Etre curé, une joie exceptionnelle ! — Diocèse de Belley-Ars

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Etre curé, une joie exceptionnelle !

Témoignage du P. Bruno Boucly

Agé de 45 ans, le père Bruno Boucly est, depuis début septembre, le nouveau curé du groupement paroissial de Cessy, dans le secteur du Pays de Gex. Il livre les premières impressions liées à son nouveau ministère.

 

Vous êtes prêtre depuis huit ans. Devenir curé, qu'est ce que cela change pour vous ?

Depuis mon ordination en 2001, j'étais responsable de la pastorale des jeunes (PAJE) à l'aumônerie scolaire publique de Bourg. Ces années ont été merveilleuses mais il me manquait une partie du peuple de Dieu. Je ne suivais pas chaque jeune très longtemps, j'avais peu de contact avec les familles.

Aujourd'hui, en temps que curé, je suis le pasteur de toutes les générations, je suis prêtre dans sa plénitude. Il y a quelques temps, j'ai célébré ma première messe à la maison de retraite. J'avais l'habitude d'un auditoire de jeunes ; j'ai découvert un autre visage de l'Eglise, beau, touchant. Je découvre la joie de rentrer dans les familles, d'accompagner la vie de la naissance à la mort, de donner tous les sacrements.

 

Quel est le rôle spécifique du curé ?

C'est vraiment, pour moi, l'homme de l'unité et de la communion dans la communauté. Le curé donne l'orientation pastorale, il fédère les gens, les conduit et se met en même temps au service de tous. Dès mon installation, j'ai fait l'expérience de cette grâce du curé qui consiste à guider, à accompagner. C'est ce que l'Eglise appelle la « grâce du gouvernement ».

Le curé est le représentant officiel d'une communauté chrétienne insérée dans la société. Il s'inscrit dans l'histoire de sa paroisse. A mon arrivée, j'ai rencontré les élus locaux, les maires des communes de notre groupement paroissial avec qui je vais développer des relations. En tant que curé, je donne là un témoignage de l'Eglise au coeur du monde.

 

Quelles sont vos priorités ?

Accueillir, être à l'écoute de chacun, prendre le temps de faire connaissance avec les personnes, être attentif à chaque équipe, chaque mouvement du groupement paroissial pour favoriser l'unité et la communion. Je me rends compte de l'importance de l'accueil. Les gens loin de l'Eglise viennent avec des peurs, des craintes. A travers le prêtre, c'est le Christ qui accueille avec délicatesse, sans juger, pour leur permettre de cheminer. L'Eglise propose un chemin de bonheur ; le prêtre est là pour guider les personnes sur le chemin, pour les aider à découvrir les sacrements.

 

Comment vivez-vous cette année sacerdotale ?

Elle fait prendre conscience que le prêtre a besoin qu'on prie pour lui, pour son sacerdoce. Des triptyques vont commencer à circuler dans la paroisse. Ils seront remis chaque dimanche à des familles volontaires qui prieront toute la semaine pour les prêtres et pour les vocations.

 

Etre curé, c'est une épreuve ?

C'est du bonheur, une joie exceptionnelle ! Je rends grâce au Seigneur pour ce cadeau. C'est un espace de liberté très agréable. Je suis vraiment heureux. Je suis rentré dans l'obéissance et le Seigneur m'a tout donné.