L'ouverture de la célébration — Diocèse de Belley-Ars

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L'ouverture de la célébration

« La messe comporte comme deux parties : la liturgie de la Parole et la liturgie eucharistique ; mais elles sont si étroitement liées qu'elles forment un seul acte de culte. [...] Certains rites ouvrent la célébration, et d'autres la concluent. » (présentation générale du Missel romain)

Le chant d'entrée


Le chant est d'abord la manifestation de la joie de rencontre entre Dieu et l'homme qui va s'opérer. Chanter, c'est aussi former un choeur, étape pour former une communauté aux coeurs accordés. Celui-ci est une prière qui accompagne le prêtre qui entre et donne la teneur du mystère qui sera célébré. L'entrée du célébrant rappelle celle du Christ à Jérusalem aux Rameaux, et dans son Temple. A ce moment, l'assemblée prend conscience qu'elle devient, par son rassemblement même, Jérusalem nouvelle, Temple saint habité par l'Esprit Saint.

 

Le baiser du prêtre à l'autel

L'autel est le lieu de rencontre entre Dieu et l'humanité par le sacrifice de la messe. Il est ainsi la figure du Christ dans lequel s'unissent humanité et divinité, ce qui lui permet d'être à lui seul le Médiateur parfait, le prêtre, la victime et l'autel du sacrifice éternel. Donc, embrasser l'autel, c'est embrasser le Christ lui-même et son sacrifice, c'est un signe de vénération et de respect.

 

Le signe de croix

La messe commence depuis toujours par le signe de croix. C'est le signe par excellence des chrétiens. En nous signant, nous voulons montrer que nous appartenons au Christ et nous confessons notre foi en la Trinité du Dieu unique. La croix est signe de salut parce que le Christ y est mort pour nous. Elle nous rappelle notre baptême par lequel nous devenons vraiment enfants de Dieu. « Amen » est le mot hébreu qui veut dire non seulement "ainsi soit-il", mais encore "oui, c'est vrai, je le crois".

 

La salutation

"Le Seigneur soit avec vous" renvoie à Ex 3, 12 où Dieu donne à Moïse l'assurance fondamentale de sa présence à ses côtés, quand il lui confie la mission de faire sortir les Hébreux d'Egypte. Cette assurance est aussi donnée au peuple d'Israël pour renforcer son courage quand il part en guerre contre ses ennemis, guerre qui préfigure les combats spirituels. Elle est enfin donnée à ceux qui s'engagent pour le service de Dieu, ainsi à Josué, aux Juges, à David, aux rois fidèles, aux prophètes, et en particulier à Marie (cf Lc 1, 28) et à nous-mêmes ici présents.

 

L'introduction de la célébration

Après la salutation, le prêtre introduit les fidèles à la messe du jour. Il s'agit de se situer dans tout le cheminement de l'année liturgique en commençant par demander pardon pour toutes nos fautes, pour la distance qui nous sépare encore de la Sainteté du Christ. Le prêtre invite alors les fidèles à se reconnaître avec lui, pécheurs, pour accueillir le salut que Dieu nous donne : son pardon et sa grâce.

 

La prière pénitentielle

Le prêtre invite les fidèles à se reconnaître, avec lui, pécheurs, pour accueillir le pardon de Dieu. Il existe quatre formes de prière pénitentielle. Deux sont suivies du Seigneur, prends pitié : le Je confesse à Dieu... ou bien le dialogue : Seigneur, accorde-nous ton pardon... La troisième comporte une triple invocation ponctuée par Seigneur, prends pitié. La quatrième est l'aspersion. La quatrième forme de prière pénitentielle, moins souvent utilisée est l'aspersion, particulièrement adaptée au temps pascal. C'est le rappel de notre baptême, qui nous a lavés du péché originel et de nos péchés personnels. La préparation pénitentielle se termine par la "prière pour le pardon" Que Dieu tout puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne tous nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. Il ne s'agit pas d'une absolution sacramentelle, mais d'une intercession de l'Eglise pour le pardon des péchés quotidiens de ceux qui les regrettent. 

 

Le gloria

C'est une hymne très ancienne (IV° siècle), un chant de louange qui développe la proclamation des anges dans le ciel de Bethléem. La première partie glorifie Dieu le Père, et la seconde, le Fils, notre paix. La mention finale de l'Esprit Saint achève cette grande acclamation.

 

La prière d'ouverture

Elle est aussi appelée "collecte" parce que le prêtre, après avoir dit "prions", attend en silence que chacun aie porté dans son coeur ses intentions personnelles, avant de les "collecter" dans une prière demandant un bienfait général.