La vie de saint Vincent, Apôtre de la charité — Diocèse de Belley-Ars

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La vie de saint Vincent, Apôtre de la charité

Vincent naît à Pouy, à la ferme de « Ranquines », le 24 avril 1581. Il est le 3ème enfant de la famille Lepaul, une famille pauvre. Il est baptisé en l’église du village.

A 7 ans, Vincent, alors petit pâtre, est encouragé à passer son temps auprès de son oncle prêtre, Etienne Depaul, prieur de Puymartet , afin de s’initier « au latin et à la langue de la ville ». Son oncle avait coutume de dire : « Les pauvres et les malheureux sont nos seigneurs et nos maîtres, chacun d’eux nous montre les plaies du crucifié ».  

En 1595, Vincent va étudier à Dex, puis à Toulouse, et le 23 septembre 1600, il reçoit l’ordination sacerdotale. Il n’a que 19 ans ! A cette époque, s'il voulait devenir prêtre, c'était surtout pour échapper à sa condition paysanne.  

Le jeune prêtre devient aumônier de la reine Margot, curé de Clichy, aux environs de Paris, puis précepteur dans la grande famille des Gondi. Il rencontre aussi le cardinal de Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent. Il appellera cette rencontre "ma conversion".  

Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu. Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. En 1617, il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes (aujourd'hui Châtillon-sur-Chalaronne) et c'est là qu'il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises. C’est là qu’il fonde les dames de la Charité, dont le règlement a été conservé dans la chambre qu’il occupait.  

Sa vocation de champion de la charité s'affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général.  

Ami et confident de saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu. 

Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité.

Plus que l'importance de ses fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint.  

Il meurt le 27 septembre 1660, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie: "Confiance! Jésus!".

Il est fêté le 27 septembre.

 

En 2017, le diocèse a célébré les 400 ans de la présence de Saint Vincent à Châtillon, et a réalise un livret pour mieux connaître sa vie et celle de ses héritiers.

 

Son souvenir est encore vivant dans l'Ain, grâce à la bienheureuse Rosalie Rendu, née à Confort, aux Filles de la Charité à Châtillon-sur-Chalaronne, aux Equipes Saint-Vincent, à la Société Saint-Vincent de Paul, aux Oblats de Saint-Vincent de Paul à Bourg...  

Source : Nominis