Sainte Thérèse d’Avilla — Diocèse de Belley-Ars

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Sainte Thérèse d’Avilla

Sainte Thérèse d’Avilla - peinture de Peter Paul Rubens - 1615

Thérèse ou Thérèse de Jésus ( 1515-1582), fête le 15 octobre

Teresa de Cepeda y Alumada, fille d’un gentilhomme d’Avila en Vieille- Castille, entre à 20 ans au Carmel de sa ville où, comme dans les autres maisons de l’ordre, la règle n’est alors plus pratiquée que de façon mitigée. Pendant 20 ans, Thérèse s’en satisfait plus ou moins, mais en 1555, elle décide de vivre pleinement sa vocation carmélite.

A partir de 1557, elle connait une série d’expériences mystiques qui lui permettent de contempler l’humanité du Christ. Un jour, elle a la vision d’un ange, symbolisant l’amour divin, lui transperçant le cœur avec un dard. Aidée par ses directeurs spirituels, elle devient familière de l’oraison mystique.

La nécessité d’un retour du Carmel à sa règle primitive s’impose de plus en plus à elle. Elle décide donc de fonder, à Avila même un nouveau monastère de la stricte observance. Elle y parvient en 1562, non sans avoir dû surmonter bien des obstacles, tant la résistance à son initiative était forte.

La volonté de dépouillement de ses religieuses est symbolisée par la suppression des chaussures. En 1567, elle persuade un jeune carme, le futur Saint Jean de la Croix, lui aussi déçu par son ordre, d’engager une réforme analogue dans les couvents masculins.

Les couvents de carmes et de carmélites déchaux se multiplient bientôt en Espagne, Thérèse poursuivant son activité réformatrice grâce à ses déplacements continuels. Approuvée par le pape Grégoire XII en 1580, la réforme gagne peu à peu l’ensemble de l’ordre, malgré la vive opposition des "mitiges". A la mort de Thérèse, on compte déjà 16 fondations féminines et 14 masculines.

Ses œuvres les plus connues : Le livre de la vie,autobiographie, Le chemin de la perfection et le château intérieur. Thérèse d’Avila est la première femme à recevoir le titre de Docteur de l’Église, qui lui est attribué par Paul VI en 1970. 

Extrait du livre du nouveau Théo, Encyclopédie Catholique Pour Tous.

 

 

Je vis, mais sans vivre en moi,
Et mon espérance est telle
Que je meure de ne pas mourir.

Je vis déjà hors de moi,
Depuis que je meure d’amour ;
Car je vis dans le Seigneur
qui m’a voulue pour Lui :
Quand je lui ai donné mon cœur,
Il y grava cette devise :
Que je meure de ne pas mourir.

Cette divine prison
De l’amour par lequel je vis
A fait Dieu mon captif
Et rendu libre mon cœur.
Mais voir mon Dieu prisonnier
Cause en moi une telle passion
Que je meure de ne pas mourir.

Oh ! Qu’elle est amère cette vie
Où l’on ne jouit pas du Seigneur
Car si l’amour est suave
La longue espérance ne l’est pas.
Retirez-moi, Dieu ce fardeau
Plus pesant que l’acier,
Que je meure de ne pas mourir !

C’est cette vie d’en haut
Qui est la vie véritable,
Mais jusqu’à la mort de cette vie,
On ne peut la posséder.
O mort, ne te dérobe plus.
Que je meure tout d’abord et que je vive !
Que je meurs de ne pas mourir.

Sainte Thérèse d’Avila, Je meurs de ne pas mourir.