Méditation de la semaine et des précédentes — Diocèse de Belley-Ars

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Méditation de la semaine et des précédentes

Dimanche 5 janvier 2024 

2025 : Chemin d’Espérance

2025 s’ouvre devant nous. C’est une année jubilaire voulue par le Saint Père qui engage l’Église universelle, et donc chacun d’entre nous, à être pèlerin d’Espérance en route vers la sainteté (Jubilé des 100 ans de canonisation du saint curé d’Ars). Ainsi que l’a dit le pape François dans son homélie au cours de la Messe de la nuit de Noël :

« Un ange du Seigneur, enveloppé de lumière, illumine la nuit et annonce la bonne nouvelle aux bergers : ‘Je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd'hui, dans la cité de David, un Sauveur vous est né, qui est le Christ Seigneur’ (Lc 2, 10-11). Au milieu de la stupéfaction des pauvres et du chant des anges, le ciel s'ouvre sur la terre : Dieu s'est fait l'un de nous pour nous rendre semblables à Lui, Il est descendu parmi nous pour nous relever et nous ramener dans l'étreinte du Père.

Cela, sœurs et frères, est notre espérance. Dieu est l'Emmanuel, Il est Dieu avec nous. L'infiniment grand s'est fait petit ; la lumière divine a brillé à travers les ténèbres du monde ; la gloire du ciel est apparue sur terre. Et comment ? Dans la petitesse d'un Enfant. Et si Dieu vient, même lorsque notre cœur ressemble à une pauvre mangeoire, alors nous pouvons dire : l'espérance n'est pas morte, l'espérance est vivante, et elle enveloppe notre vie pour toujours ! L’espérance ne déçoit pas. »

Les mages venus d’Orient sont des exemples marchant sur ce chemin d’Espérance. Ils ont suivi une étoile et ont scruté l’Écriture Sainte afin d’arriver auprès du divin petit Enfant de la Crèche. En véritables savants, ils s’émerveillent et sont ouverts au mystère qui se manifeste d’une manière particulière. Par leurs présents symboliques – l’or, l’encens et la myrrhe – ils reconnaissent en Jésus le Roi et le Fils de Dieu Sauveur.

Que cet hommage des mages soit aussi le nôtre tout au long de cette année jubilaire afin que l’Espérance apportée par l’Emmanuel illumine le chemin de nos vies et nous donne ainsi de rayonner de cette Espérance dans le monde d’aujourd’hui.

Père Pierre Le Bourgeois

 

Dimanche 29 décembre 2024

« Sainte Famille »

Ce dimanche, en cette fête de la Sainte Famille de Nazareth, nous voyons Jésus dans le Temple de Jérusalem. Si Jésus est entré au Temple pour la première fois quarante jours après sa naissance, nous le retrouvons aujourd’hui à l’âge de douze ans. Dans cet épisode, Jésus joue un rôle central qui le concerne dans la réalité de sa personne tout en accomplissant ce qui est prescrit par la Loi. Et voilà que lorsqu’ils rentrent à Nazareth, Marie et Joseph ne retrouvent pas Jésus qu’ils découvrent, après l’avoir cherché trois jours durant, « au milieu des docteurs de la Loi ». Le dialogue avec Marie est merveilleux. Il nous renvoie à la vie même de Jésus : être avec le Père. « ‘Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant !’ (…) ‘ Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ?’ » (Lc 2,46-49)

« La préoccupation de Marie et de Joseph pour Jésus est la même que celle de chaque parent qui éduque un enfant, qui l’introduit dans la vie et dans la compréhension de la réalité. Aujourd’hui, il est donc de notre devoir d’élever une prière spéciale au Seigneur pour toutes les familles du monde. En imitant la Sainte Famille de Nazareth, que les parents se préoccupent sérieusement de la croissance et de l’éducation de leurs enfants, afin qu’ils mûrissent comme des hommes responsables et d’honnêtes citoyens, sans jamais oublier que la foi est un don précieux qu’il faut alimenter chez ses propres enfants, également à travers l’exemple personnel. Dans le même temps, prions pour que chaque enfant soit accueilli comme don de Dieu, soit soutenu par l’amour de son père et de sa mère, pour pouvoir grandir comme le Seigneur Jésus « en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52).

Que l’amour, la fidélité et le dévouement de Marie et Joseph soient un exemple pour tous les époux chrétiens, qui ne sont pas les amis ou les maîtres de la vie de leurs enfants, mais les gardiens de ce don incomparable de Dieu. » (Benoît XVI, Angélus du 30.12.2012)

Prions pour que les familles chrétiennes vivent de la même foi et de la même humanité que la Sainte Famille de Nazareth.

Père Pierre Le Bourgeois

 

Dimanche 22 décembre 2024 - 4è dimanche de l'Avent

La délicatesse de Dieu !

La liturgie de ce quatrième dimanche de l’Avent nous donne d’entendre ce merveilleux passage de la Visitation. Marie se rend « avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée » pour aller à la rencontre de sa cousine Élisabeth. « Cet épisode n’est pas un simple geste de courtoisie, mais représente avec une grande simplicité la rencontre de l’Ancien avec le Nouveau Testament. Les deux femmes, toutes deux enceintes, incarnent en effet l’attente et l’Attendu. Élisabeth âgée symbolise Israël qui attend le Messie, tandis que la jeune Marie porte en elle l’accomplissement de cette attente, au profit de toute l’humanité. Chez les deux femmes, ce sont d'abord les fruits de leurs seins, Jean et le Christ, qui se rencontrent et se reconnaissent. Le poète chrétien Prudence commente : ‘L’enfant présent dans le sein âgé salue, à travers la bouche de sa mère, le Seigneur fils de la Vierge’ (Apotheosis, 590 : PL 59, 970). L’exultation de Jean dans le sein d’Élisabeth est le signe de l’accomplissement de l’attente : Dieu vient visiter son peuple. » (Benoît XVI, Angélus du 23.12.2012)

Cette scène de la Visitation nous montre également l’attention délicate de Marie et d’Élisabeth l’une vis-à-vis de l’autre. La charité de Marie n’attend pas et se met en route rapidement vers sa cousine. Toute à sa joie d’accueillir la mère de son Seigneur, Élisabeth proclame une béatitude merveilleuse : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Dans la rencontre, l’accueil mutuel, l’écoute respectueuse, Dieu est présent ainsi que la joie qui vient de lui.

Alors, chacun d’entre nous, avec ce que nous sommes, imitons Élisabeth et Marie en rendant visite à ceux qui sont dans le besoin et en accueillant ceux qui viennent jusqu’à nous comme le Seigneur lui-même. Ainsi nous vivrons de la délicatesse de Dieu.

Père Pierre Le Bourgeois

 

Dimanche 15 décembre 2024 - 3è dimanche de l'Avent

Être dans la joie de Dieu !

« Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche ! »

« L’Évangile de ce dimanche de l’Avent présente à nouveau la figure de Jean-Baptiste, et le représente s’adressant aux personnes qui viennent à lui au fleuve du Jourdain pour se faire baptiser. Lorsque Jean, avec des paroles cinglantes, exhorte chacun à se préparer à la venue du Messie, certains lui demandent : ‘Que nous faut-il donc faire ?’ (Lc 3, 10.12.14). Ces dialogues sont très intéressants et se révèlent d’une grande actualité. » (Benoît XVI, Angélus du 16.12.2012)

En fait, en considérant l’ensemble de ces dialogues, les paroles de Jean-Baptiste nous frappent car elles sont bien concrètes. Pour l’ensemble de la foule, il l’invite à une justice vécue dans la Charité. En ce qui concerne les collecteurs d’impôts, il leur dit d’exercer leur métier dans la vérité et dans l’honnêteté. Tandis que vis-à-vis des soldats qui avaient un certain pouvoir, il les engage au respect de la dignité de l’autre.

Cette dimension concrète des réponses données par Jean-Baptiste, nous appelle à prendre conscience de la réalité concrète de notre vie chrétienne. Notre attachement à Jésus se manifeste dans la réalité des œuvres que nous accomplissons, dans la manière dont nous participons à la construction d’un monde à la hauteur de l’homme dans toutes ses dimensions. De fait, ce sont dans nos comportements quotidiens que nous devons manifester que nous suivons la volonté du Seigneur. Nous sommes appelés à suivre un véritable chemin de conversion qui deviendra missionnaire.

« L'homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres ou s'il écoute les maîtres, c'est parce qu'ils sont des témoins » (S. Paul VI, 02.10.1974)

Sur cette route, la Vierge Marie marche avec nous. Qu’elle intercède pour nous afin que ce temps de l’Avent nous donne de porter des fruits de conversion.

Père Pierre Le Bourgeois

 

Dimanche 8 décembre 2024 - 2è dimanche de l'Avent

Jean-Baptiste : la voix du Verbe de Dieu !

 

Le temps de l’Avent est parsemé de figures qui nous accompagnent afin que nous puissions nous préparer à accueillir le Messie qui vient.

L’une d’entre elles est la belle figure de Jean Baptiste que l’évangile de ce dimanche nous situe d’une manière historique avec de nombreuses références aux autorités politiques et religieuses de la Palestine en 27-28 de notre ère. Afin de vivre en vérité le mystère de la Nativité, il nous faut garder d’une manière explicite ces repères chronologiques. La naissance du Seigneur est une histoire vraie, un fait réel inscrit géographiquement et historiquement.

Jean-Baptiste se situe dans ce moment qui va changer le cours de l’histoire de l’humanité. Il est le précurseur. Il est celui qui annonce la venue du Seigneur : « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » (Lc 3,4). Jean Baptiste a une place importante dans l’histoire du salut en nous orientant toujours vers la personne de Jésus. Par sa voix et sa vie, il nous montre que c’est vers le Christ que nous devons regarder. « Saint Augustin fait ce commentaire : ‘Jean est la voix, mais le Seigneur, au commencement, était le Verbe. Jean est une voix dans le temps ; le Christ était au commencement la Parole éternelle. Enlève la Parole, que devient la voix ? Vidée de tout sens, elle n’est que vain bruit. Sans la Parole, la voix frappe l’oreille, elle n’édifie pas le cœur’ (Discours 293, 3 : PL, 38, 1328). »

Le Verbe de Dieu est venue et vient jusqu’à nous. Maintenant c’est à nous qu’il revient de nous mettre à l’écoute de la voix qui crie dans le désert de nos vies pour laisser à Jésus la place qui est la sienne dans le quotidien de nos existences. « Dans notre société de consommation, où l’on est tenté de chercher la joie dans les choses matérielles, le Baptiste nous enseigne à vivre de manière essentielle, afin que Noël soit vécu non seulement comme une fête extérieure, mais comme la fête du Fils de Dieu, venu apporter aux hommes la paix, la vie et la véritable joie. » (Benoit XVI, Angélus du 09.12.2012)

Père Pierre Le Bourgeois

 

Dimanche 1er décembre 2024 - 1er dimanche de l'Avent

Vous avez dit : « Avent ! »

En ce premier dimanche de l’Avent, nous entrons dans une nouvelle année liturgique. L’Avent, constitué de quatre semaines, nous prépare à la solennité de Noël, de la Nativité du Seigneur. Il est bon de se rappeler que le terme Avent signifie « venue » ou « présence ». Pour la vie de l’Église, il se réfère à la venue de Dieu, à sa présence dans le monde ; un mystère qui enveloppe entièrement l’univers et l’histoire, mais qui connaît deux moments culminants : la première venue de Jésus dans son Incarnation et la seconde qui est le retour de Jésus en Gloire. Entre les deux, il y a la venue de Jésus dans les cœurs, dans le monde qui doit être pénétré de Sa présence.

Les textes de la Parole de Dieu de ce premier dimanche de l’Avent, nous donne un chemin à suivre afin d’être prêt pour la venue du Seigneur. Le temps de l’Avent est un temps de préparation dans la prière, le recentrement sur l’essentiel de notre vie, la proximité aimante et miséricordieuse avec nos frères les hommes. « Et qu’ainsi le Seigneur affermisse vos cœurs, les rendant irréprochables en sainteté devant Dieu notre Père, lors de la venue de notre Seigneur Jésus avec tous les saints. Amen. » (1Th 3,13)

Pendant ce temps de l’Avent, rappelons-nous toujours plus de la mission qui est la nôtre, non seulement personnellement mais également communautairement. Au milieu du déploiement matériel de la préparation et de la fête, pensons au témoignage que nous sommes appelés à donner en étant pour tous le signe de l’amour de Dieu, de sa justice qui est déjà présente et qui œuvre dans l’histoire mais qui n’est pas encore pleinement réalisée, et par conséquent doit être attendue, invoquée, recherchée avec patience et courage.

« La Vierge Marie incarne parfaitement l’esprit de l’Avent, fait d’écoute de Dieu, de désir profond de faire sa volonté, de service joyeux au prochain. Laissons-nous guider par elle, afin que le Dieu qui vient ne nous trouve pas fermés ou distraits, mais puisse, en chacun de nous, étendre un peu son règne d’amour, de justice et de paix. » (Benoît XVI, Angélus du 02.12.2012).

Père Pierre Le Bourgeois