que les saucissons « HENRI RAFFIN « Sont très bon ici, qu’il continue !!

Je suis fière d’être ta tata COCOLE comme tu disais Je t’aime mon Nico.

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Vendredi 4 décembre à 10h à l'eglise de Lelex, funérailles de Mme Paulette Jacquet 85 ans, veuve de Victor Jacquet, qui ont habités à" la lothiere" (à  Mijoux)

Chemin de vie de Paulette

Paulette est née en Bourgogne à Mâcon le 24 mai 1935 ; elle est la cinquième enfant d’une fratrie de douze. Elle a passé sa jeunesse à s’occuper de ses frères et sœurs pour aider ses parents. A l’occasion d’un séjour de jeune fille au pair aux Sept Fontaines elle fait la connaissance de Victor, l’apprenti menuisier de l’Urbain. C’est le début d’une grande aventure … Paulette devient jurassienne d’adoption et la femme de Victor en novembre 1955. De cette union naissent six enfants dont Jean-Marc, l’ainé, qui disparait prématurément à l’âge de six ans.

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Son statut de mère fait que le travail est quotidien ; mais Paulette est toujours de bonne humeur malgré les conditions difficiles. Pourtant elle ne rechigne jamais à garder ses neveux et nièces lorsque ses frères et sœurs ont besoin. En 1971, toute la famille déménage à Bellegarde pour faciliter les études des enfants. Paulette s’implique dans la vie sociale du quartier ; elle travaille dans les écoles et elle garde d’autres enfants. En 1978, Paulette et Victor achètent une maison dans le vieux Musinens pour installer toute la famille.

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Quelques années plus tard les petits enfants arrivent au fur et à mesure ; ils font de Paulette et Victor une grand-mère et un grand-père comblés. Paulette décide de passer son permis de conduire et elle l’obtient en décembre 1990. Puis Victor est à la retraite en 1991 et ils habitent de nouveau plus régulièrement à la Lothière. Les réunions de famille deviennent fréquentes, surtout l’été pendant les vacances. Paulette a le sens de l’accueil ainsi que le don du contact ce qui fait qu’il y a toujours des convives aux repas et des partenaires aux jeux de cartes ou aux jeux de société, par exemple.

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Les moments de partage passés à la Lothière resteront pour nous tous les meilleurs souvenirs gravés dans nos mémoires. En 2015, Paulette et Victor accueillent avec bonheur l’arrivée de leur premier arrière-petit-fils : ils sont arrière-grands-parents ; Paulette est une deuxième fois arrière-grand-mère en 2018. Victor est parti en 2016, aujourd’hui elle est allée le rejoindre. Les valeurs d’hospitalité, de simplicité, d’honnêteté et de rigueur transmises par Paulette, ainsi que son humour permanent, nous éclairent et nous éclairerons longtemps.

Hommage de ses petits enfants

Mamie Paulette,

Les heures vont passer Les jours vont passer Les années vont passer Mais chaque souvenir de toi restera pour toujours :

Les parties de rami endiablées ou Charlotte gagnait souvent, Les nombreuses parties de Lynx gagnées aussi par Charlotte, Toi sur une chaise en train de nous regarder faire du vélo à la Roulette,

Nous avons envie de dire au revoir à la tristesse Et de sourire en pensant à toi, de rire de nos bêtises communes passées. Il y a eu de si bons moments qui sont devenus de si doux souvenirs:

Ta tête pleine de bigoudis,

Les chocolats et bonbons que tu préparais pour nos venues (dont certains que tu cachais dans le placard pour les soirs de belote),

Les pâtes en potage le soir conclu par des tisanes devant la télé,

Le trafic d’Harlequin, une affaire bien rodée avec tes sœurs ! Mamie, on perpétue la tradition,

Le chocolat chaud après nos après-midis de luge,

Ton côté artiste avec ta collection de cailloux parce qu'ils avaient tous un peu quelque chose qui les rendaient beaux ;

Mamie, j’aimais regarder tes mains ridées par le temps éplucher des légumes pour la soupe,

Boire ton café en regardant les feux de l’Amour l’après-midi,

Puis, à quatre heures, glisser dans notre main avec un air complice quelques crocodiles Haribo;

On rigolait ensemble en écoutant si tout allait bien Madame La Marquise,

Et puis tu nous faisais couler un bain plein de mousse de Pomme d’Api dans lequel on restait une heure ;

Enfin, tu m’as patiemment appris à tricoter et je te remercie pour toutes les mailles que tu as rattrapées pour moi…

Mais nous savons aussi que parfois la tristesse coulera de nos yeux, comme aujourd'hui. Alors nous t'imaginerons nous sourire de là où tu es avec ton amour inconditionnel.

Notre petite mamie adorée.

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Funérailles de Mr André COUTIER, 76 ans,  Lundi 16 novembre 2020 à l"eglise de CHEZERY à 10h30; dépuis 1 an il avait quitté les Grands Esserts pour l'EPAD St Vincent à Bellegarde. c'est là qu'il s'est éteint.   

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Mr Henri MOINE, 92 ans , originaire de Chezery, qui avait déménagé à Izernore avec sa femme Claire il y a quelques temps est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi à l'hopital d'Oyonnax. ses funérailles seront célébrées Lundi 2 nov à l'église de CHEZERY à 15h30.

 

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Lucienne SAVEY est décédée ce dimanche 25 octobre 2020 à l'hopital de Fleyriat à Bourg en Bresse. 
ses funérailles seront célébrées à l'église de Lélex jeudi 29 oct à 10h30. Nous assurons son fils Thierry de toute notre estime pour sa maman.

Oui, Lucienne, nous croyons que vous êtes maintenant entrée dans la maison de Dieu, notre Père, et que vous pouvez vous reposer en paix, sans les souffrances que vous avez vécues ces derniers mois et celles auxquelles vous avez fait face avec tant de courage pendant votre vie.

A vous, Thierry, son fils, à vous qui avez pu vous déplacer dans cette période tellement  incertaine, soyez les bienvenus dans cette église où est venue si souvent prier Lucienne.

Nous savons que les amis qui n’ont pu venir s’associent à nous par la pensée et la prière.

Ensemble, nous allons faire mémoire et remercier Dieu de ce que nous avons partagé de la vie de Lucienne.

C’est maintenant Noëlle, l’amie de toujours, qui évoque sa vie et à qui je prête ma voix.

Lucienne est née en Alsace pendant la guerre, en 1942.

De fait, elle avait été prénommée Doris, car les allemands n’acceptaient pas le prénom français de Lucienne. Sa tante qui était allée déclarer sa naissance avait alors eu le choix entre Doris et Marlène…

Elle n’a jamais accepté ce prénom que lui rappelaient régulièrement  les documents officiels.

Lucienne a été élevée par sa grand-mère maternelle en même temps que son oncle Gilbert, avec qui elle a gardé une grande complicité, car ses parents étaient très occupés par leur travail.

Elle a donc suivi sa scolarité à Fouday en Alsace, puis a appris le secrétariat en internat chez les sœurs de Notre Dame de la Providence à Saint Dié des Vosges.

C’est à ce moment que les sœurs lui ont demandé si elle acceptait d’être la marraine d’une jeune  fille vietnamienne qui avait été recueillie à La Providence.

Mon papa étant le parrain, c’est comme cela que nous nous sommes connues et que notre amitié a commencée sans jamais s’interrompre, en nous retrouvant plusieurs fois par an dans la vallée de la Valserine ou dans les Vosges.

Ses études terminées, elle a exercé son métier de secrétariat dans l’armée à Strasbourg.

Elle s’est mariée à Camille dans cette église de Lélex, puis ils sont repartis à Strasbourg pour leur travail, où Claude est né en 1971.

Son mari ayant des problèmes de santé, la famille est revenue dans la vallée de la Valserine et Thierry est né en 73 à Nantua.

Lucienne est alors devenue saisonnière dans les centres de vacances dans lesquels elle prenait plaisir à amuser la galerie.

Quel bonheur aussi pour elle que les voyages !

Elle a sillonné la France en train avec sa tante, en voiture avec son fils Claude, sans oublier de retourner fréquemment dans les Vosges à St Dié pour nous voir ainsi que sa tante Laure et son oncle Gilbert auxquels elle était très liée, sans oublier sa maman en Alsace.

Elle lui a consacré beaucoup de son temps puisque sa maman est venue vivre les dernières années de sa vie à Lélex ; elle a soutenu dans leur vieillesse Hélène Grand-Clément et Christiane Ducrot.

Elle nous quitte trop tôt après avoir traversé de grandes épreuves et une santé défaillante qui l’a beaucoup fait souffrir ces dernières années.

 

Je reprends la parole pour exprimer la reconnaissance de notre équipe paroissiale  pour s’être investie dans la comptabilité pendant de nombreuses années,  ainsi que de sa présence efficace au service de notre église. Nous n’oublierons pas son caractère pince sans rire et son courage à toute épreuve.

Merci Lucienne !

 

 

 

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Funérailles de Pierre Patel, beau frère de Claude Grosgurin. né en 1966 à Nantua , il habitait à Martignat avec son épouse Muriel. 

Célébration à l'église de Lelex , vendredi 23 octobre à 14h

Notre ami Pierre PATEL nous a quittés mardi, à l’âge de 54 ans.

Pierre, qui est né le 25 mars 1966 à Nantua, est accueilli dans la famille PATEL établie Aux Neyrolles, et qui compte déjà un garçon et une fille. Après une scolarité primaire sans problèmes, comme nombre de jeunes à l’époque dans la région d’Oyonnax, il va s’orienter vers le domaine industriel. Il intègre l’école technique à la Motte Servolex près de Grenoble, où il va être formé aux métiers demandés par les industriels des matières plastiques. Il va passer et réussir successivement un CAP de fraiseur-tourneur, puis d’ajusteur, et enfin de dessinateur industriel.

En 1988 il est appelé sous les drapeaux et est incorporé au 45ème Régiment de Transmissions à Montélimar. Après les classes il est versé au service auto mais cela ne lui plait guerre, cela ne bouge pas. Il obtient de suivre le peloton d’élèves gradés pour devenir caporal, et est à sa grande satisfaction muté à la compagnie d’instruction. Nommé caporal chef, il suit ensuite le peloton d’élèves sousofficiers, accède au grade de sergent, et va terminer son temps à l’instruction militaire. Après l’armée il s’engage dans la vie professionnelle, effectue différents métiers qui l’amènent à travailler cinq ans en Suisse.

Parallèlement il est impliqué dans le milieu sportif, en étant éducateur pour les jeunes au club de rugby d’Oyonnax puis va aussi s’essayer à la boxe Thaï. En 1996, il épouse Muriel, de leur union naîtront un garçon, Endy aujourd’hui boxeur professionnel en Thaïlande, et une fille, Tess jockey professionnelle.

L’année de leur mariage, les époux PATEL rachètent une petite entreprise de polissage-sablage de moules à injection à Martignat, et lui donnent le nom de 3PMS.

Pierre, passionné d’histoire militaire, va ‘’tomber’’ dans le parachutisme à l’occasion de vacances en Normandie, sur les traces du débarquement du 6 juin. Son séjour et les visites des musées vont l’amener à rencontrer des passionnés comme lui, dont l’un qui va lui faire découvrir l’existence d’associations de reconstitution très actives, et la possibilité de sauter en parachute. Rapidement il adhère à l’une d’entre elles, en 2015 suit une formation spéciale à Vannes, effectue cinq sauts en automatique, et valide son brevet lui permettant de participer aux parachutages dans le cadre des reconstitutions. Depuis, le temps a passé, son carnet officiel indique de nombreux sauts à partir de Nord Atlas, de Cesna 208 ou de C47 Dakota américain de la seconde guerre mondiale. Au gré des événements et commémorations, il a sauté, souvent en uniforme américain, en France mais aussi en Hollande et en République Tchèque. Il sautera également sous l’uniforme français au centre de la France, pour une commémoration en l’honneur des Para français tués au Liban au cours de l’attentat du Drakkar en 1983. Lui, qui regrettait de ne pas avoir servi la France chez les paras, avait adhéré comme ami à notre association de parachutistes militaires et avait été immédiatement coopté, même par nos anciens baroudeurs d’Indochine ou d’Algérie. Sa passion l’a conduit en 2018 à s’inscrire au stage para en Russie organisé par Jean-Claude SANCHEZ de notre association. Il y a obtenu le brevet militaire Russe de premier degré.

Comme Pierre ne faisait rien à moitié, il a aussi été très impliqué dans le milieu associatif local, participant aux commémorations dans le Bugey avec sa Jeep Willis ou sa magnifique moto américaine Harley Davison militaire de 1942.

Nous garderons en mémoire le courage exemplaire de Pierre face aux difficultés, sa gentillesse, son éternel sourire, même son regard transmettait la bonne humeur, son attachement à la France, ses valeurs républicaines et citoyennes, et sa passion pour le parachutisme.

Adieu Pierre, que le Saint Patron des parachutistes, l’Archange Saint Michel, t’accueille et te protège.

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M. l’Abbé Michel Laubépin, décédé à l’hôpital, le 20 octobre 2020, à l’âge de 79 ans. il a été curé de Chézery et Champfromier de 1973 à 1978. il avait participé à la restauration de l'église de Chézery.

Ses obsèques seront célébrées le vendredi 23 octobre à 14h30, en l’église Lagnieu. Il sera ensuite inhumé dans le cimetière de Leyment.

Né le 15 août 1941 à Leyment, ordonné prêtre le 25 juin 1966 en l’église Notre-Dame de Bourg-en-Bresse, il est successivement surveillant au Petit Séminaire de Meximieux (1966), vicaire à Rillieux (1967-1968) puis à Bellegarde (1968-1978), curé de Champfromier et Chézery (1973-1978), curé doyen de Nantua (1978-1991) et de Lantenay (1984-1991), curé d’Oyonnax (1991-1999), Lagnieu (1999-2016) et Loyettes (2005-2016). Admis à prendre sa retraite en septembre 2016, il continua à rendre des services pastoraux dans le groupement paroissial de Meximieux.

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pour info le papa de Françoise GENEVRIER de Lelex  est décédé ce samedi 10 octobre chez lui. Ses funérailles seront célébrées mercredi 14 octobre à 15h à l'église de Vonnas. Toute notre sympathie à la famille GENEVRIER

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FUNERAILLES DE Mr Pierre FERNIER, 88 ans, Vendredi 18 septembre 2020 à l'église de CHEZERY à 15h. 

 ATTENTION en raison de la situation COVID nous devrons tenir compte des regles de distanciation, des gestes barrières et du port du masque à l'église et au cimetière.

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FUNERAILLES DE CLAUDE BENOIT-JEANNIN, 74 ans , à l'église de MIJOUX , Mardi 9 juin à 15h30.

L'inhumation se fera au cimetière à l'issue de la célébration.  Nous assurons sa compagne Annie, ses deux fils Bertrand et Thomas, de toute notre prière en ce moment difficile. ATTENTION en raison des restrictions sanitaires nous devrons tenir compte des regles de distanciation et des gestes barrières.

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 nous apprenons le décès d'Eric JUILLARD dans la maison familliale de Rosset à CHEZERY-FORENS; a 51 ans c'est une crise cardiaque qui l'a foudroyé.

funerailles samedi 6 juin à l'église de Chezery à 14h30 

 

Mot d'ACCUEIL

Jocelyne, Margot, Maëlys, Eliot, votre chagrin est immense et nous sommes venus nombreux vous entourer, pour vous témoigner notre amitié, vous soutenir dans cette épreuve si difficile qu’est la mort brutale d’Eric, et vous accompagner dans le chagrin et l’espérance.

Vous, sa famille, ses amis, soyez tous les bienvenus dans cette église, qui a accueilli tant de joies et de peines, où vous vous êtes mariés, Jocelyne, avec Eric qui a donné sens à votre vie, où nous avons accompagné Gilberte, sa maman, il y a quatre ans.

Vous qui l’avez aimé, estimé, que vous soyez venus par amitié, par respect, avec d’autres convictions, vous avez ici toute votre place. La pandémie actuelle empêche les gestes de compassion qui font tant de bien, nous n’en sommes pas moins proches les uns des autres par le cœur.

Nous allons confier Eric à Dieu, lui remettre sa vie si remplie par l’attention et le respect qu’il portait à ceux qu’il a côtoyés, l’ami sur lequel on pouvait compter, le travailleur acharné et consciencieux, l’homme bienveillant et enjoué.

Texte lu par l'un de ses collègues de travail

Mesdames, Messieurs,

Au nom de la Direction d’Air Liquide, de ses nombreux collègues aujourd'hui réunis ainsi que ceux qui se joignent à nous par la pensée, je vous adresse ces quelques mots.

Eric, “mon Eric” comme j’aimais à l’appeler. Puisque depuis 2013 nos chemins ne se sont pas vraiment séparés.

“Mon Eric” car il était une personne attachante, un vrai gentil, d’une énorme bonté que j’adorais titiller, principalement sur sa gourmandise..

Eric nous avait rejoint en 1998 après une 1ere expérience en dehors du groupe tout d'abord en tant que technicien instrumentation & analyse puis en tant qu’adjoint du responsable de site de Feyzin en 2005. Il était ensuite parti en 2010 pour 3 années en Guyane en tant que responsable d’exploitation ASU Air et Hélium et enfin il était revenu sur ses bases de Feyzin et Rhône Alpes en tant que Chef de projet / Pilote d’arrêt.


Avec lui disparaît un homme généreux, attentif aux autres, pétillant, avec le sourire au bout des lèvres, un mentor pour certains, qui n’aura laissé personne insensible partout où il est passé.

Une personnalité toujours accessible, disponible et surtout d’humeur constante et positive, combien de fois il nous a permis de sortir de situation sensible, tout ceci faisait d’Eric un collègue plus qu’apprécié.

Eric a vécu son travail comme une passion en faisant grandir ses plus jeunes collègues, en se lançant de nouveaux challenges au travers de projets qui étaient parfois loin de ces domaines de prédilections. Il avait souvent besoin d’échanger et a toujours accompli son travail avec sérieux et rigueur, avec l’objectif du travail bien fait.

Sa compétence technique reconnue lui permettait de gérer des sujets complexes; il n’hésitait pas à se réinventer pour remplir sa mission. Nous avions une pleine confiance en lui lorsqu’il était en charge d’un sujet.

Aujourd’hui, c’est dans la tristesse que nous sommes réunis. Notre premier réflexe a été de dire “ce n’est pas juste” mais la vie n’est pas juste.
Tristesse pour vous, bien sûr, son épouse, ses enfants, sa famille ses amis.
Tristesse pour nous, aussi, ses camarades et collègues de travail, la famille Air liquide, d’avoir perdu un ami et un des piliers de notre service Rhône Alpes.

Bien sûr, ces mots sont peu de choses et ne peuvent apaiser votre douleur. Mais pourtant croyez bien que sa personnalité sincère et attachante nous manque déjà.

Au nom d’Air Liquide, j’adresse, à vous tous, un témoignage d’affection. Son souvenir restera toujours présent dans nos esprits.



voici le texte lu par Jocelyne son épouse:

ERIC, L’heure de te dire ADIEU a sonné, elle nous a même assommé ! Laisse-nous te dire combien l’on t’aime, toi, l’enfant du pays, mort chez lui, à Rosset. Je sais que désormais tu as quitté le monde des vivants, toi le bon-vivant, pour un long voyage vers une autre planète.

ERIC, j’ai confiance en TOI.

Je sais que tu as rejoint TON ÉTOILE. Je te souhaite de passer dans un monde merveilleux et de vivre de nouvelles aventures merveilleuses car tu es un être merveilleux MON AMOUR.                       ERIC, j’ai confiance en TOI.

Chaque homme dans sa nuit s’en va vers SA LUMIÈRE, disait Victor Hugo.

ERIC, j’ai confiance en TOI.

La mort est présente dans toute vie. Depuis le jour de notre naissance, nous avons commencé à mourir : alors ne perdons pas de temps ! Se préparer à réussir une mort naturelle et sainte est le but de toute une VIE. Alors préparons nos dernières pensées, d’elles naîtront plus facilement le NOM et la FORME de notre nouveau corps.

ERIC, j’ai confiance en TOI.

les morts successives de plusieurs membres de ma famille m’ont aidées à accepter la mort comme une phase humaine de ce temps. Tu nous rappelles en partant si vite que chaque instant est irremplaçable et se présente qu’une fois.

Bon voyage mon AMOUR, JE T’AIME et j’ai confiance en TOI, ERIC.

 

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Mr Gaston Malley est décédé chez lui à Lelex.
Ses funérailles ont été célébrées Vendredi 7 Fevrier à 15h à l'église de Lelex. il a été inhumé au cimetière au coté de son épouse.
Paix à son âme.

 

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Cérémonie d’Adieu et d’hommage à Bernard « Ben » GROSFILLEY
1942-2020
Vendredi 24 janvier 2020 à 15h
Église de Lelex

Jeudi 16 janvier , à Annecy, Bernard GROSFILLEY s'est éteint à Annecy où il s'était retiré depuis plusieurs années avec son épouse Claire. Il avait 70 ans.

Samedi dernier un recueillement à eu lieu autour de son cercueil avec sa famille et ses proches. Son corps a ensuite été incinéré. Pour ceux qui le désire un temps d'hommage et d'Adieu sera proposé Vendredi 25 janvier dans l'église de Lelex. 

VOICI LE TEXTE DE PRESENTATION LU PAR SON FRERE JEAN-PIERRE:

Le jeudi 16 janvier, Bernard (le Ben) s’en est allé après une longue maladie de plus de douze années. Ma sœur Jeanine et moi-même pensions à son décès comme une délivrance, tant notre frère était très loin de nous, dans son monde, d’où l’on ne revient pas. Mais les souvenirs reviennent et la disparition reste une épreuve. Vous êtes nombreux en cette après-midi à venir faire un adieu à Ben, ceux qui ont apprécié le skieur ou le copain sympathique et rieur. Notre famille vous en remercie.

Ben a commencé la pratique du ski à 10 ans, l’enfant déborde de vie. Nos parents lui imposent d’apprendre un métier. Après 3 ans de scolarité, il passe donc son CAP de cuisinier à 17 ans. Fort de sa formation, il ne pense plus qu’au ski qui occupe le plus clair de ses aspirations. C’est également à 17 ans qu’il est Champion du Jura en descente, ce sera le début de sa période consacrée essentiellement au ski. Membre de l’Equipe de France de Ski pendant 4 années il en est ensuite évincé avec tous ses coéquipiers en 1973. Cette décision irréfléchie est rude pour Ben et aussi pour sa famille, ses proches.

Ben rentre dans la maison familiale, au Boulu et reprend l’activité des parents avec la restauration. Il continue de proposer les spécialités maison, truites, grenouilles, champignons, fondues, raclettes.Puis, c’est la rencontre avec Claire Lemoing, une embellie dans la vie de Ben, qui l’emmènera au mariage en 1979 et l’arrivée de Rodolphe en 1980. Les clients du restaurant retrouvent la bonne humeur et les rires, une ambiance héritée de nos parents. Convaincu des possibilités d’aménagement de l’espace sportif et touristique à Lélex, il se lance dans l’étude d’un projet global avec une grande maquette. Mais la passion et son tempérament sans concession ne permettent pas de faire accepter son projet. C’est un rude échec pour Ben. Il s’en suit une période de repli dans la maison familiale au Boulu ou il travaille à l’aménagement de l’auberge. Puis la vie continue avec ses changements, dont un deuxième mariage en 1991 et l’arrivée de Anne lise en 1993. Ben vit de plus en plus reclus dans sa maison du Boulu.

Vers 2007, C’est la maladie d’Alzheimer qui commence lentement ses ravages. Ce long chemin cruel pour lui et son entourage l’amènera jusqu’à la semaine dernière au bout du chemin.

 

Le Skieur Bernard Grosfilley

Jusqu’à 12 ans, Ben a très peu de ski à son actif, mais l’exploitation du bar au sommet du télébenne à Lélex par sa mère lui a permis de progresser sur les pistes du domaine skiable de la station de Lélex.

Les premières compétitions permettent de constater un Style particulier. Son toucher de neige avec les skis bien à plat, lui vaut d’être un très bon glisseur. Ses capacités physiques ajoutent encore de la performance. Il est champion du Jura de descente à 17 ans, en 1966.

Ben ne connait pas le trac, il repousse la peur. Sa progression continue sur les pistes nationales où il court en catégorie inter-régionale. Les entraineurs n’ont pas beaucoup d’emprise sur Ben, Seul, Walter Trilling pourra l’influencer, l’amitié a joué.

Premier grand résultat : vainqueur de la descente à Morzine en 1970                                          1970 : 10ème au Critérium de la 1ère Neige à Val d’Isère en partant avec le dossard 64.          1971 : Vainqueur de la descente à Zel am Ziller en Autriche.                                                        1973 : Champion de France de descente à La Fou d’Alloz.                                                                  Cette même année 1973 : Eviction de l’Equipe de France avec tous les membres de l’Equipe.

Cette décision irréfléchie décime le ski français, une des meilleures équipe du monde. Comment rebondir pour ces sportifs de haut niveau ? C’est un énorme gâchis, il faudra plusieurs décénies pour retrouver une équipe digne du niveau de compétition du ski français. Ben, c’était aussi la compétition de Buggy avec son copain Yves Pachiaudi.

Vainqueur 2 fois du Rallie des cimes dans les Pyrénées, vainqueur du Rallie des Crêtes à Megève, vainqueur du Rallie du Bugey à Anglefort.

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Funérailles à CHEZERY de Mr Pierre MARSOT

87 ans, vendredi 3 Janvier 2020 à 10h30.

Mot de présentation de Philippe son fils:

Papa,

Toi et Maman, vous nous avez permis de construire des bases solides pour la vie, à moi et ma sœur. Tu nous as transmis les plus belles valeurs ; l’honnêteté, le respect, la bienveillance, le travail, Tu as perdu tes parents très jeune, tes sœurs se sont occupées de toi et ont financé tes études d’ingénieur électronicien. Tu as rejoint les scouts de France, ou tu as été très actif pendant de nombreuses années, comme chef scout. Tu t’occupais des jeunes en difficulté, et des sans-abris. Alors que Maman s’occupait de nous, à la maison,

Pendant 38 ans, tu as accompli ton travail avec passion, comme Electronicien dans le domaine le plus pointu. Tu ne comptais pas les heures. Tu rentrais à la maison, et tu nous vulgarisais tous les aspects techniques. Tu nous en as donné le gout, nous avons eu envie de te suivre.

Dans tous les domaines, tu trouvais rapidement des solutions aux problèmes les plus complexes. Le bois, le ciment, la mécanique, la carrosserie, la plomberie, l’électricité…il n’y avait pas de limite. Tu savais tout faire de tes mains. Le week-end, nous partions dans les bois autour de Paris, pour pique-niquer et faire de longues promenades à la recherche de champignons.

Chezery était notre base pour les vacances.Toute la Famille Prost t’avait adopté :                              Ta femme, notre mère, Jeanne née Prost, fille de Camille Prost et Henriette Groscaret
La Famille Malley de Lelex,
La Famille Roncin de Nantua,
La famille Rosset du Grand Abergement,
La famille Prost de la Ménagerie à Chezery
La Famille Burderon de la Rivière,
La Famille Groscaret de Chezery et la Rivière,
La Famille Moine du Grand Essert,

Les voisins étaient nos amis d’enfance, à ma sœur et moi :                                                             Les familles Duraffourd de l’Epery
La famille Mathieu du Brêt,
La famille Julliard de Rosset,
La famille Betemps du chalet Remonda
Tous les enfants de la commune de Chezery.

C’est pour cela que nous sommes ici aujourd’hui. Tu avais choisi de reposer ici auprès de notre famille. Pour tout cela, Merci Papa,

 

 

Cérémonie d’obsèques de Jean BLANC 12 décembre 2019 à CHEZERY

Jean BLANC vient de nous quitter, et c'est lui qui nous rassemble dans cette église, si proche de son lieu d'habitation.
Vous tous qui êtes venus l'entourer pour lui rendre hommage, soyez les bienvenus.
Nous vous accueillons aussi, vous ses sœurs, ses neveux et nièces et tous les membres de sa famille.

Jean nous quitte à 76 ans ; c'était le plus jeune d'une famille de 14 enfants dont 3 sont morts en bas âge. D'Annecy où il est né, à Grenoble où il a travaillé, il a toujours été ancré à Chézery et Menthières, berceau de la famille.

Jean, au caractère bien trempé, était un passionné : 
Passionné par la nature et les plantes qu'il aimait faire connaître, 
passionné par la montagne qu'il a arpenté dans tous les sens, 
passionné par la chasse et la pêche. 
Et que dire de ses abeilles et de ses ruches qu'il entretenait avec soin ? 
Nous le voyions venir tous les jours à Menthières pour s'en occuper, du printemps à l'automne,  et son miel était fort apprécié.

Jean était aussi un ingénieux autodidacte. Au travail ou pour bricoler, il inventait les machines qui lui facilitaient la vie (pour citer deux exemples : celle qui permettait de décoller les sols et celle qui pliait les tôles...). Et qui ne s'est émerveillé de la porte d'entrée de "la maison de l'abbé" où il habitait , refaite avec Jojo Coutier ? Travailleur infatigable, cette maison lui doit beaucoup dans sa restauration.

Ses soucis de santé l'ont obligés à interrompre sa vie professionnelle prématurément ; il les a supportés avec courage et détermination. Il n'était pas du genre à s'en plaindre.

Pour cette vie bien remplie, pour l'attention qu'il a su apporter aux membres de sa famille dans la peine, pour les liens qu'il a tissé avec ses amis, nous le remercions et le confions à la tendresse de Dieu.  

 

 

Funérailles de  « Vivi » Yves GROSPELIER,86 ans  du "Perce Neige"

Mardi 26 novembre 2019 à l'Église de Lelex

Nous assurons son épouse Lucette et son fils Jean-Luc de nos prières...

Yves , VIVI, C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris ton décès

Jeune moniteur tu es devenu National en 1967, Pionnier tu l’as été. Aux côtés de Jean Mermet , Léonce Cretin  Pierre Grand , Remy Taborin, Membre fondateur de L’ESF locale Puis directeur en 1975 pendant 12 saisons , Initiateur de notre bureau tel qu’on le voit aujourd’hui.

Tu as été le seul moniteur du village de LELEX à servir tes clients avec ton pull rouge dans votre établissement Le Perce Neige .C’est dire que ta vie s’est inscrite dans cette activité de Sports d’hiver. L’Ecole de ski de Lelex – Crozet te doit beaucoup. Apprécié par ta clientèle les années se sont succédées avec bonheur.Tu laisses un vide dans cette institution, notre institution ou tu as gravé tes initiales. Tu nous as transmis ta passion et tu l’as également transmise à ton fils Jean-Luc qui est devenu comme toi Moniteur National.

Je viens ici au nom de tous les moniteurs de L’ESF de Lelex – Crozet et du massif présenter à vous Lucette, à toi Jean –Luc et à toute votre famille nos sincères condoléances dans ce moment difficile.

 Au revoir VIVI et merci.

 

Accueil :

Vivi, nous venons de vous confier à Marie, celle vers qui vous aimiez vous tourner pour la prier dans vos joies et dans vos peines. C'est vous qui nous rassemblez nombreux dans cette église de Lélex où vous avez été baptisé, où vous vous êtes marié avec Lucette il y a 63 ans, et la neige était là le 20 octobre1956.

Merci à vous qui êtes venus entourer  de votre sympathie, de votre amitié, Lucette, son épouse, Jean-Luc, son fils, les membres de sa famille, et nous pensons aussi à ceux qui n'ont pu venir, en particulier Mathéo et Timothé ses petits-enfants. Soyez tous les bienvenus.

De La Pécharde aux Sept Fontaines, au "Perce-Neige" à Lélex, la distance n'est pas bien longue, et c'est là que vous avez ancré votre vie. Avec le ski tout d'abord, dont vous avez été un sportif reconnu par votre talent et qui aurait pu vous mener dans l'équipe de France. Nombre de jeunes ont appris à skier grâce à vos dons de moniteur et à votre implication dans l'organisation et la direction de l'école de ski.

Vous avez aussi avec Lucette et votre belle-mère, travaillé à l'hôtel où, outre les vacanciers,  les chasseurs et les pêcheurs appréciaient de se retrouver et où des amitiés solides se sont nouées. La montagne, vous la connaissiez comme votre poche et vous saviez partager cette passion. Vous avez donné de votre temps comme conseiller municipal, pompier volontaire, dans les associations et chaque personne qui vous a connu a apprécié votre sourire et votre attention.

Pour votre vie bien remplie et tournée vers ceux que vous avez côtoyés, nous vous disons merci et nous la remettons à Dieu !

 

Funérailles de Mme Annie GOENVEC

Ce lundi 2 septembre 2019, à 10h à Lelex , 57ans.

Nous la confions au Seigneur et nous prions pour ses proches, son mari Laurent, sa fille Marie ...

mot d'Accueil de la célébration

Bonjour à chacun d'entre vous et bienvenue dans cette église de Lélex où Annie Goenvec nous rassemble aujourd'hui.

Nous vous accueillons,Laurent, son mari, vous, Marie, sa fille,Michel, son papa, et vous ses frères et sœurs qui êtes dans la douleur et dans la peine. Annie vient de partir bien jeune à 57 ans, après avoir lutté avec courage et lucidité contre la maladie.

Pharmacienne à Lélex depuis 21 ans, elle aura marqué le village par ses qualités d'écoute attentive, son sens du service et son dévouement, n'hésitant à empiéter sur sa vie familiale pour aider des personnes venant frapper à la porte en dehors des heures d'ouverture. Ce sens de l'accueil, elle ne le réservait pas seulement à sa clientèle, mais aussi aux amis qui trouvaient un lieu où échanger autour d'une bonne table.

Certains d'entre vous auront pu aussi apprécier ses talents artistiques, que ce soit dans le domaine de la musique (au violoncelle), de la peinture ou du dessin, ou encore sa passion pour le point de croix, en particulier dans le domaine des abécédaires. Son sens de l'humour, elle l'a gardé jusqu'au bout, se demandant si le parvis serait fini lorsqu'elle viendrait dans cette église pour nous rassembler autour de son cercueil.

Nous la confions à Dieu, qu'elle a prié ainsi que la vierge Marie, pour l'accompagner dans son chemin de foi et dans ce grand passage qu'est la mort vers une nouvelle vie

 

 

Mardi 27 Aout 2019
Obsèques d'André GROS à CHEZERY.

Mot d'Accueil :

André GROS vient de nous quitter et c'est lui qui nous rassemble aujourd'hui.Soyez chacun et chacune les bienvenus dans notre église.Vous êtes venus nombreux entourer de votre affection, de votre amitié sa famille.Ses enfants et conjoints :

Danielle et Valentin,Alain et Marie-France,  Annie et Geo, Odile et Jean-Louis,Yolaine, Josette et Franck, Joëlle et Maurice, ses 15 petits-enfants et 23 arrières petits-enfants.

André, originaire de Bellecombe, a brillé dans sa jeunesse en remportant des coupes au ski grâce à son style. Il a marqué la vie de Chézery depuis son arrivée dans la commune en 1954 en s'installant comme fromager à Rosset avec sa femme Suzanne.Puis quelques années plus tard, ils sont descendus s'installer au bourg où ils ont créé la fruitière.Ils ont dû travailler dur pour faire tourner la fruitière et élever leurs sept enfants nés en l'espace de 10 ans.Ce travailleur passionné, juste et exigeant, s'est mis aussi au service de notre commune en étant conseiller municipal.

A cet homme accueillant qui aimait échanger avec amis et personnes de passage, nous disons notre gratitude pour tout ce qu'il nous a apporté.