Germagnat
Eglise saint Germain
Historique
Bien que très ancienne, la paroisse n'est mentionnée pour la première fois qu'au XIIIème siècle. L'église a pour vocable Saint Germain, certainement en raison du nom du village qui pourrait venir du gallo-romain "Germanicus". Elle dépendrait de l'abbaye de Gigny, fondée en 897. L'édifice, situé au fond du village qu'il semble dominer, est précédé d'une vieille croix de cimetière en pierre dont le socle porte la date de 1785.
Approche extérieure
Bâtiment de petite dimension, sa particularité réside dans son clocher en aire-ouverte : la cloche est suspendue à un auvent charpenté faisant le lien entre le côté Sud de l'église et la cure adjacente.
La façade comporte, comme beaucoup d'autres édifices de la région, un pupitre en pierre ainsi qu'un bénitier. Ces éléments, accompagnés de la croix, prouveraient l'existence antérieure d'un cimetière communal autour de l'église. En effet, on avait coutume, paraît-il, de pratiquer des cérémonies d'exorcisme sur les enfants morts prématurément et n'ayant pas reçu le sacrement du baptème;
Le portail gothique devait être précédé d'une galonnière comme en témoignent la présence de deux corbeaux;
Sur le mur extérieur Sud est resté un cadran solaire en pierre. Enfin, à mi-hauteur, une litre seigneuriale court tout le long du mur de l'église, dont le bandeau noir confirme l'ancienneté de l'édifice.
Intérieur de l'édifice
Le choeur
En 1613, on sait qu'il présentait encore un aspect gothique. A la même date, un tabernacle mural se trouvait derrière le grand autel ; au Nord, un autel était consacré à Saint Georges. Il est transformé dans le courant du XVIIème siècle : la fenêtre gothique est murée (le remplage est toujours visible). En outre, on dépose la voûte sur croisée d'ogives pour en élever une autre en berceu. De cette époque, nous sont parvenues les sobres boiseries rosées ocres, les stucs, la peinture des colonnes de la chapelle imitant le marbre, le tout contribuant à une mise en scène baroque.
La nef
Elle est très courte ; on remarquera dans sa paroi Nord un petit placard mural où se trouve un lavabo liturgique (l'endroit paraît aujourd'hui incongru, puisque l'espace est réservé à des bancs pour les fidèles.)
La chapelle (au Sud)
Sous le vocable de Saint Laurent, elle fut fondée par les grands Seigneurs de Toulonjon, sûrement au XVème siècle. Ils s'y faisaient enterrer, comme le suggère l'enfeu orné de deux anges tenant un phylactère sur lequel figure la devise "à tout". Ces armes se retrouvent sur un blason ("de gueules à trois faces ondées d'or") tenu par un ange formant cul-de-lampe, à la retombée d'une nervure de la voûte. On remarquera aussi le lavabo et la fenêtre gothique qui portait autrefois un blason peint, ainsi qu'une chasse du XIXème siècle.
Mobilier
Le retable
Le tableau d'autel provient de l'abbaye de Sélignac. Il représente le Christ en croix veillé par la Vierge et Saint Paul. Il est accompagné d'un ensemble en bois doré, dont deux anges en adoration.
La châsse de Saint Quirin
Elle se situe dans la chapelle Sud. On l'a ramenée de Rome en 1867. L'effigie en cire représente Saint Quirinus, officier romain de Saint Maurice, martyrisé dans les premiers temps de la chrétienté, en Suisse. Sa blessure au cou rappelle son martyr : la décollation. Ses reliques sont conservées à l'église Saint Quirin de Neuss sur Rhin où elles furent données en 1050 par le Pape Léon IX.
La statue de Saint Laurent
Très endommagée, elle se trouve aujourd'hui dans la cure.
La Vierge
Elle est en pierre et elle se trouve sur le pignon de la sacristie
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