Méditation de la semaine et des précédentes — Diocèse de Belley-Ars

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Méditation de la semaine et des précédentes

Dimanche 12 mai 2024

Neuvaine à l’Esprit Saint – Préparons-nous à la Pentecôte !

                Jeudi dernier, nous avons célébré l’Ascension du Seigneur. « Cette fête contient deux éléments. D’une part, elle dirige notre regard vers le ciel, où Jésus glorifié est assis à la droite de Dieu (cf. Mc 16, 19). D’autre part, elle nous rappelle le début de la mission de l’Eglise : Pourquoi ? Parce que Jésus ressuscité et monté au ciel envoie ses disciples diffuser l’Evangile dans le monde entier. Par conséquent, l’Ascension nous exhorte à élever le regard vers le ciel, pour le tourner ensuite immédiatement vers la terre, accomplissant les tâches que le Seigneur ressuscité nous confie. (…)

                Mais ce projet de Dieu ne peut être réalisé qu’avec la force que Dieu lui-même accorde aux apôtres. En ce sens, Jésus les assure que leur mission sera soutenue par l’Esprit Saint. Et il dit : ‘Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre’ (Ac 1, 8). C’est ainsi que cette mission a pu se réaliser et que les apôtres ont commencé cette œuvre, qui a ensuite été poursuivie par leurs successeurs. La mission confiée par Jésus aux apôtres s’est poursuivie à travers les siècles, et continue aujourd’hui encore : elle requiert notre collaboration à tous. Chacun, en effet, en vertu du baptême qu’il a reçu, est habilité en ce qui le concerne à proclamer l’Evangile. C’est précisément le baptême qui nous habilite et nous pousse à être des missionnaires, à annoncer l’Evangile. » (François, Régina Caeli, 13 mai 2018)

                Afin de nous permettre de remplir cette mission, l’Église nous a fait entrer depuis l’Ascension dans une neuvaine à l’Esprit Saint. Par ce temps donné, notre prière nous prépare à être disponibles pour pouvoir accueillir le souffle puissant de l’Esprit Saint, d’une manière plénière, au jour de la Pentecôte. Chaque jour invoquons avec confiance l’Esprit Saint : « Viens dans mon cœur Esprit Saint ! Donne-moi la force de ton Amour afin que je sois témoin de la Miséricorde du Père par mes paroles et toute ma vie ! Amen. »

Père Pierre Le Bourgeois

 

Dimanche 5 mai 2024

Aimer comme Jésus nous aime !

                Jésus nous aime, chacun personnellement, d’un amour total, inconditionnel ! Qui que nous soyons, quoi que nous ayons pu dire ou faire, Jésus nous aime tout autant ! « Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. » Alors, entendons cette parole puissante : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour » (Jn 12,47 ; 15,9)

                La seule chose que Jésus attend de nous aujourd’hui c’est de reconnaitre son amour pour nous, et surtout d’accueillir cet amour pour en vivre, c’est-à-dire se laisser prendre par son amour infini ! En effet, à quoi bon dire : « Seigneur je sais que tu m’aimes ! Merci de m’aimer ! » Et sur le terrain de vivre sans Jésus, comme s’il n’existait pas ! Reconnaitre que Jésus nous aime n’a donc de sens que si nous acceptons de vivre toute notre vie avec lui, dans une communion d’AMOUR. 

                Comment vivre dans l’amour de Jésus ? «  Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour », et il continue en disant clairement : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15,10.12-13) En d’autres termes, avec l’aide de sa grâce,  Jésus nous engage à aimer comme lui nous aime, à aimer totalement, gratuitement. De fait, il n’a pas dit : « si vous devenez des saints alors je veux bien vous aimer ! ». Non, Jésus nous aime avant même que nous ayons émis le désir de devenir saint. Dieu est AMOUR ! Demandons au Seigneur que nous sachions accueillir l’amour de Dieu et en vivre chaque jour, dans la vie qui est la nôtre afin d’être saints, immaculés, sans tâche, dans l’AMOUR.

Père Pierre Le Bourgeois (d’après Myriam de Gemma in Rosaire Vivant 14.05.2013 https://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/jean-13-15/jean-15-12-17.html

 

Dimanche 28 avril 2024

Demeurer en Jésus et laisser Jésus demeurer en nous !

                L’image de la vigne est très signifiante dans l’Écriture Sainte. Souvent Israël est présenté comme une vigne féconde, lorsqu’il est fidèle à Dieu, ou bien stérile, s’il s’éloigne de Lui. En d’autres termes par cette image, le Seigneur Jésus lui-même rappelle que les sarments ne sont pas autosuffisants mais qu’ils ont besoin du cep qui est la source même de leur existence. N’est-ce pas ce que vit le fidèle du Christ ? La source de notre vie est en Dieu, Lui-même.

                « Jésus insiste sur le verbe ‘demeurer’. Il le répète sept fois dans le passage de l’Evangile d’aujourd’hui. Avant de quitter ce monde et d’aller vers le Père, Jésus veut rassurer ses disciples qui peuvent continuer à être unis à Lui. Il dit : ‘Demeurez en moi et moi en vous’ (v. 4). Ce demeurer n’est pas un demeurer passif, un ‘endormissement’ dans le Seigneur, en se laissant bercer par la vie. Non, ce n’est pas cela. Le demeurer en Lui, le demeurer en Jésus qu’il nous propose est un demeurer actif, et aussi réciproque. Pourquoi ? Parce que les sarments sans le cep de vigne ne peuvent rien faire, ils ont besoin de la sève pour pousser et pour porter du fruit ; mais  le cep de vigne a lui aussi besoin des sarments, car les fruits ne poussent pas sur le tronc de l’arbre. C’est un besoin réciproque, c’est un demeurer réciproque pour porter du fruit. Nous demeurons en Jésus et Jésus demeure en nous. » (François, Regina Caeli du 2 mai 2021)

                Alors, en ce dimanche nous pouvons nous interroger : Comment ai-je besoin de Jésus ? Comment est-ce que je cherche à vivre une union toujours plus grande à Jésus ? Et puis, dans un deuxième temps, nous pouvons nous demander : En quoi est-ce que je porte le fruit désiré par le Seigneur ? En d’autres termes, suis-je un témoin par ma vie et mes paroles de l’Amour miséricordieux de Jésus dans le monde, dans le quotidien de ma vie ?

                Avec confiance, n’ayons pas peur de nous tourner vers la Vierge Marie qui, dans son cheminement de foi, a toujours été unie à Jésus. Demandons-lui de nous aider à demeurer en Jésus, dans son amour, dans sa parole, pour témoigner du Seigneur ressuscité dans le monde.

Père Pierre Le Bourgeois

 

Dimanche 21 avril 2024

Jésus, Bon Pasteur, appelle !

                Le quatrième dimanche de Pâques est traditionnellement appelé « Dimanche du Bon Pasteur ». Chaque année, nous entendons quelques versets de l’évangile de saint Jean, chapitre 10, qui nous présente Jésus comme étant le Bon Pasteur : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis ».

                Le quatrième dimanche de Pâques est également le dimanche au cours duquel l’Église nous invite à prier, d’une manière particulière, pour les vocations. Chaque année, à cette occasion le Pape nous donne un message important qui est toujours une méditation sur l’appel, la vocation. Cette année, le pape François a choisi comme thème : « Appelés à semer l’espérance et à construire la paix ». Vaste mission qui est confiée à l’ensemble des fidèles du Christ en général et à ceux qui, sur un appel spécifique de Dieu, ont embrassé une vocation particulière et se sont engagés dans le service de Jésus en servant leurs frères.

                Il ouvre son message ainsi : « La Journée mondiale de Prière pour les Vocations nous invite, chaque année, à considérer le don précieux de l’appel que le Seigneur adresse à chacun de nous, son peuple fidèle en chemin, pour que nous puissions prendre part à son projet d’amour et incarner la beauté de l’Évangile dans les différents états de vie. Écouter l’appel divin, c’est loin d’être un devoir imposé de l’extérieur, peut-être au nom d’un idéal religieux ; c’est au contraire la manière la plus sûre que nous ayons d’alimenter le désir de bonheur que nous portons en nous : notre vie se réalise et s’accomplit quand nous découvrons qui nous sommes, quelles sont nos qualités, dans quel domaine nous pouvons les mettre à profit, quelle route nous pouvons parcourir pour devenir signe et instrument d’amour, d’accueil, de beauté et de paix, dans les contextes où nous vivons. »

                Avec confiance, tournons-nous vers le Seigneur et prions-le pour les vocations ; aidons les jeunes de nos familles, de nos paroisses, à se rendre disponibles pour entendre l’appel éventuel de Dieu ; accompagnons avec délicatesse ceux que le Seigneur appelle !                                                                           

Père Pierre Le Bourgeois